La justice n’aime pas non plus l’action directe non violente

La justice n'aime pas non plus l'action directe non violente

Le 29 mai 2007, quatre militants du Groupe d’actions non-violentes antinucléaires (GANVA) ont occupé un pylône Très haute tension (THT) près de Fougères (35). L’un d’eux, Alain Corréa, passera en procès à Rennes le 6 mai. Il risque une amende de 800 000€.

Quand les militants du GANVA sont montés à l’assaut du pylône, ce n’était pas pour s’amuser ou gagner un pari idiot. À quinze mètres du sol, ils ont construit une plate-forme pour y camper et protester durant plusieurs jours contre les dangers de l’industrie nucléaire.

Après cette action aérienne, Alain Corréa, militant anti-nucléaire, président de Sortir du nucléaire en Seine-Maritime (SDN 76), trésorier de Sortir du nucléaire dans l’Eure (SDN 27), membre du GANVA et du collectif Stop EPR a remis vite fait les pieds sur Terre. La « justice » le menace d’une amende de 800 000€. Motif ? EDF porte plainte en argumentant sur le fait que l’entreprise a dû maintenir en production une centrale où un arrêt technique était prévu de longue date. Les responsables d’EDF disent qu’ils ont agi ainsi pour anticiper une éventuelle coupure d’alimentation sur la ligne THT occupée par les antinucléaires. Pour sa part, le GANVA affirme que le courant n’a jamais été coupé pendant l’occupation du pylône.

Les antinucléaires et les sympathisants de l’action directe non-violente sont invités à venir soutenir Alain Corréa le jeudi 6 mai, à 11h30, au tribunal de grande instance de Rennes.

Pour en savoir plus sur le Groupe d’actions non-violentes antinucléaires (GANVA).