Toilettes coûteuses, bijoux exclusifs et de nombreux appels téléphoniques avec le portable — il faut payer tout ça ! Et qui règle pour Paris Hilton ? Elle-même ne le sait pas… C’est en tout cas ce qui ressort d’un procès dans lequel a comparu l’héritière de la dynastie hôtelière bien connue. L’avocat et ses témoins de moralité se sont efforcés de représenter la jeune femme de 28 ans comme une acharnée au travail, une femme d’affaires qui se démène jusqu’à 18 heures par jour, mais ça n’a pas vraiment fonctionné.

À la question de savoir qui règle ses notes de frais, Paris Hilton a dit à la Cour : je ne sais pas. Je suppose que c’est celui qui les paye aussi. Je ne pose jamais ce genre de question ! Elle a reconnu aussi n’avoir jamais vu de facture de téléphone portable, en tout cas la concernant, jusqu’à ce que ses avocats lui en montrent une.

Au tribunal, c’est pourtant une toute autre image qui devait être dessinée : c’est la personne la plus occupée sur toute la planète, a certifié Michael Weinstein, l’avocat de Paris Hiltons. Et son manager Jason Moore a déclaré que Paris Hilton n’a eu un seul jour de libre depuis des années… Ses journées de travail commençaient souvent à 6 heures du matin, et parfois plus tôt encore — avec le styliste. Le travail sur la télé-réalité The Simple Life implique de temps en temps des journées de 18 heures — et ce n’est pas possible par téléphone.

Ce procès se tient à cause du film National Lampoons Pledge This !, où Paris Hilton a joué le premier rôle. La société Worldwide Entertainment Group lui reproche de ne pas avoir promu suffisamment le film en dépit d’une convention passée avec elle. Ce qui a coûté plus de 8,3 millions de dollars à l’investisseur, un montant qu’il souhaite porter à la charge de Paris Hilton. Le diva jouait dans ce film la présidente d’une association d’étudiantes qui veut emporter à tout prix un contrat publicitaire pour une revue masculine. L’œuvre a déçu nombre de critiques, et le taux de remplissage des salles a été mauvais.

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Paris Hilton n’était pas seulement partie prenante en tant que metteur en scène, participe mais également à la production — même si le détail de l’emploi ne lui a pas manifestement paru tout à fait clair. Je ne suis pas tout à fait sûre de ce qu’un producteur fait en réalité, a dit Paris Hilton au juge. Il s’agissait probablement de dresser la liste de gens cool pour le générique.

Paris Hilton a rejeté les reproches au sujet d’un défaut de promotion : j’ai fait de mon mieux. Elle a en effet mis toutes les occasions à profit, pour se jeter sur chaque tapis rouge, chaque interview, voire pour obtenir des rendez-vous en vue de promouvoir le film !