Rebecca Wengrow et le désespoir des heures de pointe

Rebecca Wengrow et le désespoir des heures de pointe

Rebecca Wengrow aime les chats mais pas seulement ! Comme beaucoup d’écrivains, Rebecca trouve peut-être ses sources d’inspiration dans les yeux et les ronronnements de ses félidés, lesquels lui apportent une certaine sérénité dans son écriture.

Dans cet ouvrage, agréable à tenir en main, les sept nouvelles abordées sont tellement captivantes qu’elles se lisent d’une seule traite.
L’auteur semble nous livrer ses réflexions de femme dont le seul moteur est l’amour, ainsi que ses angoisses de mère célibataire.
« Le désespoir des heures de pointe » est en fait le titre du livre et de la quatrième nouvelle.

Cette écrivain a le don de nous inviter dans son voyage intérieur, comme pour nous forcer à nous regarder plus profondément, en nous trouvant une vague ressemblance avec son vécu et ses pensées profondes.
L’écriture est plaisante, aérée et subtile, bien que parfois contrariée par une certaine morbidité latente.

Au détour de certains mots ou au carrefour d’une ligne, on pourrait croire que la phrase employée est une sorte d’exutoire à sa souffrance interne de femme entière, lui évitant ainsi de sombrer dans la folie ou le suicide, comme si elle nous livrait des mots pour apaiser ses maux.
Bien plus qu’un simple carnet de bord ou qu’un journal intime, ce livre autobiographique est un journal de vie savoureux.
Son amour maternel, presque étouffant, la ferait presque ressembler à une « Mama Italienne » directive et protectrice ou à une « Mère Juive » chaleureusement excessive.

Sa description très imagée et cependant réelle des transports, aux heures de pointe, nous procure une sorte de malaise. Ne serions nous qu’un peuple de fourmis laborieuses ou de simples bestiaux qu’on transporte vers notre lieu d’exécution, dont seul notre patron connaît la finalité. Une seule et même destination : LE TRAVAIL. Comme le mentionne Rebecca : « Le seul moyen d’oublier qu’on va mourir, c’est de se tuer à la tâche ».
Et pourquoi ne pas se laisser vivre, dans cette douceur identique à celle des bords de Marne et de la poésie de Dame Nature évoquée par Rebecca.

Pour commander le livre

http://www.bestseller-consulting.com/rebecca-wengrow-le-desespoir-des-heures-de-pointe-bsc-publishing-editions-xml-261-757.html