Gérard Oberlé, lauréat du Prix Erckmann-Chatrian

Gérard Oberlé, lauréat du Prix Erckmann-Chatrian

Gérard Oberlé est l’heureux triomphateur de l’édition 2004 de ce Prix régionaliste, dans le bon sens du terme.
Ce personnage de roman, monumental et talentueux, reçoit ainsi une récompense bien méritée. Cette première reconnaissance augure déjà l’arrivée de nombreux autres prix dans les années à venir pour cet auteur iconoclaste et généreux. Cet « animal fragile » qu’il nous fait aimer et défendre. Faire connaître au plus grand nombre.

Le prix Erckmann-Chatrian, fondé en 1925, est dit « le Goncourt Lorrain ». Il est décerné chaque année à une œuvre imprimée et éditée, en prose (roman, contes, nouvelles, etc...), et de préférence sur un sujet lorrain.

Son auteur doit être d’origine lorraine ou résider dans l’un des départements lorrains (Moselle, Meurthe et Moselle, Meuse, Vosges), ou traiter d’un sujet lorrain.
Ce matin avait lieu à Pont à Mousson et plus précisément à l’Abbaye des Prémontrés, un monument du XVIII ème siècle, la remise des diplômes littéraires offerts par un Jury lettré et zélé.

Un décor historique pour un livre qui, quelques jours seulement après sa sortie chez Grasset, est un classique. Un ouvrage hors norme, précieux, fantasque un O.L.N.I (objet littéraire non identifié) qui faut posséder et chérir, mettre en bonne place dans sa bibliothèque.
L’écrivain Philippe Claudel (« les âmes grises ») était l’homme orchestre de cette remise de prix de haute tenue et a accueilli cet écrivain qu’il admire depuis de nombreuses années sur sa terra Lorraine. Retour aux sources pour le bibliophile exilé dans son Manoir du Pron (Morvan) .

Un bel hommage textuel a été rendu à Gérard Oberlé lors d’une allocution d’une rare qualité en préambule de la remise du Prix. Un panégyrique de circonstance. Subtile, cultivé, pertinent et drôle, taillé sur mesure pour l’ogre Oberlé, l’homme aux mille vies énigmatiques, le voyageur perpétuel du monde des Lettres.

Bravo Gérard.

« Retour à Zornhof » (Grasset)
Photographie : Frédéric Vignale

Merci à Mario Salis pour sa présence amicale.

« Retour à Zornhof » (Grasset)
Photographie : Frédéric Vignale

Merci à Mario Salis pour sa présence amicale.