Frédéric Vignale président des aphoristes pas tristes !
Plus royaliste que le roi sur la liste des suffrages, tu ne peux pas mieux tomber sur le cul. D’autant que ce le livre bleu horizon, à la chambre des députés dénoterait à peine avec les pots de chambre lavasses des grognard(e)s qui tombassent dans la farce. Fallait quand même oser : « Trouver que Louis XIV était vraiment un bon président de la République ». Jamais avare de répliques, Frédéric Vignale l’a fait sous forme d’aphorismes, à rouler dans la soupe la martingale de la collection lu sur Fesse-Bouc. Il y a du Allais nouveau dans ce bougre d’homme !
Le souk, il se le coule ferme le Vignale, toujours en forme de cheval. Il nous gratifie de 59 pages enlevées. J’avoue, je n’ai pas tout compris. Etant une savante allergique aux médias télévisuels et encore plus aux gratins des écrans, J’ignore, je l’avoue et je n’ai pas honte de ne pas connaître Jean-Pierre Pernaud trempé dans l’anisette / Christophe Wilhem / Jean-Pierre Mader… Merci de ne pas me lancer la première pierre, car je rétorque au pavé dans la tronche. Non mais sans dec. Je passai donc sur de nombreux noms ou pseudonymes qui m’étaient totalement inconnus au bataillon des tronches de cake, puisque depuis ma forêt du Médoc au bord de l’Océan Atlantique, il n’y a aucune chique qui adhère et me déblatère les potins parigos.
La présentation de l’auteur Frédéric Vignale, parmi ses nombreuses casquettes et talents de l’allant encore caché : « A la fois drôles, cocasses, érudits ou décalés, ils sont à l’image d’un trentenaire relié au monde, qui réagit en temps réel à l’actualité mondiale et qui fait partager au plus grand nombre ses vagues à l’âme, ses coups de cœur et les coups de gueule qu’il vit au jour le jour. Une auto-fiction que l’on peut lire par bribes de citations ».
Florilège pas du tout objectif comme il se doigte sur mon clavier enfiévré, pour sûr ! « Les Belges sont les Français que je préfère », le Bartos ardennais de père et de mère me la récite à langueur de journée, ce cave ! « Le père Fouettard est le saint patron des clubs maso », cinglant propos ! « Va voir là-bas si j’y jouis ! », c’est tout lui ! Les miss pas du tout dinguettes comme mézigue, ils ne les trouvent pas du tout coquettes ! « Miss France 2010 : le tableau chorégraphique sur le thème « Le Gendarme de Saint-Tropez » (avec la musique de la 7 ème compagnie) est un des pires moments de la télévision française depuis 100 ans ». « Je mise trois contre un sur Miss Centre, la candidate de François Bayrou ». « Ce qu’il y a bien avec les Miss France c’est qu’il y a autant de gens qui regardent le programme au premier qu’au second degré. Un vrai spectacle populaire »…. « Mine de rien la lecture globale de ces textes épars crée une unité de sens. Une personnalité originale et engagée transparaît. Frédéric Vignale, un auteur à suivre. Et si les futurs grands écrivains de demain pouvaient être dénichés sur ce nouveau terrain d’expérimentation textuelle… ? » D’autant que le zigue s’inscrit de façon piquante dans l’Histoire de notre société et il pourrai même s’avérer que sa lecture devienne un cas de notoriété pour la santé publique. « Avant, pour se débarrasser d’un voisin gênant y’avait la délation aux autorités, désormais il y a une méthode plus propre, arrangez-vous pour qu’il se fasse vacciner contre la grippe H1N1 ».
Et en plus, le Fred, il n’a pas une culture de chiotte ! « Sartre a écrit « La nausée » à son époque, la mienne m’inspire davantage « La diarrhée ».
En la maxime, la 300ème, Frédéric nous révèle l’annonciation, le but suprême, ce à quoi chaque auteur(e) expire : « Est heureux de vous annoncer que ce livre a reçu le prix Bernadette Soubirous 2010 qui, comme vous le savez récompense chaque année l’apparition littéraire la plus improbable ». Alors si vous n’êtes toujours pas vin cul par son style inhabituel qui décapsule le roman Emmanuelle en sœur Mamelle, rengagez-vous au saint suaire et gare au mystère. Il est vénère !
Frédéric Vignale Trouve que Louis XIV était un vraiment un bon président de la république, éditions Biliki, janvier 2010, 5 euros