"N’est pas Napoléon qui veut " : les fausses notes de Christian Clavier
25 février 2012, 15:21
Je viens de revoir ces téléfilms. Et bien oui, ils sont truffés d’erreurs et d’à-peu-près. Qui, connaissant un peu l’histoire napoléonienne peut le contester ? Mais je crois que finalement, le film est plus un film de vulgarisation qu’un documentaire historique. Et là, il est vraiment réussi ! Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Didier Decoin qui a signé le sénario (d’après l’oeuvre de Max Gallo) a réussi à rendre non pas la vérité des faits, mais la réalité profondément historique de cette période, en allignant une suite d’images d’Epinal ! Certe, les personnages peuvent manquer de corps, mais c’est parce que ce n’est pas finalement le but de la série de raconter leur vie, mais plutôt de restituer une période. On les jette dans un tourment historique en mettant en avant qu’ils ne sont pas réellement responsables de tout ce qu’ils ont fait. C’est une lecture très subjective de l’histoire qui est proposée. Elle s’adresse soit à des gens qui ne connaissent pas du tout la période, soit à des spécialistes ou disons des amateurs éclairés. Il est évident que le sénario est alors fait pour orienter l’esprit du spectateur et non pas pour lui donner un regard critique. Finalement, c’est l’utilisation de la légende dorée de l’Empereur pour servir en définitive l’Histoire et lui rendre justice dans une certaine mesure. Ainsi, cette série rétablit non pas la vérité mais la conscience historique, tout en éveillant une certaine curiosité, poussant les plus curieux à se renseigner, se documenter sur le sujet, jusqu’à remettre en cause le film lui même (du moins dans un premier temps). Décidement, c’est un film très intelligent...
Je viens de revoir ces téléfilms. Et bien oui, ils sont truffés d’erreurs et d’à-peu-près. Qui, connaissant un peu l’histoire napoléonienne peut le contester ? Mais je crois que finalement, le film est plus un film de vulgarisation qu’un documentaire historique. Et là, il est vraiment réussi ! Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Didier Decoin qui a signé le sénario (d’après l’oeuvre de Max Gallo) a réussi à rendre non pas la vérité des faits, mais la réalité profondément historique de cette période, en allignant une suite d’images d’Epinal ! Certe, les personnages peuvent manquer de corps, mais c’est parce que ce n’est pas finalement le but de la série de raconter leur vie, mais plutôt de restituer une période. On les jette dans un tourment historique en mettant en avant qu’ils ne sont pas réellement responsables de tout ce qu’ils ont fait. C’est une lecture très subjective de l’histoire qui est proposée. Elle s’adresse soit à des gens qui ne connaissent pas du tout la période, soit à des spécialistes ou disons des amateurs éclairés. Il est évident que le sénario est alors fait pour orienter l’esprit du spectateur et non pas pour lui donner un regard critique. Finalement, c’est l’utilisation de la légende dorée de l’Empereur pour servir en définitive l’Histoire et lui rendre justice dans une certaine mesure. Ainsi, cette série rétablit non pas la vérité mais la conscience historique, tout en éveillant une certaine curiosité, poussant les plus curieux à se renseigner, se documenter sur le sujet, jusqu’à remettre en cause le film lui même (du moins dans un premier temps). Décidement, c’est un film très intelligent...