QUI ES-TU SANDRINE ?

QUI ES-TU SANDRINE ?

Sandrine est une rebelle, une rebelle du monde du livre. Autant dire un rêve, une utopie... et pourtant je vous jure, elle existe. Malgré ses kilos de révoltes et son quintal de revendications justifiées, elle reste une jeune femme réservée et prudente sur la marche du monde et c’est bien pour cela qu’on apprécie ses coups de gueules. Cultivée, érudite mais jamais cuistre elle monopolise la parole par l’écrit et continue inlassablement de changer l’univers à son échelle. C’est déjà beaucoup. En toute amitié, rencontre fleuve avec Sandrine où vous tirerez personnellement quelque chose de ses paroles d’or.


Qui es-tu Sandrine ?

Une idéaliste rêveuse et naïve qui aimerait le rester.

Tu travailles dans l’univers des livres après des études pour l’être (héhé), qu’est ce qui change de la réalité à la fiction des cours ?

A peu près tout et c’est tant mieux. Les facs de lettres et sciences humaines (et autres) sont faites pour aborder la théorie et la critique : certains leur reprochent de ne pas être assez ouvertes sur la réalité, le monde de l’entreprise. Moi, je dis tant mieux ! En entreprise, on n’a pas le temps de réfléchir. Il faut juste que les futurs étudiants soient préparés à cette perspective, ce qui n’est pas vraiment le cas d’où peut-être des échecs en DEUG. Il faut lire à ce sujet (un peu de pub) 80% au bac...et après ? : les enfants de la démocratisation scolaire de Stéphane Beaud à la Découverte et Pays de malheur du même sociologue et de Younes Amrani, toujours à la Découverte. Ces deux ouvrages pointent notamment la contradiction qu’il y a à vouloir élever le niveau d’étude sans une réelle prise en charge de ceux qui ne sont pas « fils de... » et pour qui l’université n’est pas une tradition familiale. Enfin, les deux ouvrages exposent cela bien mieux que moi.
L’univers du livre (librairies, éditeurs, bibliothèques) quant à lui est bien souvent éloigné de la théorie puisqu’il s’agit avant tout de métiers pratiques où l’action est privilégiée. Pourtant, notre devoir est de ne jamais agir au détriment de la réflexion : nous manipulons des « contenus », il y a donc une certaine responsabilité éthique et intellectuelle.

Tu préfères le monde privé des librairies ou le monde public des Médiathèques ?

Sans hésitation, le monde public des médiathèques. J’aime bien les fonctionnaires : inadaptés au libéralisme sauvage, humanistes au grand cœur, cool attitude. Euh, je parle de certains fonctionnaires en bibliothèques ! Mais, en le voulant vraiment, on doit pouvoir boire des coups avec son percepteur. Les librairies (indépendantes), c’est super quand on est promeneur ou client. Y travailler est réservé aux passionnés ou aux ultra-actifs. Puis, moi, faire chauffer le terminal carte bleue, c’est pas mon truc.

Tous les auteurs ou presque sont des vieux beaux qui essayent de séduire les jeunes employées des librairies, que doit-on faire pour éviter leurs vues ?

Dire des trucs débiles avec un air premier degré (alors que c’est du second degré) ou avoir l’air très pro et austère.

Quelle a été ta rencontre la plus enrichissante ?

Un client en librairie, ancien technicien de théâtre, également prof qui vit dans un appartement-forteresse avec des milliers de livres et vidéos plus quelques chats : un érudit à l’humour cynique mais généreux et, important de nos jours, un vieux monsieur qui aime les jeunes et leur fait confiance.
Sinon, Luz est vraiment un chouette type ! De tous les auteurs accueillis à la librairie, c’était, à mon avis, le plus cool.

Penses-tu qu’ouvrir une librairie par les temps qui courent ce soit viable ?

Je n’ai pas toutes les cartes en main pour répondre vu que la gestion est pour moi un monde mystérieux et que surtout je ne peux pas avoir une vision historique de la situation. Je constate néanmoins qu’actuellement certains « petits » librairies indépendants ont le blues. Le monde de l’édition est en effet de plus en plus contrôlé par des financiers et l’on peut légitimement s’interroger sur leurs compétences éditoriales : aujourd’hui, en France, les deux plus grands groupes d’édition sont aux mains d’Arnaud Lagardère (bussinessman, marchand d’armes et de bagnoles) et du Baron Ernest-Antoine Sellière. Ces gens-là se foutent de savoir si la petite librairie de l’île de Ré se porte bien.
Puis, il y a la récente affaire Le Seuil-La Martinière : Le Seuil, en tant qu’éditeur mais aussi et surtout en tant que diffuseur et distributeur, a toujours soutenu le réseau de librairies indépendantes. De plus, ils étaient de loin les plus efficaces et les plus pro dans leur activité de diffuseur-distributeur. Pour ceux qui ne connaissent pas le fonctionnement des librairies : le diffuseur, par l’intermédiaire de représentants, propose la production des éditeurs aux libraires. Le diffuseur est, pour le libraire, l’interface de la maison d’édition. Le distributeur quant à lui s’occupe de la logistique (transport des livres). Ce sont deux maillons très importants dans la chaîne du livre. Et donc, Le Seuil, cette si prestigieuse maison, ce si performant diffuseur-distributeur, se fait racheter par La Martinière qui a pour ambition première de produire les plus chers cale-armoires du monde (La Terre vue du ciel et ses très multiples dérivés). Résultats : depuis août dernier, c’est la panique. La nouvelle structure de distribution est complètement perturbée (problèmes informatiques paraît-il), les livres du Seuil mettent jusqu’à 20 jours pour être livrés (contre 2 jours auparavant), plusieurs cadres quittent l’équipe du Seuil et les libraires sont en colère et/ou dépriment. A long terme que va devenir la production éditoriale du Seuil ? La Terre vue du ciel est-elle soluble dans Roland Barthes (publié au Seuil) ? Et le soutien aux librairies ? ? ? Il faut être très courageux pour vouloir ouvrir une librairie en ce moment mais j’en connais donc, la lutte continue !

Quand Bernadette Chirac est venue dans ton ex-librairie pour voir si son ouvrage était bien mis en valeur, tu lui a dis quoi et tu aurais aimé faire quoi si jamais elle n’aurait pas été entourée de 10 gardes du corps ?

On a tous été estomaqués : de près, elle ressemble à une statue du Musée Grévin, le sourire en moins. Pour ma part, je n’ai rien dit, j’étais sous le choc ! avec plus d’audace moins de gardes du corps et plus d’habitude, j’aurais bien aimé lui chanter L’Internationale ou une chanson quelconque sur la décapitation des nobles.

Penses-tu que le livre en consultation fasse baisser les ventes de l’auteur qui s’y trouve ?

Peut-être, encore que...Nous sommes dans une civilisation encore attachée au papier. Ceux qui consultent des ouvrages en ligne iront peut-être acheter le texte version papier qu’ils ont vraiment aimé. Visiblement, la situation reste assez différente de celle du disque. Les nouvelles générations vont certainement s’affranchir de plus en plus du papier. Faut-il s’en désoler ? Gallica, la bibliothèque virtuelle de la Bibliothèque Nationale de France est un fantastique projet qui met gratuitement sur Internet à la disposition de chacun des milliers de textes. L’édition est en ce moment même traversée par une révolution, celle d’Internet et il faudra bien que l’on repense globalement la façon d’éditer des livres et en corrélation la rémunération des auteurs.

A quoi doit servir une médiathèque dans l’absolu ?

Selon moi, (donc pas forcément dans l’absolu !), à faire réfléchir pour, par exemple, ne pas voter n’importe quoi ou pour agir, en tant que citoyen, en tant qu’être humain, en pleine conscience. Attention, je ne dis pas que les médiathèques doivent être un outil idéologique, c’est absolument contre leurs missions. La fameuse neutralité des fonctionnaires est un principe à défendre bec et ongle. Mais, pour réfléchir, il suffit de lire au hasard Punir les pauvres : le nouveau gouvernement de l’insécurité sociale de Loïc Wacquant chez Agone, Résister c’est créer de Florence Aubenas et Miguel Benasayag à La Découverte mais aussi La mondialisation heureuse d’Alain Minc chez Plon ou les mémoires du grand patron, Claude Bébéar. On lit, on s’informe et après on réfléchit. C’est évidemment un projet ambitieux mais il faut garder espoir : la connaissance peut être un rempart contre le fascisme, les guerres et la barbarie. (Même si les contre-exemples historiques sont nombreux...) Les médiathèques peuvent aussi servir à aiguiser la curiosité, à faire rêver ! Les modes d’appropriation de ce genre de lieu peuvent être très nombreux : il faut vraiment en finir avec la bibliothèque poussiéreuse où seul le chuchotement est admis. Certains espaces doivent restés protégés de l’agitation pour la lecture silencieuse mais sinon de la musique, de la vidéo, de l’Internet, de l’échange, du partage !

Injustement tu es toujours vacataires dans ton lieu de travail, penses-tu le rester toute ta vie professionnelle ?

Etre vacataire, cela permet d’enchaîner différents contrats donc de se confronter à des situations nouvelles et variées. La précarité ne me fait pas peur car dans mon cas, elle est très confortable : comme Raffarin n’a pas encore réussi à complètement éradiquer les fonctionnaires, les vacations (remplacements) en bibliothèques sont nombreuses, en Ile-de-France en tout cas. Il faut juste accepter de passer beaucoup de temps à lire dans les trains de banlieue ! (on a vu pire comme contrainte.) Mais, l’idée d’être fonctionnaire titulaire un jour ne me rebute pas non plus. Contrairement à toi, je ne pense pas que les concours soient injustes, ils sont juste arbitraires ou sélectifs (!) mais n’est-ce pas le but ? Comme pourrait le dire le Benar El-Fallouz d’Umberto Eco, un concours, c’est un concours.

Quel est la plus grosse merde que tu ai du acheter pour faire plaisir au public ?
Je ne sais pas...Du roman de terroir écrit au kilomètre par des types qui habitent à Paris et qui s’en foutent du réel devenir de « leur » campagne française ? Je n’ai pas acheté Florian Zeller pour la rentrée littéraire ! Mais comme je travaille « loin » du public et en direction des bibliothécaires, je suis préservée des pressions. En bibliothèque municipale, cela sera différent mais il faut toujours garder à l’esprit que le bibliothécaire n’achète pas ce qu’il veut ou ce qui lui plaît ou ce qui plaît à un adhérent. Les achats sont censés être pensés donc représentatifs de la production mais avec une défense des ouvrages difficiles dont le public est plus restreint. Je suis les recommandations générales établies par un supérieur hiérarchique et en plus, je fais des grilles de classement par éditeurs pour équilibrer entre les grands groupes éditoriaux, les moyens, les petits, les microscopiques.
Pour en revenir aux merdes, il faut en acheter car déjà, on n’est pas là pour n’acheter que de la Littérature-Pure-et-Sans-Compromis (sinon, je ne pourrais pas acheter 60 livres par mois !), puis parce que les médiathèques doivent convenir à tout le monde et lire ce que certains considèrent comme une merde, c’est toujours mieux que regarder TF1-M6 !

Quel est ton coup de cœur de la rentrée littéraire qu’il faut absolument lire ?

Daewoo de François Bon chez Fayard ; Le ciel des chevaux de Dominique Mainard chez Joëlle Losfeld. Au ciné, je conseille à tout le monde (même ceux qui ne boivent pas de vin) d’aller voir Mondovino de Jonathan Nossiter.

Qu’est-ce qui fait un bon bouquin ?

Un bon lecteur.

Avec ton expérience, la couverture fait-elle presque tout le travail ?

J’aimerais penser que non mais le livre est aussi un objet : ceux qui les lisent ont aussi le droit de les trouver beau ! En tant qu’objet, le livre n’a pas le choix, il est soumis au marketing : si c’est pour nous imposer la « belle gueule » de Florian Zeller qui écrit comme un pied, on peut maudire le marketing. Si c’est pour faire des efforts de maquette et créer de jolies couv’ comme chez Bourgois ou Allia, tant mieux ! Dans l’édition jeunesse particulièrement, la couv’ est primordiale et c’est justifié.

Si tu dois brûler des livres pour te chauffer tu commences par lesquelles ?

Je ne suis pas complètement fixée sur la question mais je serais tentée de dire que je suis opposée à toute forme de censure : je lis en ce moment les mémoires de Jean-Jacques Pauvert (La traversée du livre, Viviane Hamy), un témoignage essentiel sur le métier d’éditeur en particulier et sur le monde intellectuel français en général. Pauvert est connu pour avoir édité Histoire d’O de Pauline Réage et surtout les œuvres complètes de Sade, d’où procès. Par son courage et sa passion, il s’est donc trouvé en ligne de mire des censeurs et des moralisateurs de tous poils dont la France regorgeait. Qui peut décider qu’il faut interdire Sade et pourquoi ? Les questions soulevées par cette affaire sont absolument passionnantes et du coup, je commence à me documenter sur le sujet. Mais, en bibliothèque, le sujet est toujours d’actualité puisqu’à Orange (mairie FN), on a sauvagement censuré pour placer des ouvrages très ouvertement orientés. Evidemment, la question de la censure dans ce type de cas est tellement énorme que le débat en devient impossible. La directrice de l’époque l’a bien résumé : avec le FN, c’est subir ou partir. En effet, le maire, en dernier lieu, est le directeur des collections d’une bibliothèque. D’où une marge de manœuvre très réduite. Je m’étonne tout de même qu’il n’y ait pas une dénonciation plus visible (en dehors du monde professionnel des bibliothécaires) de ces manœuvres fascistes. Mais que faire, concrètement ? Alors, évidemment, je serais tenté de te répondre que pour me chauffer pendant l’hiver, je prendrais des ouvrages à tendance fascisante mais finalement, est-ce que être contre la censure, ça n’est pas aussi donner la possibilité aux fascistes de s’exprimer ? Vieille question mille fois débattue à laquelle il est difficile de répondre.

Pourquoi à ton avis, l’e-book ne peut pas fonctionner ?

Parce que l’on ne peut pas glisser de secrets entre les pages ? Je n’en sais rien ! Encore une fois, c’est une attitude qui peut changer avec les générations biberonnées à l’informatique. Le jour où l’écran sera fantastiquement lisible, qu’il ne provoquera plus de fatigue, que se passera-t-il ? Mais bon, c’est de toutes façons trop cher pour le moment.

En plus de vouloir être fonctionnaire, tu es végétarienne n’est ce pas trop dur à vivre dans la société moderne ?

Tu oublies qu’EN PLUS, je n’ai pas la télé, je n’ai pas de voiture, je n’ai pas de portable, je ne vais pas chez Auchan le dimanche. A ce niveau-là, pour certains, c’est du snobisme. Pourtant, mes intentions sont pacifiques ! je ne veux de mal à personne ! Je veux juste vivre comme je l’entends, c’est-à-dire en m’éloignement mentalement et physiquement le plus possible de la société d’hyper-consommation. Je n’ai pas d’ambition si ce n’est d’être digne et à peu près agréable à mes contemporains.

Est-il plus préférable d’acheter un livre le dimanche en grande surface ou alors d’ouvrir les bibliothèques le saint jour de non-travail ?

Je viens de lire L’an 01 de Gébé (republié à l’Association en 2001). L’utopie de Gébé est simple : « on arrête tout ; on réfléchit ; et c’est pas triste. » On arrête le travail : « 5% de la population travaillant par roulement suffissent à nourrir le pays, frugalement et sans emballage. [...] Le reste du pays étudie. » On suspend tout ce qui organise la société : « plus de lois, plus de juges, plus de policiers. ». On arrête même les spectacles : « le travail aliénatoire étant aboli, le spectacle de simple divertissement n’aura plus de justification. Rendu à lui-même l’individu redécouvrira le jeu. » Je me fous du côté religieux du dimanche mais j’aimerais que les dimanches ressemblent un tout petit peu à l’an 01, une vraie rupture avec le rythme des 6 autres journées. Malheureusement, le dimanche s’éloigne de plus en plus de l’an 01. De plus en plus de monde s’oblige à consommer même ce jour-là et de plus en plus de monde est obligé de travailler (car on ne laisse JAMAIS le choix de travailler ou pas ce jour-là, contrairement à ce que de nombreux imbéciles ont pu me dire). J’ai travaillé le dimanche pendant deux ans et ce fut un véritable crève-cœur : si les amis ne travaillent pas, eux, on s’exclut donc de sa propre vie sociale. N’oublions pas qu’il y a pire que le travail du dimanche : le travail de nuit, les rythmes imbéciles des trois-huit qui désorganisent les vies...et souvent dans des boulots et où le travail à ces moments précis n’est pas utile ! Pourquoi faire les inventaires chez carrefour-auchan la nuit ? Pourquoi produire en usine la nuit ? Le profit à tout prix, c’est la fin de l’humain.

Quels sont les efforts que tu serais prêtes à faire pour devenir personnel bibliothécaire de la ville d’André Santini ?

Travailler le dimanche...et encore, je ne suis pas sûre de vouloir le faire cet effort-là.

Pourrais-tu d’ailleurs conseiller son livre de farces et attrapes ?

Souviens-toi, Pierre, la neutralité du fonctionnaire !

Si jamais le bibliobus tombe en panne sur l’autoroute et qu’on t’appelle pour le réparer tu fais quoi ?

Ouh là, je ne touche pas à ces trucs-là ! je peux à la rigueur essayer de le remorquer avec mon vélo.

Tu aimes les polars, quel est la recette miracle pour déloger le privé macho de son piédestal ?

Je lui chante une chanson de Le tigre.

Plutôt pavé ou livre de poche ?

Livre de poche quand j’achète (sauf parfois pour les amis !), pavé quand j’emprunte. L’exiguïté des appartements parisiens m’oblige au dépouillement zen donc j’achète de moins en moins de livres.

Connais-tu une bonne revue littéraire qui mérite qu’on s’y attache ?

En version papier, j’aime bien R de Réel, revue multidisciplinaire et alphabétique : à chaque numéro une lettre, à chaque lettre, un ensemble d’articles. Souvent pertinent et une mise en page inventive et réussie. La lettre Z vient d’être publiée !
Sur Internet, il y a www.remue.net, animé notamment par François Bon : « création, inédits, chroniques, théorie, chaque trimestre ». Du beau travail, on peut y rester des heures. Il y a effectivement de nombreux textes inédites de contemporains et un ensemble considérable de liens disséminés sur l’ensemble du site (on est vraiment dans l’hypertexte). Un site qui porte bien son nom.
A voir aussi : www.larevuedesressources.org « littératures, idées, images, création, réflexion, critique » Un graphisme sobre (ça repose les yeux), des dossiers sur Schwob, Stevenson, des articles sur des contemporains, une certaine forme d’engagement. Intéressant.

Jean D’Ormesson est il si truculent qu’il n’y paraît ?

Ne mélangeons pas tout ! D’Ormesson, Pierre, c’est TA spécialité !

Le château d’Amboise est-il chauffé l’hiver ?

C’est privé alors je m’en fous ! mais au niveau économie d’énergie il faudra repasser. A ce propos, chers amis parisiens, Bernard Debré lorgne sérieusement vers la mairie de Paris : j’ai passé plus de 20 ans à Amboise sous la dynastie Debré (père et fils). Bernard s’est fait salement viré lors des municipales 2001 après une gestion calamiteuse de la ville et un mépris affiché pour ses habitants. Alors, pitié, maintenant que j’habite à Paris, ne me l’imposez pas à nouveau ! Plus sérieusement, ce monsieur n’a pas su gérer une ville de 12 000 h alors Paris ! Gardons Delanoë !

Enfin, selon toi pour finir en Pléiade il faut : Lettre ou le Paraître ?

A quand Pierre Derensy en Pléiade ?