La France, ce Pays sous-développé !

La France, ce Pays sous-développé !

Notre France, celle que nous aimions tant et dont nous étions si fiers, celle qui rayonnait économiquement et socialement à travers le monde, est en voie de sous-développement et décline, de plus en plus, depuis la fin des trente glorieuses, sous les gouvernements successifs. L’Europe, telle que nous la connaissons aujourd’hui, a une grande part de responsabilité dans cette déchéance annoncée, puisqu’elle est macrophage et appauvrit les États membres jusqu’à en détruire certains.

Depuis « l’ère giscardienne », les riches s’en mettent plein les poches à la manière de Don Salluste (Louis de Funès dans le film « La Folie des Grandeurs ») qui n’hésitait pas à déclarer que les pauvres c’est fait pour être très pauvres et les riches très riches.

La France délocalise et sous-traite tout, jusqu’à participer à la fermeture des usines. Un Pays s’appauvrit, en ne produisant plus sur son sol. Cette France est celle du chômage et de la désolation, celle des banquiers et des actionnaires qui vident nos poches et nos comptes, celle d’une médecine pauvre (nous le constatons amèrement et tristement dans la crise sanitaire qui nous frappe actuellement). Nous n’avons plus assez d’hôpitaux, plus assez de lits de réanimation, plus assez de ventilateurs pour aider les gens intubés à respirer mécaniquement, plus de masques et plus de gants pour protéger nos soignants... Et plus d’avenir ! Nous pleurons, pour que la Chine nous fournisse rapidement ce que nous ne sommes plus capables de fabriquer sur notre sol ou en Europe. Nous avons même eu l’outrance de délaisser l’Italie... Notre petite sœur qui avait tant besoin de nous ! Quelle honte !

Cependant nous sommes pleinement responsables, nous le Peuple Français, des injustices que nous subissons aujourd’hui. Nous, les votants, devons être de vrais masochistes puisque nous prétendons souffrir tous les jours un peu plus, tout en partant allègrement élire nos propres bourreaux, jusqu’à en croire Charles de Gaulle déclarant, en son temps, que nous étions des veaux. Le Général disait aussi que la France ne pouvait être la France, sans sa grandeur.

Comme un poivrot auquel on confie la gestion d’un bar, que fait un banquier à la tête de notre Pays ? Dans les deux cas, nous sommes coupables de nos choix ! Qui a bu boira, disait mon père et qui a volé volera, rajouterais-je !

Souhaitons que notre confinement nous permette un éveil certain, afin que nous puissions, demain, nous unir pour construire une France plus belle, plus juste et plus brillante !