On a beau nous dire tout ce qu’on veut, cette ordure n’a aucune circonstance atténuante, d’autant qu’il savait ce qu’il faisait et avait toute sa tête, au moment de son choix morbide, car il a bien su verrouiller la cabine, garder le cap et déprogrammer manuellement l’ordinateur de bord pour entamer la mortelle descente de l’avion vers le point d’impact.

Il savait très bien qu’il était, à ce moment précis, aux commandes d’un appareil transportant des touristes entre l’Espagne et l’Allemagne. Tout a été froidement calculé et sa désinhibition lui a permis d’effectuer ce génocide, ce crime contre l’humanité dont il est le seul auteur machiavélique ne cessant de mentir sans cesse tant à son employeur, qu’aux médecins et à son entourage amical, familial et professionnel, tout en se mentant à lui-même sur son avenir de pilote mythomane souffrant aussi de sa propre folie orgueilleuse des grandeurs.
Qu’on arrête de nous parler de cette ordure et que l’actualité se focalise enfin sur le sort tragique des victimes, des enfants, des lycéens, des vacanciers, de tous ces pauvres gens qui ont embarqués dans ce gigantesque cercueil volant, laissant derrière eux des femmes, des maris, des parents, des enfants et des enseignants brisés à tout jamais.

Qu’on nous relate plutôt le courage exemplaire de ces femmes et ces hommes qui participent aux recherches et à l’identification des victimes, dans des conditions très rudes et qui sont confrontés à ce que nul être humain ne devrait voir… Comment ne pas être marqués à vie, par de telles images d’horreur ?