Le complexe d’Œdipe du Front National

Le complexe d'Œdipe du Front National

La présidente du Front National est-elle condamnée à tuer son père ou ce père vient-il, une nouvelle fois, de se tuer lui-même, en emmenant dans sa chute effrénée tous les membres du parti de la droite nationale et populaire, pour se crasher en beauté dans un suicide collectif… A se demander si le patriarche du FN ne souffre pas du syndrome de Lubitz !

Qu’on apprécie ou pas ce parti, il est grand temps de lui couper la tête fondatrice et historique pour l’assainir. Cet ancien refuge pour les nostalgiques de la collaboration pétainiste et négationniste, les partisans de l’OAS et de l’Algérie Française, les crânes rasés des mouvements Occident et Ordre Nouveau, est devenu désuet et plus qu’infréquentable.

Autrement dit Marine est condamnée, par l’oracle, à tuer Jean-Marie, pour ne plus cautionner les thèses sordides de son paternel… Son destin politique est à ce seul prix-là.

Et puis, autre urgence et non des moindres, changer le nom de ce mouvement. Le bon Maître Gilbert Collard n’a jamais voulu adhérer au Front National et il a eu mille fois raison, préférant siéger comme Député, avec la belle Marion, sous l’étiquette du Rassemblement Bleu Marine. Lorsqu’on prétend aimer la France, on ne peut aimer que la France libérée par le Général de Gaulle et ses alliés. Prétendre que Pétain n’était pas un traitre revient à dire qu’on aimait la France lorsqu’elle était aux mains criminelles de l’ennemi nazi et qu’on cautionnait la politique de déportation et d’extermination des français juifs.

Convoqué devant le bureau politique pour audition et explications, le « vieux menhir » risque bien de chanceler et de se briser, avant sa mise à la retraite d’office, pour propos incohérents et sénilité mentale.

Écrit par Philippe Chauveau-Beaubaton