13 jours pour vivre ou mourir, interview d’Elsa Bologna

13 jours pour vivre ou mourir, interview d'Elsa Bologna

C’est un livre unique, fort , émouvant, enrichissant et intense qui navigue très subtilement entre le témoignage réel et la construction, la qualité d’écriture et l’exigence de la meilleure prose littéraire actuelle. Elsa Bologna marque une belle entrée en littérature en publiant son premier roman "13 jours pour vivre ou mourir" aux Editions Authentique Attitude. Coup de coeur de la rédaction du Mague nous avons eu envie d’en savoir plus avec son auteur Elsa Bologna. Une rencontre qui donne furieusement envie de découvrir son oeuvre qui de plus a tout pour devenir un jour, on le lui souhaite vivement, un beau film de Cinéma...




1. Bonjour Elsa Bologna, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

C’est toujours très difficile de parler de soi et je ne suis pas sûre d’être la mieux placée pour faire ça, je pense que c’est aux gens qui me pratiquent qu’il faudrait la poser. Sinon, qu’est-ce que je peux dire ?! Je suis une petite bonne femme dynamique,
enthousiaste, joyeuse, qui aime la vie, malgré toutes les difficultés semées sur mon chemin et croyez-moi, il y en a eu une sacrée dose et il y en a encore !
Je suis à l’aise dans mes baskets !
J’aime ce qui est simple, très simple, je n’aime pas les mondanités !
J’aime surtout ce qui est vrai et sans fioriture. J’ai beaucoup de personnalité et suis têtue... dans le sens où, quand j’ai une idée derrière la tête, bien souvent guidée par mes intuitions, on ne m’en sort pas ! Je suis entourée de personnes que j’aime.
J’adore mes enfants, avec lesquels j’ai la chance d’avoir de belles relations. J’aime
beaucoup de monde. J’ai la chance aussi de fréquenter des personnes qui sont sur la même longueur d’ondes que moi, du coup, j’en oublie que tout le monde n’est pas pareil.
Je suis réservée, bien qu’extravertie... silencieuse et bavarde !
En fait, je suis tout et son contraire tout dépend des situations et des personnes ! Je suis simple et complexe à la fois.
Sinon, quoi vous dire ?!
Je suis une amoureuse de la vie et des gens et j’aimerais pouvoir être un peu en vacances de temps en temps.

2. Votre livre « 13 jours pour vivre ou mourir » publié chez Authentique Attitude Editions, a un titre percutant et une couverture très attractive, il s’agit d’un roman dont il est indiqué qu’il a été écrit d’après une histoire vraie ? Alors quelle est cette subtilité ? Témoignage, littérature ou les deux mêlés ?

Oui... Le titre résume le contenu du livre, un combat entre la vie et la mort, avec beaucoup d’humour je pense.
La couverture exprime également une partie du livre... le regard vers le ciel... la notion de temps. Pour moi, ces deux moitiés d’un même visage, symbolisent réellement la vie et la mort. Roman... ce choix n’a pas été facile.

En fait c’est un témoignage, mais la manière dont il est écrit et le côté rocambolesque, font qu’on peut se dire que c’est une histoire inventée de toutes pièces ! D’où l’idée de roman. Cette histoire m’est réellement arrivée de A jusqu’à Z.
Tout était écrit à l’origine à la première personne, puisqu’elle raconte en direct et elle ne sait pas par avance ce qui va lui arriver. Même les dialogues étaient écrits.
J’ai seulement remplacé certains je par elle, pour que ça donne davantage l’impression d’une histoire...

Ce qui fait qu’on peut également croire que c’est inventé, c’est la répétition du chiffre 13 ! Mais c’est une réalité... c’est d’ailleurs celle qui m’a poussée à m’interroger...

Et puis, il y a eu les premiers retours de ceux qui ont lu, leurs interrogations... et ça m’a donné envie, que le lecteur se pose la question tout du long, de savoir si c’était vrai ou inventé. A la fin, je pense que le lecteur sait.
Et à la fin, encore des anecdotes en rapport avec le chiffre 13 !
Ce chiffre me poursuit ! (rire)....
Mais j’ai pu constater qu’ à chaque fois c’est pour un grand changement.
Une autre anecdote, qui n’est pas dans le livre et pour cause, c’est la date de ma première conférence. Le 13 octobre !
Je n’avais pas fait le rapprochement au départ.
En fait, j’avais programmé le 20.
Puis la personne qui gère sa salle m’a téléphoné le we suivant, pour m’indiquer qu’il y avait eu une erreur et que c’était la première fois que ça leur arrivait ! Le 20 était déjà réservé !
Il m’a proposé le 13, ou mi novembre.
J’ai refusé novembre, trop proche de la prochaine date début décembre, j’ai pris le 13.
C’est beaucoup plus tard que j’ai fait le lien !
Je me suis dit : « C’est pas croyable ! Encore le 13 ! Et pas n’importe lequel ! C’est le jour de l’accident, le 13 octobre !!! »
Avouez qu’il y a de quoi s’interroger ?!
Maintenant, j’espère qu’il y en aura pour tous les goûts, aussi bien ceux qui aiment les histoires vraies, les témoignages, que ceux qui sont plus littéraires. C’est un livre qui je pense peut aller dans différentes catégories selon les expériences de chacun ! Roman, témoignage, développement personnel, spiritualité, ésotérisme...

L’essentiel pour moi est qu’il puisse donner de l’espoir à tous ceux qui en ont besoin par rapport à leurs difficultés de vie et que chacun comprenne que nous sommes tous de l’amour en barre mais que nous l’ignorons .

3. En lisant votre ouvrage on peut dire qu’il y a plusieurs livres en un, c’est très complet et dense, presque 300 pages très fortes, ça commence comme un écrit de voyage d’une jeune femme et ça se termine sur les conseils de vie d’une femme de cinquante ans qui est dans le partage et la bienveillance envers l’autre ?

Oui... forcément, car je ne savais pas ce qui allait m’arriver ! J’éprouvais un tel mal-être, j’étais dans un tel état émotionnel, avec cette envie profonde de mourir et en même temps je partais en « vacances » !
Je ne sais pas pourquoi je me suis mise à écrire dès le départ !
Probablement que c’était pour ce résultat là pour en faire profiter tout le monde aujourd’hui !
J’ai été poussée à publier, poussée à aller plus loin, à force de répétitions, d’attentes de mon entourage que je me lance !
Puis, il y a eu les « amis » sur Facebook ! J’étais étonnée, surprise même de voir l’engouement et les retours !
Certains me disaient que depuis qu’ils me lisaient, ils avaient apportés des modifications dans leur vie, qu’ils allaient mieux, qu’ils étaient plus heureux, moins en colère, qu’ils avaient changé de vie...
Beaucoup se confiaient et me racontaient leurs difficultés !
Certains uniquement pour être écoutés, d’autres pour m’entendre !
Certains ont fait appel à mes services aussi, d’autres on s’est rencontrés en vrai ! Une belle découverte que Facebook, moi qui ne connaissais pas du tout !

Bref ! Ce sont tous ces retours, ces encouragement, ces remerciements pour ma présence, mes textes, puis les « A quand un livre ? » qui m’ont poussé à franchir une autre étape... C’est là que j’ai commencé à voir que je pouvais aider un plus grand nombre de personnes ! Ca a commencé à germer.
Puis, une rencontre m’a permis d’y croire en totalité et un nouveau bouleversement de vie, ce qui m’a réellement motivée et décidée à passer à l’acte pour de bon... après mon
déménagement... le 13 décembre 2016 !

Le but de cette publication n’est pas narcissique, c’est pour que chacun puisse retirer quelque chose s’il vit quelque chose d’extrêmement difficile.
C’est pour permettre de comprendre certaines choses, de les aborder d’un point de vue différent et de croire en tous les possibles.
Voilà le but de ce livre.
On ne ressort pas indemne de ce genre d’histoires. Forcément que ça change le regard qu’on a sur la vie, sur soi, sur les gens.
C’est pareil pour toutes les personnes qui ont vécu quelque chose de similaire.
J’ai décidé d’utiliser ce qui était déjà écrit... un voyage avec toutes ses péripéties, bien que là j’ai eu la dose... et il me semblait évident d’écrire ensuite ce que j’avais compris à la suite de ces expériences, les thèmes abordés étant toujours d’actualité.
Avec le temps, ça s’est affiné, complété...

Aujourd’hui, c’est l’époque pour parler de toutes ces choses.
Le nombre de fois où je suis probablement passée, pour folle, inconsciente, bizarre... et en même temps, je voyais aussi de l’admiration, de l’envie chez certains car j’ai gagné en force et en confiance intérieure.
Il est vrai que ma vie est trépidante !
Dure, mais trépidante !
Je n’ai jamais le temps de m’ennuyer !
Il y a plein de personnes pour qui il ne se passe jamais rien dans leur vie, moi... il y a toujours quelque chose !
Par moment, c’en est épuisant !
Et je demande « svp, j’aimerais un peu de vacances, un peu de tranquillité... »... à croire qu’une vie totalement paisible, ça n’est pas pour moi !
C’est pas faute de demander !
Et surtout, c’est que ça va crescendo !
Je découvre sans cesse des choses dans ce qui m’arrive ou dans l’aide que j’apporte, les combats que je mène !
Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, ma vie n’est réellement pas un long fleuve tranquille !

Je n’ai cessé de mener des combats pour la Justice !
Pour les membres de ma famille, pour moi-même, mes amis... et quelque part, je dirai aussi pour mes patients et clients, même si ça n’est pas la même énergie à déployer.

4. Personnellement j’ai été très ému par les chapitres sur la relation de l’héroïne à sa mère, ça prend aux tripes, au coeur et sans nul doute, ça marquera les lecteurs, pouvez-vous me parler de ces lignes spécifiques sur cet amour fou de la mère...

Oui, c’est rigolo... je ne savais pas que ça ferait cet effet... et les autres retours sont les mêmes... ça me touche énormément d’ailleurs !
Moi je ne m’en rends pas compte !

Là encore, ça a été écrit tel que je le ressentais à l’époque.
Des phrases courtes qui retranscrivent l’information au moment où elle est reçue.
Ça n’est pas pathos comme on dit, c’est écrit simplement.
Je dis les choses telles que je les ai ressenties, entendues, vécues.
C’est à l’image de ce que je suis... directe, je n’y vais pas par 4 chemins...
C’est peut-être ça qui fait que ça touche autant ?
C’est comme si le lecteur était dans ma tête et vivait, ressentait en même temps que moi !
Je ne me rends pas compte de ce que peut ressentir le lecteur quand il lit ce passage... maintenant je pense que toute personne qui aime sa mère, son père, son frère, sa soeur ou peu importe qui dans le fond, peut ressentir l’amour que j’éprouve. Si ça interpelle autant... c’est que ça sonne juste, chez toute personne qui aime et est dans la souffrance ou la perte. Est-ce que c’est un amour fou ? Je ne sais pas.
Ma mère était un pilier, tout comme mon père.
Je l’ai eue pour exemple en tant que femme. Extrêmement féminine, avec beaucoup de charme et de caractère. Elle ne se laissait pas faire. Elle avait quelque part confiance en elle, dès l’instant où il était question de Justice, j’ai pris d’elle...
Pour moi c’est simplement l’amour d’une fille pour sa mère ou l’amour que j’éprouvais pour mon père ou que j’éprouve pour mon frère, ma soeur, mes enfant, mes nièces...
En fait j’aime de manière forte je pense... quand j’aime, j’aime... il n’y a pas trop de distinction entre la place de chacun... c’est pour ça d’ailleurs que j’ai toujours pensé que la famille était celle qu’on se créait, avec les gens qu’on aime, avec lesquels on a de vraies relations.
J’avais un attachement à ma mère et à mon père depuis l’enfance, des liens solides. J’aimais mes deux parents et je m’entendais bien avec les deux.
Peut-être que si mon père avait été le premier, j’aurais éprouvé le même vide intérieur ? Je ne sais pas.
Ça s’est passé comme ça.
C’est sûr qu’ensuite, toutes les autres pertes je les ai vécues différemment... j’ai aimé chaque personne fortement ou normalement je dirai, mais je n’avais plus, je n’ai plus eu le même regard face à la mort, j’étais tranquille...
Il y a un décès qui m’a quand même bouleversée beaucoup plus tard car c’était un suicide ! C’est pas la mort en elle-même... c’est le suicide...
Ça été un choc violent ! D’autant plus que je l’ai pressenti là encore... Mon corps a fait un bond d’un mètre cinquante quand j’ai appris la nouvelle !
J’étais en colère parce que la personne ne m’avait pas dit au revoir.
Je savais qu’elle voulait se suicider c’était ok avec ça car elle avait ses raisons, son âge... elle m’avait souvent préparé à cet acte qu’elle allait commettre.
Au début, je refusais.
Puis je me suis mise à sa place et j’ai compris pourquoi et je me suis dit qu’elle avait le droit de décider pour elle.
Mais il y avait une promesse qui n’avait pas été tenue.
Me prévenir et me dire aurevoir juste avant.
Elle ne l’a pas fait... elle m’a seulement écrit et laissé des écrits sur place...
Je lui en ai voulu... d’un coup ma vie n’avait plus de saveurs car j’avais vécu le plus absolu, le plus haut, le plus beau, le plus connecté... pas une absence d’entrailles comme dans le livre mais une réelle inutilité à poursuivre... je me suis dit que je resterai pour mes enfants, mais je me disais que ma vie allait être bien fade car j’étais montée trop haut ! Puis la vie, s’est chargée une fois encore de me ramener...

5. Vous avez une grande facilité écriture, vous alternez plusieurs styles et la construction de ce livre est très habile, très maitrisée et très ambitieuse, vous avez toujours su que vous étiez un Auteur avec un grand A ou vous l’avez découvert en accouchant de ce livre ?

Là aussi c’est rigolo ! Non, je ne savais pas, ne sais pas et ça me touche d’entendre ça !
La fille qui « n’avait aucun style rédactionnel ! »
Je ne le crois pas pour autant, car je ne comprends pas ce qui fait dire ça en fait.
Je ne suis pas compliquée !
Je vis, je ressens, je pense et j’écris, c’est aussi simple !
Je ne cherche pas à faire joli ou autre.
C’est comme quand j’écris sur Facebook, je le fais en direct. Quand j’ai quelque chose à dire, hop ça sort.
Je ne sais pas inventer !
Je ne sais écrire que ce que j’ai vécu.
Pourquoi c’est aussi vivant ? Je n’en sais rien !
Et surtout, ce sont les autres qui m’ont poussée à publier !
Ça fait des années que j’entends ça !
Mais je ne voyais pas ce qu’il y avait d’exceptionnel dans ce que j’écrivais !
Je ne le vois toujours pas d’ailleurs !
Alors c’est surprenant et c’est une belle surprise !
J’ai la chance d’avoir les mots et de ne pas avoir peur de m’exprimer, que ce soit par écrit ou oralement.
Ce qui m’a souvent été renvoyé, c’est l’authenticité...
Les gens sentent que je parle vrai.
Je pense que c’est ça qui touche et parce que la manière dont j’écris est accessible à tous. Alors c’est sûr, c’est pas commun !
A 23 ans, je suis allée à trois rdv avec un psychanalyste parce que j’avais un problème dont je ne trouvais pas la réponse !
Je lui ai dit que s’il acceptait que je ne sois pas là allongée sur un divan parce que j’analysais très bien les situations, mais que là, j’avais besoin d’aide pour trouver une réponse qui me manquait, j’étais prête à venir. Il a accepté !
Il m’a demandé d’écrire mes rêves et de revenir avec. Quand je lui ai lu ce que j’avais écrit, il est resté ébahi ! Il m’a dit : « Vous savez, vous avez un réel talent d’écriture ! Vous devriez écrire ! »
J’ai pensé qu’il disait ça à tout le monde, il a assuré que non !
Alors j’ai fait lire ce que j’avais écrit, à celui qui est devenu ensuite mon mari et le père de mes enfants, il m’a répondu : « On dirait du Boris Vian !!! »
Là, j’ai cru le psychanalyste !
Néanmoins, je ne savais pas ce que je pourrais écrire pour faire un livre !
J’avais à cette époque l’idée d’écrire sur la vie de ma mère, de mes parents... j’ai beaucoup écrit...
Là où vous voyez de la maîtrise, de l’ambition... il n’y a rien de tout ça me concernant. Je ne calcule pas quand j’écris. Je pense, j’écris, c’est comme quand je parle.

6. Avez-vous conscience que ce livre est très proche d’un scénario de long métrage ?

Ce serait l’apothéose et un rêve qui deviendrait réalité !

C’est vrai... à chaque fois que j’ai raconté cette histoire, on me disait «  : « Mais c’est un vrai film ! ».

Ma fille dernièrement quand j’ai retrouvé ce carnet...
Je lui ai lu l’histoire, on riait et elle m’a dit la même chose : « On dirait un film ! » Moi ça me fait penser à « Et si c’était vrai » de Marc Lévy.
Oui, c’est vrai que ça pourrait très bien être un film. Si Spielberg est dans le coin ou un autre... (rires) Ce serait génial !
D’autant que mon but final, oui, oui, il y en a un en dehors de donner espoir aux lecteurs c’est de récolter des fonds, pour une association que j’ai créée « Les enfants des étoiles » ! Alors un film, un beau film, serait une consécration et un voeu qui se réaliserait pour d’autres que moi !

7. Avez-vous déjà d’autres projets littéraires ?

Oui... pas le même genre, pas un récit...
J’ai de quoi écrire trois autres livres... en fait le contenu est écrit, il me reste à structurer et à prendre le temps de le faire... car je cours après le temps tout le temps !
Je dors très peu, je suis à la tâche de bonne heure, presque non stop, je m’épuise aussi à force et je n’ai pas le temps de tout faire car je ne m’occupe pas que de moi mais suis aussi là pour mes proches, mes enfants, mes amis, mes chats, mes patients... J’ai beaucoup de choses à gérer en même temps !

Quand je disais que ma vie n’était pas un long fleuve tranquille ! C’est une réalité !
Mes autres écrits sont davantage en lien avec la fin de ce livre, des problématiques de vie, des émotions, des sentiments, des compréhensions, des clés... et surtout de l’amour ! L’amour de soi et l’amour à deux, les relations...
Ces futurs livres sont davantage de l’auto-coaching.
Ils mélangent développement personnel, psychologie, spiritualité, coaching.
Tout part toujours d’un vécu, le mien directement ou à partir de mon entourage, mes patients, mes clients...
Dans le fond, nous avons tous les mêmes problématiques, les mêmes émotions !
Il est davantage question de ça et de comment dépasser ce qui nous empêche de vivre heureux.
C’est d’ailleurs ce qui me pousse à écrire.
Parce qu’on me le demande en fait !
Sans quoi il n’y aurait pas d’intérêt.
Je n’ai pas besoin de ça pour exister.

8. Parlez-nous de votre travail spécifique de coaching ?

Là encore ce sont les retours qui m’ont donné des ailes pour réaliser ce que je viens de créer et finaliser.
J’entendais souvent : « Tu es une super coach ! » je ne savais même pas ce qu’était un coach, hormis dans le milieu sportif !
Je disais, moi c’est la psychologie et le bon sens avant tout.
On me disait : « Mais tu ne réalises pas le pouvoir que tu as et l’effet que tu fais ! ». Non, certes !
Alors je me suis formée au coaching de développement personnel et professionnel, en individuel, et en groupe.

Comme je ne fais rien pour obtenir du pouvoir ou de la reconnaissance, je pense que c’est pour ça que ça passe !
Mon principal intérêt c’est l’autre et comment je peux lui venir en aide quand il fait appel à moi.
Ma seule priorité est qu’il puisse sortir de ses problématiques et voir l’amour en lui pour le découvrir autour de lui !
C’est ce que je fais en individuel.
J’ai plusieurs cordes à mon arc, en dehors de la psychologie, du psychocorporel, du coaching, des constellations systémiques, du travail énergétique... je pratique et je forme à la chromothérapie.

J’ai pris la relève de Jean-Michel Weiss, qui m’avait désignée pour prendre sa relève....
Ces pratiques mélangées à mon intuition, mes perceptions, donnent de beaux résultats.
Ça m’a donné l’dée de créer un accompagnement en développement personnel collectif, sur une durée de 1 an.
Cet accompagnement tient compte de tous les aspects ; émotionnel, physique, intellectuel, vibratoire, énergétique...
La personne est abordée et « travaille » sur tous les plans...
Il y a des séminaires de deux jours avec moi, des soins en chromothérapie, du coaching individuel, de l’ostéopathie, des massages intuitifs, du coaching sportif, du cardio boxing... Dans ce magnifique projet, il y a 10 autres professionnels qui m’accompagnent durant l’année, chacun avec sa spécialité. C’est complet !

Et l’apothéose c’est un voyage dans le désert... et pour ceux qui veulent aller plus loin se former en chromothérapie.
Si avec tout ça bien dosé, la personne ne découvre pas qui elle est et n’apprend pas à
s’aimer, je jette l’éponge !
Mais je sais que ça marche, puisque je l’ai fait en individuel !
Même avec les jeunes !
Les amis de ma fille de 23 ans me suivent dans cette aventure depuis le début...
Il y a quelques années j’en ai emmené certains dans le désert, pour faire un travail sur eux... ils s’en souviennent encore...
Bref ! J’ai appelé ce projet : Authentique Attitude.

9. Quelle est la phrase personnelle ou citation qui est votre crédo, qui correspond à votre philosophie ?

La vie est trop courte pour s’embêter avec des broutilles !
Tout peut s’arrêter du jour au lendemain !
Et, tout est possible !

10. Je vous laisse le mot de la fin chère Elsa.

C’est une belle aventure qui commence et je pense que tout est juste !
Alors si le succès doit venir par ce biais il viendra, mais surtout ce que j’espère, c’est que mes écrits en aideront plus d’un et que chacun trouvera la force en lui de dépasser la situation qu’il vit car je crois dur comme fer que tout est possible dans la vie.
Et pour que cela soit, il n’y a qu’une solution : l’Amour.
Merci à vous pour cet interview.

13 jours pour vivre ou mourir, Elsa Bologna, Authentique Attitude, 275 pages, 18 euros

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