VIRGINIE EFIRA LA MONGOLE

VIRGINIE EFIRA LA MONGOLE

Grandiose rendez-vous en terre inconnue, que celui proposé par Frédéric Lopez le mardi 14 décembre 2010 à 20h35 sur France 2, en compagnie de la Belge Virginie Efira, dans ce voyage que nous ne pourrons oublier de sitôt.

Certains prétendent que cette magnifique jeune femme manque totalement de profondeur et pourtant la belle animatrice et actrice est bien loin de ressembler à une potiche et d’être superficielle.

Virginie est fascinante de finesse d’esprit et il fallait la voir chevaucher sa monture, dans les plaines de Mongolie, parmi l’ethnie nomade Tsaatan, laquelle effectue la transhumance en montant sur le dos des rennes qu’elle élève.

Belle complicité pleine d’authenticité, de douceur et d’humour avec le Mongol Ganbat et sa petite famille.

Virginie Efira nous étonne par son sens de la répartie et sa personnalité. Elle ne se force pas, ne joue pas et c’est une vraie gentille qui ne se prend pas au sérieux.

La communauté Mongole des Tsaatan est toute petite. Ces gens semblent heureux de vivre sans cette notion de confort que nous connaissons tous. Ils chassent quelques gibiers pour subsister. Le peu qu’il possède représente pour eux un bonheur incommensurable. Un bon feu de bois, un peu de thé, du riz, une nuit dans la neige et à la belle étoile en compagnie de leur Chaman qui les invite à communier avec les esprits de la Nature via un arbre sacré suffisent à participer à leur épanouissement quotidien.

Cette vie dans le froid et la neige ne correspond pas à notre culture et pourtant elle est riche de valeurs fondamentales qui nous font tant défaut dans nos civilisations modernes.

Ces deux semaines de partage n’ont certes pas été toujours très faciles à vivre et pourtant Virginie Efira a su s’adapter à ce mode de vie plutôt rude, dans l’inconfort, la fatigue, le changement de nourriture, le manque d’hygiène intime, sans oublier le passage par le fait douloureux de se retenir d’effectuer ses besoins naturels, sans pouvoir s’isoler du petit groupe pour se libérer dans un froid paralysant.

Le départ est toujours le moment le plus difficile, surtout lorsqu’on vient de partager des moments complices d’une grande intensité. Virginie fera face dignement malgré un petit pincement au cœur lié à la séparation.

Merci à Virginie Efira et à Frédéric Lopez pour ce joli moment de télévision… surtout dans ce paysage audiovisuel français de plus en plus banal, voire vulgaire et sans intérêt.

Voila une émission intelligente et instructive qui nous permet une ouverture sur les autres.