« WOERTH », LE FEUILLETON DE L’ÉTÉ

« WOERTH », LE FEUILLETON DE L'ÉTÉ

Dallas c’était du pipi de chat à côté du nouveau feuilleton de l’été. Chaque épisode croustillant comporte de nombreux rebondissements et même le Lieutenant Colombo et le Commissaire Maigret y perdraient leur latin. Qui est qui et surtout qui fait quoi, dans quel Pays vit-on, sommes-nous revenus dans l’ex-URSS ou voyageons-nous en Chine, voire dans d’autres dictatures.

Nul Pays démocratique ne pourrait accepter l’idée qu’un trésorier de parti politique devienne un jour le Ministre du Budget, sans même quitter ses fonctions qu’il occupe au sein de Parti le plus puissant. Trésorier d’ailleurs chargé de récolter des fonds pour la future campagne présidentielle de 2012, comme il avait pu le faire en 2007, tout en promettant aux généreux donateurs de les récompenser en leur redonnant du pognon via le bouclier fiscal. Liliane Bettencourt vient même de toucher un sacré chèque du fisc, pour trop perçu.

Ce Pays existe et s’appelle la France, cette France sur laquelle on crache, cette France dont le drapeau ne sert plus qu’à se torcher le cul pour faire rire dans les chaumières, cette France qui triche au foot et dont certains joueurs se font sucer sur les Champs-Elysées puis descendent dans des hôtels cinq étoiles durant la coupe du monde, cette France qui donne des leçons de démocratie aux autres Pays et qui ferait mieux de balayer devant sa porte, cette France des inégalités, cette France où les Français n’ont que le droit de la fermer et de travailler plus pour gagner moins… Au secours Jacques Chirac, reviens ! Tu ne foutais rien, mais on se marrait bien lorsque tu bouffais du sauciflard, tout en buvant de la bière et en serrant des paluches. Avec toi, pas de guerre en Irak, tu nous fichais une paie royale !

Difficile de dire si le couple Woerth a triché en favorisant l’évasion fiscale de Liliane Bettencourt vers la Suisse, car sans preuves flagrantes il ne peut y avoir accusation. Pour l’instant on entend des bruits de chiotte dans lesquels on remarque quand même l’existence d’accusations, de rétractations, d’interrogatoires, de pressions policières, judiciaires et financières, puis d’intimidation de la Presse.

C’est le grand bazar au plus haut sommet de l’Etat et la panique à tous les étages de l’Elysée. Des têtes commencent à tomber, mais le peuple en attendait d’autres… Il faut bien quelques fusible pour protéger les circuits électriques complexes qui mènent jusqu’au Président.

Arrêtons de sonner l’hallali contre Eric Woerth et contentons-nous d’attendre la vérité, sans violence et sans haine, car elle viendra bien un jour !

Ce qui est clair c’est que certains voudraient voir le Président sous cent pieds de merde (on ne va plus le retrouver), parce que lui et son Gouvernement ne servent que leurs intérêts et ceux de leurs riches amis, pendant que le peuple crève d’avoir été trompé.

La suite au prochain épisode !