Massimo Gargia n’a pas de leçons de vertu à recevoir de Jean-Marie Bigard

Massimo Gargia n'a pas de leçons de vertu à recevoir de Jean-Marie Bigard

Massimo est un personnage à part, haut en couleurs, et pittoresque comme l’est son délicieux et chantant accent italien. A vrai dire il ne laisse personne indifférent cet ancien gigolo italien, grand organisateur de fêtes pour la Jet Set, et on aurait tort de ne pas se réjouir de son omniprésence médiatique. N’en déplaise aux cul serrés, aux moralisateurs et aux coincés de la bienséance. Massimo, c’est une ode permanente et permanentée contre l’hypocrisie ambiante.

Oui, mes amis roturiers, j’aime Massimo et j’ai envie de faire partager cette inclination avec vous, bandes de voyous.

Oui mais voilà. Massimo n’a jamais caché son jeu, son côté bidouilleur et intéressé. Il ne triche pas sur ses intentions, sentiments et ses admirations et critique ce que bon lui semble. Pas d’amour pour son prochain, juste du désir pour sa prochaine et le besoin perpétuel de s’en mettre plein les poches dans un milieu qui a les moyens de ses ambitions.
Massimo c’est un électron libre sans complexe, un soleil narcissique et libertaire dans une société mollassonne. Massimo fait du bien aux conventions, il leur fait les poches et les niquent en beauté.

Massimo c’est le robin des bois mondain, il fait cracher au bassinet les viocs de l’aristocratie, s’amuse des folies mégalomanes des grands de ce monde.
Samedi chez Ardisson, il était de bon ton de moquer Massimo, ce diable boursouflé du capitalisme, comme s’il était la victime idéal. Jean-Marie Bigard, le beauf au grand cœur avec ses bouchons et ses campagnes démagogique s’est cru drôlement inspiré en donnant des leçons de vertu à l’ancien play-boy pour vieilles actrices et people.

Il faut se méfier des gentils qui ont le cœur sur la main. Massimo n’essaye pas de passer pour quelqu’un qu’il n’est pas et ne vient pas pleurer sur le service publique pour tenter de rentrer dans les frais de son DVD ou de rattraper quelques dettes chez ses créanciers pour son show mégalomane au Stade de France.

Massimo me fait davantage rire que ce ringard de Bigard, toujours moins drôle et plus puritain.
Massimo : 1. Bigard : Zéro.

Aidons Massimo à emmerder la planète cathodique, c’est tellement salvateur et plaisant dans un monde si policé.

C’est Massimo qui fait des Gala de Charité, et c’est Bigard qui fait pitié.

Allez Massimo fait un One man show sur scène.
Allez Bigard, LA FERME.

Dessin pour Le Mague : Julien ALLES

Dessin pour Le Mague : Julien ALLES