L’HOSTELLERIE DE LA VALLEE A FUMAY

L'HOSTELLERIE DE LA VALLEE A FUMAY

L’Hostellerie de la Vallée, à Fumay dans le Département des Ardennes, vient de changer de propriétaires depuis le 1er mars 2011.
Mimi et Antoine Douchamps, connus honorablement sur la commune, décident d’y installer leur fille Annabelle et ces gens-là ont l’art du bien manger et du bien recevoir dans la peau.

C’est un mois plus tard, le vendredi 1er avril 2011, en compagnie de quelques bons amis gastronomes et fins gourmets, dont le très connu et incontournable Jacques de Suray-Chopin surnommé amicalement « Papa Schultz » pour sa bonhommie, sa carrure et son goût des bonnes choses, que nous décidons d’aller nous attabler dans cette auberge afin de tester ce qu’on y propose.
Antoine Douchamps accueille ses clients habituels comme ceux d’un soir, avec sa belle bouille sympathique et son sourire avenant, pendant que sa femme Mimi s’affère autour des tables en restant à l’écoute de tous.
Grâce à ce couple généreux, il règne ici une ambiance chaleureuse dans laquelle on ne peut que s’épanouir en se sentant tout de suite à l’aise. C’est l’hospitalité des gens de l’Ardenne qui possèdent un caractère bien trempé de sanglier, mais un cœur aussi chaud que celui des Ch’tis, alors « Bienvenue dans la Pointe » comme on dit par ici.

Outre la chaleur humaine, on retrouve à l’intérieur de ce lieu une cuisine simple mais authentique et de bon goût. Plats classiques ou du terroir Ardennais sont proposés au menu ou à la carte. Un petit détour, par la merveilleuse charcuterie du Pays et autres cochonnailles locales, est à envisager avant de poursuivre sur des viandes goûteuses à souhait qui proviennent d’élevages locaux.

Après une coupe de bon Champagne qui nous ouvre l’appétit, certains optent pour un saumon fumé et son pain toasté pendant que d’autres s’attardent sur des plaisirs plus terrestres. Les filets de ce poisson sont épais et d’une exceptionnelle fraîcheur.

Une entrecôte large et épaisse de bœuf, à la chair bien persillée et tendre comme rosée, semble ravir l’ami Jean-Pierre pendant que Claudine, Fred et moi-même nous contentons de remarquables côtelettes d’agneau au thym et à l’ail accompagnées de pommes-de-terre frites dorées et croustillantes, tandis que le beau Jacques s’enivre des parfums envoûtants d’une andouillette à la ficelle en cassolette cuisinée à l’ancienne et au four comme savaient si bien le faire les dames d’antan, lesquelles laissaient aussi mitonner doucement de bons petits plats sur le bord des cuisinières à bois, jusqu’à embaumer les pierres et les poutres de nos maisons d’agréables senteurs d’oignons et de rôtis revenus dans du saindoux.

Un Saint-Nicolas de Bourgueil, léger et gouleyant, vient accompagner agréablement notre repas.

Nous terminons sur une petite note sucrée, avant de recevoir la note qui n’est pas salée puisque nous restons sur des prix très raisonnables et à la portée de tous.

Une étape honnête sur cette route nationale 51 qui vous mènera, sans encombre, jusqu’à Givet.