31 mai : Journée mondiale pour enfumer les fumeurs

31 mai : Journée mondiale pour enfumer les fumeurs

Chaque année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), demande aux États d’organiser une journée sans tabac pour informer les fumeurs des dangers de la fumée du tabac, mais surtout des bienfaits de la nicotine pesticide en vente en pharmacie. Le docteur Emmanuel Khalatbai, tabacologue, président de l’Association Médecins Sans Nicotine, rend compte de cette fumisterie.

En effet, le fumeur se sent drogué, malade, coupable, sans volonté, pestiféré, supporte les remarques désagréables de son entourage toute l’année et doit subir une journée mondiale de sarcasmes et de réprimandes en plus !

C’est une journée d’hypocrisie redondante pour agacer les fumeurs et faire l’éloge de la nicotine, en martelant que : "Si la fumée est mauvaise, la nicotine insecticide est bonne, votre corps en réclame, la preuve" !
Une journée de plus pour faire régner la confusion dans la tête du fumeur qui va avoir peur de l’inconnu et du manque : "Comment vivre sans nicotine pesticide" ?

Nous voulons tous le bien-être de nos amis fumeurs, nous pouvons donc les informer de l’arnaque mondiale contre leur santé au profit des marchands de nicotine.

Un jeune sur deux, entre 18 et 24 ans et 30% des médecins fument en continuant de croire qu’ils sont devenus drogués à la nicotine insecticide !
Ils ignorent qu’en achetant leur tabac 250 € le Kilo, ils fument :


- 10% de nicotine, un vulgaire pesticide et non une drogue, plus,
- un cocktail de 90% de polluant au gaz d’échappement et de goudrons.

Les fumeurs ne savent pas que les Indiens d’Amérique protégeaient les produits de leurs récoltes contre les parasites avec les feuilles du tabac, que les bidons de nicotine étaient en vente à la manufacture des tabacs à Lyon pour l’usage des agriculteurs de la région, et que certaines familles se servaient de leurs mégots en décoction pour éradiquer les pucerons et les chenilles de leurs jardins.

Le fumeur ignore que la nicotine, sous toutes ses formes : tabac, patch, gomme, pastille, inhaleur est un pesticide. Son organisme ne peut pas devenir accro, ni même physiquement dépendant aux pesticides nicotiniques ou psychiquement addict au gaz d’échappement ou aux goudrons de la fumée.

Scandaleusement, cette même nicotine insecticide est en vente en pharmacie, sans aucun avertissement sanitaire, en infraction permanente avec le code de la santé publique, (honteuse dérogation ministérielle !), sur la réelle nuisance et sur l’agressivité d’un tel produit toxique destructeur des neurones.

Faire croire aux fumeurs que la fumée du tabac est néfaste mais que la nicotine pesticide est une drogue douce, apaisante et porteuse de plaisir, est un mensonge lamentable et une méprisable manipulation commerciale.

Le fumeur, totalement conditionné, formaté, désemparé, est sans cesse bombardé par des messages contradictoires et manipulateurs, qui l’engloutissent davantage dans son ignorance sur le tabac. La propagande et l’arnaque scandaleuse font le reste.

Dire au fumeur que "Fumer tue", équivaut à dire à un boucher : que "Le couteau tue" ou à un électricien : "L’électricité tue" !
On ridiculise le fumeur en lui disant : "Fumer tue", mais il s’agit uniquement du tabac et de la nicotine des buralistes, en revanche la même nicotine pesticide sous forme médicamenteuse (patch, gommes, etc…) est bonne ! (sic).

On inflige une pensée unique au fumeur : "Tu sais que tu n’es qu’un drogué et un malade, ton corps a besoin de la nicotine insecticide en patch, en gommes et en spray, pour éviter que tu ne sois en manque de pesticide ! Telle est l’imposture des laboratoires pharmaceutiques. "L’odieux est la porte de sortie du ridicule" (Victor Hugo).

Les marchands de nicotine pesticide qui ont collé l’étiquette drogué aux fumeurs n’ont aucun intérêt à les avertir de la malhonnêteté de leur escroquerie.

Sans aucun bienfait physiologique ou psychologique, la nicotine est un insecticide qui engendre : angoisse, palpitation, agitation, insomnie et nervosité. La fumée, contenant 10% de nicotine pesticide et 90% de polluant, n’apaise pas l’homme stressé, ne lui apporte aucun bien-être, favorise la dépression et la maladie d’Alzheimer.

C’est une aberration grotesque de laisser croire que la nicotine qui détruit les neurones et agresse les artères, est un relaxant, un coupe-faim qui brûle les calories, un anti-dépresseur qui soulage les émotions et empêche de déprimer ! Les fumeurs peuvent grossir régulièrement en fumant et ils consomment beaucoup plus de tranquillisants, d’anti-dépresseurs et de somnifères que les non-fumeurs.

Si sans son café et son téléphone, il se sent irritable, cela ne signifie aucunement que son corps réclame de la caféine ou des ondes électromagnétiques !

N’est-il pas plus cohérent d’écrire sur le paquet du tabac : "La nicotine est un pesticide, bon appétit" ! ou "La nicotine est un insecticide qui perturbe votre sommeil, bonne nuit" ? En revanche, vous pouvez profiter de cette journée pour dire aux fumeurs que vous les aimez, et que vous les soutenez cordialement pour qu’ils cheminent en douceur vers le lâcher prise de leurs illusions et de leurs conditionnements.

Dites à vos amis fumeurs, qu’ils n’ont aucune addiction aux pesticides et qu’ils ne sont pas des drogués coupables, ni des malades qui puent, mais simplement qu’ils sont conditionnés et attachés émotionnellement à leur rituel de pause auto-pollution en guise d’évasion.

Le fumeur est un être normal qui n’a pas besoin de produits anti-cafards ni de spray anti-moustiques, ou de pesticide-thérapie en patch ou en sucette (avec 93% d’échecs), ni d’autres fumeux médicaments (avec 85% d’échecs).

Le fumeur peut choisir et programmer l’arrêt de son auto-pollution, en copiant l’exemple des fumeurs croyants et pratiquants, qui s’arrêtent de fumer durant la période de jeûne ou de pèlerinage, ou des femmes qui font de même pendant la durée de leur grossesse, sans aucun trouble et sans souffrance.

En réalité, le fumeur en illusion de contrôle et en soumission d’attachement affectif et émotionnel avec la fumée, ne demande aucun conseil à son entourage, mais désire simplement qu’on l’aime.