Nous voulons vivre, Monsieur le Président !

Nous voulons vivre, Monsieur le Président !

En empêchant certains de mourir, vous nous empêchez tous de vivre.

Nous voulons simplement vivre, aller et venir à notre guise, voir des spectacles, aller au Musée, manger au restaurant, boire un verre au café entre amis, ne pas rentrer au domicile à l’heure où les poules vont se coucher, ne pas être enfermés chez nous ou dans un espace restreint car cette vie que vous nous proposez, sous couvert de contraintes sanitaires que vous vous plaisez à installer dans le temps, n’est pas la vie telle que nous la concevons, c’est juste le contraire de la Liberté.

Vous ne pouvez sans cesse et à chaque fois que des gens éternuent et toussent, nous barricader chez nous et nous imposer votre bracelet électronique sanitaire. Nous ne sommes pas coupables de vos politiques désastreuses que vous conduisez depuis des décennies à la tête de l’État. Ce n’est pas à nous de faire les frais de vos tensions hospitalières sous prétexte que vos services de réanimation sont à saturation... Vous êtes les seuls coupables et responsables !

Dites à vos savants qu’ils se trompent, en voulant réanimer des gens qui ont déjà un pied et demi dans la tombe. Vos toubibs d’aujourd’hui semblent être les dignes héritiers de ceux qui prescrivirent, au siècle dernier, des fumigations aux noyés en leur insufflant des fumées de tabac dans l’anus pour tenter de les réanimer. Devrait-on avoir confiance en eux aujourd’hui ?

Avant 1950 la réanimation n’existait pas et quand l’heure de la mort arrivait il fallait bien s’incliner. Aucun d’entre nous ne survivra, nul n’en réchappera alors pourquoi cet acharnement thérapeutique quand la mort est déjà sur le pas de notre porte.

Vous rêvez d’éternité et nous rêvons du jour qui vient. Vous explorez l’Univers, en allant sur la Lune et sur Mars pour y trouver de l’eau en dépensant des milliards, alors que des gens meurent de soif sur Terre. Comment osez-vous parler de progrès scientifique, alors que votre mission première est de subvenir à la liberté et au confort de chaque citoyen.

Nous ne voulons pas de votre vie aseptisée, avec des gants, des masques, des distanciations, des confinements, ni de vos médecins qui se prennent pour dieu le père.

Laissez-nous vivre avec nos bactéries, nos microbes et nos virus et si nous mourons c’est que la grande faucheuse devait faire ce boulot.

Votre état d’urgence sanitaire a certainement fait plus de morts que votre virus de laboratoire. Ce triste bilan n’est pas terminé car il y aura des fermetures de cinémas, de restaurants, de théâtres, de petits commerces ou entreprises, des faillites, des dettes, du chômage de masse, des dépressions, de la folie, des suicides, des crimes et des milliers d’autres morts et là, vos services de réanimation ne serviront plus à rien !

Le plus grand risque de la vie est celui de ne pas en prendre !