Jean-François Copé, « la vierge effarouchée » de l’UMP

Jean-François Copé, « la vierge effarouchée » de l'UMP

Pauvre Jean-François Copé, il n’a vraiment pas de chance et le mauvais sort semble s’acharner sur le Chef de l’UMP. Aurait-il été marabouté, voire submergé par la vague du Rassemblement Bleu Marine, pour se retrouver sur le même rivage et juste à côté de ce bon vieux Gilbert Collard, sur les bancs de l’Assemblée Nationale.

En fait, c’est juste le destin lié seulement à la logique de l’ordre alphabétique car après les premières lettres « Col » de Collard, on ne peut trouver que les suivantes avec « Cop » de Copé… « Etonnant, non », aurait dit Monsieur Cyclopède !

Jean-François Copé, grand démocrate devant l’Eternel et champion de la langue de bois, même s’il s’en est défendu dans son livre aussi chiant que la mort « Promis j‘arrête la langue de bois », n’a aucune classe, aucun savoir-vivre et pas même un soupçon d’éducation pour avoir snobé Marion Maréchal-Le Pen, la benjamine du Palais Bourbon, en refusant de lui serrer la main devant l’urne pour élire le Président de l’Assemblée et en l’évitant comme si elle était porteuse de la peste ou d’une maladie hautement contagieuse. Les Députés Christian Estrosi et Henri Guaino ont fait preuve, eux, de politesse et de courtoisie, en saluant leur jeune collègue, et n’en sont pas morts pour autant.

Pourtant Jean-François Copé ne s’est pas gêné, par le passé, pour en serrer des mains dégueulasses, grasses, moites et parfois pleine de sang, sans oublier celles de certains faux-derches avides de pouvoir et de reconnaissance.

Voilà qu’il nous joue les vierges effarouchées, le beau Copé. Il est même plus expressif que le mime Marceau lorsqu’il exprime le dégoût et l’indifférence, dans la même scène. Il voudrait nous faire croire qu’il n’y a jamais eu d’alliance ou de rapprochement entre l’UMP et le FN. Pourtant, si Nicolas Sarkozy a gagné les Présidentielles de 2007, c’est en prenant à son compte la majorité des voix de Jean-Marie Le Pen et cependant Copé n’a pas boudé cette victoire. Mais, lors des Présidentielles et des Législatives de 2012, le vent a tourné et l’électorat Frontiste n’a pas voulu être trompé une seconde fois, par de vaines promesses restées sans lendemain. C’est la raison pour laquelle l’UMP se divise à présent, avant d’éclater ou de disparaître demain.

A force de se foutre du bon peuple de France, la sanction tombe parfois comme le couperet de la guillotine et les impudents finissent par subir l’ultime punition de leur défaite, en se retrouvant parfois à côté de Gilbert Collard à qui on serrait hier une main généreuse et qu’on boude aujourd’hui, comme un enfant le ferait soudainement devant un jouet qui ne semble plus lui plaire.

Le « casse-couille » est à côté de vous, Monsieur Copé, et il n’a pas fini de vous exaspérer.