LUCHA LIBRE, ça Tue ! Tue ! Tue !
La fièvre nippone a envahi la couverture du 11ieme numéro de la LUCHA LIBRE ! Jerry Frissen-San a attrapé un coup de soleil levant et l’a refilé à son équipe de luchadores-shoguns ! Ce numéro est une véritable tuerie, avec sa dose d’amour et d’espièglerie, presque le monde de Candy, sauf qu’elle ne porte pas de masque de luchador, elle !
Les luchadores sont toujours prêts à l’action, dans le meilleur. Ils affrontent les plus gros monstres de la mythologie, et parfois simplement un petit voisin ! C’est ce que dévoile à nouveau ce onzième volume de la LUCHA LIBRE, avec un programme éloquent pour soutenir la réputation de ces catcheurs mexicains.
La crise frappe aussi la Lucha Libre, comme l’explique Jerry Frissen dans son éditorial : les auteurs sont à la rue, en séance de dédicaces… Bill n’a pas pu assister au débriefing , et du coup, les Luchadores Five sont absents de ce numéro. Ce 11ème numéro est mangeable, fait à base d’animal, un fameux petit rongeur… comme le dévoile le Belge exilé aux USA, Jerry Frissen.
Et on attaque rapidement avec la présence de TEQUILA, en plein combat contre Orville, son ennemi transformé en "Empire State" humain, le plus costaud des luchadores va se retrouver piégé et devoir faire face à une horde de petits hommes qui le font prisonnier ! Un épisode épique et curieux, pour suivre Téquila dans une sorte de jungle avec ses mythes les plus étranges, où le géant luchador va se retrouver comme le personnage de Gulliver !
Gobi nous plonge dans une ambiance très sombre grâce à son dessin au trait épais. Les couleurs tirent vers plus d’ombres, elles sont plus au noir, laissant juste la lumière sur Téquila et quelques personnages essentiels à l’histoire. Le scénario de Frissen et Ben laisse planer encore le suspens à propos de la transformation de Orville en horrible machine à tuer, de l’étrange petit garçon venu demander l’aide à Téquila, et de la disparition de Stacy, et surtout la question sur la destinée du héros.
Les TIKITIS font des vieux os avec les squelettes venus d’outre mer. De son côté, King Katcha essaye d’en finir avec Polyphemus, mais le match semble se terminé vers le nul, d’une vigie avec des écrans vidéos. Le petit Zeus et ses sbires surveillent les Tikitis restés à bord, et échouent dans les premières tentatives pour les tuer jusqu’à la solution la plus impressionnante : Scylla !
Quand à DoctorSumo… Il comble toujours la belle dame Athéna !
Fabien M explore toutes les facettes de son talent, encore plus fort, plus intense entre autres dans la bataille de King Katcha, et donne un excellent découpage et l’ambiance des différents évènements pour marquer le suspens proposé par le scénario de Jerry Frissen, qui ne manque pas de quelques notes d’humour, mais aussi de sortir de l’ordinaire, mêlé aux légendes du sport mexicain, les légendes grecques dans cette aventure.
El Gladiator est toujours à la recherche du LOUP GAROU DE SOLVANG : après une poursuite en forêt, Belle a disparu ! En quête d’indice, El Gladiator retrouve des traces en ville, mais le shériff et la population ne semblent pas prêts à lui offrir leur totale coopération, comme pour entretenir ce mythe du Loup Garou ! Avec Gaultier au dessin, qui a encore une certaine difficulté à dessiner un masque de luchador, on nous présente cette séquence comme issue d’un vieux film culte du genre horreur et polar… Comme pour une série B, avec l’aide de Galopin, Jerry Frissen, qui est un passionné de cette culture de terreur, en plus de celle des luchadores, propose un excellent récit pour cet épisode à suivre dans les prochains numéros.
El PROFESSOR FURIA ! L’implacable Professor de lucha libre tient à sa réputation, que ce soit dans le domaine du don de soi à autrui, la main tendue vers le plus pauvre (avec une bonne tape dans la gueule) et l’autre point qui concerne sa sexualité, et ses relations avec sa poupée gonflable. Voir la mère d’une fille au sens aigu de la négociation pour une pipe, voire la totale ! Tout le talent de l’humour Made in Mexico, sur le dessin de Witco assez proche des comics des années 50-60 aux États-Unis, et des scénarios écrits comme une bonne blague bien salée, par Vargas et Leroy.
LES LUCHADORITOS sont plus que jamais fans des luchadores, surtout le petit Melindez , avec sa certitude de devenir le plus grand de ces catcheurs mexicains ! Alors il provoque les garçons d’en face, il se mate des films d’horreur, et préfère oublier ses devoirs de maths. Avec son talent, Reutiman, inspiré par un trait d’humour libre, très moderne, appuyé par le scénario de deux grands enfants, Jerry Frissen et Firoud. Comme Les Luchadores Fives, Téquila, les Tikitis, la série des Luchadoritos va avoir son propre livre, le premier tome aura "un mental de gravier" pour sortir en octobre. Et nous ne manquerons pas ce rendez vous en compagnie de Melindez et sa famille !
Vous l’aurez compris, lorsque vous aurez ce numéro entre les mains, il va falloir tuer ! Vous allez finir déchaîné ! L’amour vous sauvera ainsi que tout ces luchadores, même en crise. Ils sont là, en pleine forme, avec punch et réflexion. Le talent de Jerry Frissen, avec l’aide des dessinateurs Libre (Fabien M, Gobi, etc...) nous amène encore plus loin, avec toujours autant de folie, d’humour, et d’action , avec un grand sceau de popcorn ! Le ticket pour la Lucha Libre est inévitable !
LUCHA LIBRE #11 / collectif de scarabés entraînés par Jerry Frissen / Humanoïdes Associés.