FORCE EST DE CONSTATER

FORCE EST DE CONSTATER

Vous auriez tort de le prendre sur ce ton !
- mais Madame force est de constater que...
"Je me suis surpris moi-même dimanche dernier car ma paire de couille et ma bite ont voulu enculer ma copine !"
J’ai écrit cette phrase sans trop réfléchir...

...et force est de constater qu’elle n’est pas bien écrite.

j’aurais pu commencer par :

J’ai eu brusquement l’envie, tenace, de sodomiser avec Gomorrhe ma copine, dimanche dernier, surprenant non ?

ou encore par :

Multitude de petites miettes organiques s’étaient mises en route sans mon feu vert vers le sens interdit.

Peu importe, bien ou mal écrite cette envie de miettes sur la routes, m’a perdu.

et force est de constater que :

- Je n’ai plus de copine.
- plus copine.
- no copine.
- copine niet niet !

Mais enfin, bon dieu, l’envie d’enculage constitue t’elle vraiment la cause, l’amorce de la chute, le fin mot de l’histoire ?

Force est de constater que oooooooouui.

Mon cerveau ce week-end a , force est de constater, atteint une limite certaine, en matière de question amoureuse.
de la même façon qu’un trou du cul peut éprouver le sentiment de l’inutilité .

Tel un super ordinateur, mon gros intestin du dernier étage a calculé à toute vitesse pas moins de 1522 probalités de rupture.

Et force est de constater qu’il a bien perdu son précieux temps ce gros con et qu’il aurait pu travailler sur d’autres sujets bien plus primordiaux que la perte d’une copine !

Mais enfin, quand même merdre, comment se fait-il que chaque fois que j’ai une copine elle me quitte pour des raisons qu’elle-même est bien incapable de formuler.

Rendez-vous compte ! A chaque fois le même scénario : "Le Mépris" de Godard,
se reproduit mécaniquement.

FORCE EST DE CONSTATER QUE :

Petit a : Je rencontre une créature, je la drague mollement car je suis extrêmement timide.

Petit b . Elle me saute dessus, elle m’épingle.

Petit c : La coopération se passe, on ne peut mieux. : Elle n’a jamais rencontré quelque-un d’aussi charmant, attentionné,ouvert et intelligent, et moi je n’ai jamais rencontré une fille aussi espiègle, pleine de vie et... intelligente ? N’allons quand même pas trop loin !

Petit d : Elle me propose d’avoir un enfant ! Au bout de trois mois c’est quand même pas mal non ?

petit e : Je plane, je fais des plans, je suis amoureux.

Petit f : Le dimanche matin elle a quelque chose à me dire d’important .

Petit g : c’est fini .

En général, force est de constater que l’annonce de la rupture se produit inopinement à l’entrée de l’hiver :
le moment ou je suis le plus fort psychologiquement.
La pluie commence à tomber sans discontinuité et il fait froid et humide : le climat idéal pour garder la tête froide.
Alors, force est de constater que ces salauds de roumains redoublent de puissance sonore dans le métro !

De part ma petite expérience et ayant recueilli plusieurs témoignages de potes, force est de constater que les ruptures se produisent presque toujours en fins de saisons et plus
particulièrement quand toutes les conditions climatiques sont réunies pour accueillir à bras ouverts une belle déprime.

Force est de constater que l’été, en effet c’est chaud, c’est moite, c’est érotique, c’est plein de mots qu’on ne pense qu’à moitié, c’est bon pour le sexe alors on va attendre un peu pour se larguer.
Autant en profiter à donf !

Mais revenons à mes moutons :
pourquoi les filles me quittent-t’elles inopinement comme une erreur 404 ?

- Mauvaise haleine ?

- Pieds qui puent ?

- Tics et toques nerveux ?

- Je parle la nuit et je révèle des choses ?

- Je suis moche comme un poux ?

- Je me tiens mal ?

- Je suis con comme deux valises ?

- je met un point d’honneur à ne JAMAIS faire la vaisselle ?

- Je laisse traîner mes slips sales ?

- Je suis méchant ?

- Je suis égoiste ?

- Je suis un intellectuel chiant ?

et bien force est de constater que ça serait trop simple.

La raison avouée est que .....