Pétition : Des soins pour Robin Richard, le jeune foudroyé

Pétition : Des soins pour Robin Richard, le jeune foudroyé

Robin a été frappé par la foudre en 2007. Il a besoin de soins adaptés à sa pathologie. Le manque de soins appropriés entraîne une irrémédiable dégradation de son état de santé. Une pétition en ligne peut être signée. https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/des-soins-pour-robin-richard-le-jeune-foudroy%C3%A9


Qui est Robin ?

Robin, est un enfant qui a eu la malchance de partir avec son frère jumeaux Maxime tous deux âgés alors de 14 ans à peine, en sortie scolaire, organisée par leur collège - le Collège Simone de Beauvoir à Vitrolles - « la traversée du département en VTT ».

Deux jours après le départ pour cette aventure, le 29 mars 2007, dans la commune de Trets (13), alors que Robin venait de gagner la course du jour, il fût frappé sur la tête par un seul et unique coup de foudre, entendu à plus de 20km de là, le laissant sans vie.

Le choc de foudre qui l’a traversé de la tête aux pieds est incroyable de puissance entre 400.000 et 2.000.000 de volts, 30.000°, entre 30.000 et 300.000 ampères, il est alors projeté sur plus de 10 mètres sur le bord d’une falaise, où son frère Maxime le retrouva. Max Blanc le professeur organisateur, pu alors immédiatement pratiquer la réanimation et le ramener à la vie en attendant les secours.

Arrivé à La Timone, Robin est Vivant ! Il a survécut à un tel accident, mais il est dans un coma très profond et brûlé sur tout le trajet de la foudre et dans un état jugé sans espoir par le corps médicale qui harcèle les parents pour le « débrancher »

Contre l’avis de ces médecins, les parents refusent d’achever leur fils et la commence un long combat pour la vie !

Les parents ne baissent pas les bras, ils font chaque jour le voyage jusqu’à Hyères (83) à 120 km de leur domicile pour stimuler Robin et essayer de le sortir de ce coma.
Et au bout de 8 mois, Robin sort du coma.

Mais le corps médical, très embêté et probablement vexé par ce rebondissement va tout faire pour empêcher cette évolution, allant même jusqu’à lui casser le bras, niant cette superbe avancée de Robin.
Les parents, Annick et Bruno, bien décidés à prouver que Robin est sorti du coma, doivent même faire une grève de la faim pour que Robin ait des examens pour le prouver. Et le Professeur Tardieu de Bicêtre à Paris leur donnera raison.

Au bout de deux années, après d’intenses souffrances, de combat, de travail de la part de Robin et de ses parents, frère et sœur, sur l’intervention de plusieurs personnalités telles que Mme Roselyne Bachelot-Narquin alors Ministre de la santé, Serge Dassault, ou bien Gilbert Collard, l’avocat et ami des parents, relayé régulièrement par les médias tels que le célèbre journal La Provence ou bien Radio Maritima, et soutenus par un nombre croissant d’amis de tous horizons et biensûr l’Association Robin RICHARD, Robin est enfin transféré à Marseille.

Mais, il est très difficile de faire admettre au corps médical qu’il se trompe. Robin restera encore deux ans dans ce centre de Marseille sans soin de kiné et maintenu au lit jusqu’à 16h et recouché à 17h. La seule obsession du chef de service est quand est-ce que Robin va rentrer chez lui, à tout prix. Pourtant, Robin progresse avec le travail de ses parents, il tient maintenant debout avec de l’aide.

Annick et Bruno RICHARD, excédés par l’attitude encore une fois des médecins, font appel à Monsieur Eric Diard alors Député et Monsieur Xavier Bertrand, alors Ministre de la Santé, qui les entendent et leur viennent en aide.

Le Ministre très touché par la situation décide de prendre Robin et de le changer immédiatement de centre, de le faire venir à Paris pour le faire opérer de la bouche qu’il a de bloquée depuis l’accident, puis qu’il soit pris en charge dans un centre afin qu’il ait enfin des soins adaptés.
Enfin le 10 janvier 2012, Robin décolle pour Paris.
Le 8 mars 2012, comme prévu, Robin est opéré de la bouche avec succès par le célèbre Professeur Lantièri, à l’Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris, mais les élections présidentielles arrivent et le programme de soins initialement prévu est stoppé.

Et Robin est à nouveau laissé à l’abandon par le corps médical qui se moque royalement de son état et des soins qu’il devrait avoir, le laissant chaque jour dans des souffrances indescriptibles.

Mais les parents ne lâchent rien et sont même obligés de refaire 2 grèves de la faim devant le Ministère de la Santé de Mme Marisol Touraine pour se faire entendre et pour que l’on reprenne les soins prévus

Pourtant Robin continue de progresser avec uniquement l’aide de ses parents…

Aujourd’hui, Robin se trouve pour une durée de 3 mois (règle du centre réservée à Robin, encore un traitement de faveur...) dans le centre de rééducation de Coubert (77), où il a un peu plus de soins, mais pas encore assez, environ 2 à 3 heures de kiné réelle par semaine. Il est bien traité. Il attend une nouvelle intervention pour sa bouche pour finir le travail abandonné par le Professeur Lantièri pour des raisons très discutables.

Les parents pour faire connaitre son histoire et dénoncer toutes les dérives et l’immobilisme, voire même la mauvaise foi du corps médical, ont décidés d’écrire un livre « Robin, le jour où le ciel se déchira » aux Editions Jacob-Duvernet.

En avril 2013, Marisol Touraine ainsi que François Hollande, courriers à l’appui, se sont engagés à ce que Robin puisse disposer de soins adaptés à sa pathologie.

A ce jour, ces écrits ne restent que de vaines promesses puisque rien n’a changé dans le programme des soins qui lui sont prodigués.


Pour que ça change

Son père a entamé depuis le 29 juillet, une grève de la faim, d’hydradation et de prise de traitement cardiaque.

Un minimum d’hydratation étant nécessaire, il s’octroie 3 à 4 cafés par jour additionnés de 3 sucres, pour pouvoir tenir le coup.

Cette pétition a pour but de faire réagir le Président de la République ainsi que la Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, afin que Robin soit enfin soigné comme il devrait l’être.

Parce que nous attendons de nos gouvernants qu’ils respectent leurs engagements, surtout lorsque ceux-ci sont écrits.