C’est incontestable ! Michelle Obama, la new first american lady plaît au point d’être représentée comme la nouvelle icône des Américain( e)s. Un peu à l’image de Jackie Kennedy, avancent un certains nombre d’observateurs.

« Je tire mon chapeau à Michelle Obama », écrit Jordan, un internaute américain. Puis il poursuit en brossant un tableau des plus positifs de cette dame au charme fou. « Elle est un exemple d’amour, de soutien et une bonne mère ».

Et à Lourdess de renchérir, “Michelle, you’re my new icon. God bless you ! God bless America ! First time in my life I trust in American dream”.

Une femme. Une tête. Un cœur.

Yes ! Michelle Obama est bien la nouvelle star américaine. Son grand corps gracieusement enveloppé dans une magnifique robe de mousseline de soie organza, décorée de fleurs et de strass en cristal made by Swarovski, cette femme que « Vanity Fair » a classé parmi les 10 personnalités féminines les mieux habillées au monde, se tient debout. Imposante. Elégante. Rayonnante. Souriante aux côtés de son époux, symbole du changement et de l’espoir, qui vient d’être élu Président des U.S. Les bras découverts et une épaule dénudée laissent transparaître une peau satinée… douce… Les chaussures en satin blanc. Des boucles d’oreilles en diamant. C’est indéniable, notre héroïne au visage formidablement sympathique respire la joie, le bonheur, l’émotion et inspire de l’admiration et de la fascination. Et c’est en tenant la Bible sur laquelle son époux a prêté serment qu’elle devient officiellement la nouvelle first lady des Américain(e)s. C’était à Washington. Le 20 janvier 2009 lors de la soirée de l’inauguration day.

Les regards des Américains et du monde entier sont rivés sur ce couple. Beau. Jeune. Dynamique. Un époux et une épouse amoureux. Parfaitement en accord. Complémentaires. Un peu à l’image d’Adam et d’Eve. L’un soutenant l’autre. Lui, à son écoute, attentif aux moindres remarques, conseils et conditions. Elle, respirant la peur et expirant la fierté. L’œil alerte. Un sens aiguisé de l’organisation et du devoir, elle veille au confort, au bien être et à l’image de marque de son homme qui a du patienter quatre longues années pour pouvoir enfin conquérir son petit cœur d’or. Tout Comme Barack, le peuple américain aime cette dame que son époux appelle tendrement « mon rocher » pour bien évidemment parler de son sens de réalisme et de pragmatisme.

L’adage populaire trouverait-il ici tout son sens ? Si « derrière chaque grand homme se cache une femme », qui donc se cache derrière Barack ? Bingo ! C’est Michelle ! Cette femme qui semble possèder toutes les qualités pour se lancer elle-même dans une carrière politique mais qui en a décidé autrement pour laisser la voie libre à son cher et tendre. Et à la presse de confirmer que « Michelle stimule son époux et lui insuffle une énergie considérable ». Il paraît même que sans elle, Barack ne serait pas devenu président car cette femme de caractère, osée, déterminée qui incarne le dynamisme et le changement a joué un rôle central pendant la campagne électorale. Meetings après meetings, ce personnage médiatique a su motiver les foules, séduire le vote des Afro-américains et des hispaniques tout en affichant un visage humain ; en adoptant un langage franc, loyal, naturel, un verbe qui parle le langage de la reconnaissance, de la simplicité et de l’humilité.

Le regard que Michelle Obama porte sur ses concitoyens est sincère. Il dégage une chaleur magnétisante qui subjugue. Le portait qu’elle brosse de son époux candidat à la magistrature suprême est cruel mais franc et réaliste : « Il laisse traîner ses chaussettes. Il ne range pas le beurre dans le frigo. Son haleine ne sent pas bon le matin à son réveil » témoigne t-elle devant des milliers de spectateurs. Autant d’éléments se rapportant à la vie privée de ce couple faisant passer Michelle Obama pour celle qui ne sait pas tenir sa langue. Autant de faits qui en fin de compte se sont révélés être une manière pour cette femme qui a la franchise dans le sang de faire passer le message selon lequel son époux n’est ni un super homme ni l’homme providentiel. Son objectif était de démystifier celui qui allait être élu président de tous les Américains dans un pays profondément touché par la crise économique qui secoue le monde entier.

Une Afro-américaine née sous la bonne étoile…

Naturellement, Michelle est bonne. Elle est humaine. Car cette « femme-maîtresse » qui en tant que membre de la communauté afro-américaine a sans aucun doute souffert de la ségrégation, « cares about others ». Bien qu’elle dégage un visage sévère et fait preuve de pragmatisme et de raison, elle sait mettre ses sentiments et son bon cœur au service des autres. Son langage, ses actions, les élans de son cœur montrent bien qu’elle a le sentiment et le souci des autres, ses semblables. Celle qui a été imprégnée de valeurs qui nourrissent le mythe du rêve américain : travail, détermination, honnêteté, sérieux, indépendance, le devoir, le soutien est engagée dans le monde associatif et incite à l’action bénévole.

Décidemment, « la first lady noire » que le magazine Vogue décrit comme une femme « accessible, naturelle et normale » doit certainement être née sous la lueur de l’étoile glamour.
Au fur et à mesure du passage du temps, Michelle Obama est devenue une femme influente qui sait ce qu’elle veut et où elle va. Et ce qui semble important, c’est qu’elle sait comment l’imposer.

Bûcheuse, consciencieuse, cette brillante avocate issue d’une famille d’origine sociale très modeste qui résidait dans la banlieue sud de Chicago était déterminée à réussir. A partir de 1981, elle poursuit des études à Princetown. Puis à Harvard où elle étudie le droit. Une fois les études terminées, elle intègre un prestigieux cabinet d’avocat. Un jour, on lui confie un stagiaire : Barack Obama, celui qui allait devenir son époux et père de ses deux filles qu’elle chérit plus que tout et qu’elle tient à tout prix à préserver afin de leur assurer une vie familiale stable et harmonieuse.

De succès politique en succès politique. De sacrifice en sacrifice. De frustration en frustration. D’échec en échec. De réussite en réussite. Le cœur submergé de doutes. La peur au ventre. Le désir de gravir l’échelle sociale et de se hisser au sommet de la gloire et de la reconnaissance a fini par s’imposer comme une évidence à cette femme qui a vécu une vie simple et très modeste et que rien ne prédisposait à devenir un jour l’épouse du chef d’Etat de la nation la plus puissante du monde.

Alors, une véritable fée du logis et de la vie publique, notre first lady. Oui, une femme bien complète : mère de famille, épouse aimante et attentionnée qui sait s’effacer au profit de son époux, bonne cuisinière, écologiste, business woman… Une femme complète, quoi ! Un modèle dont rêvent tous les hommes, m’avait glissé à l’oreille un ami à qui j’ai fait lire ce papier avant de le publier. Alors ladies, comme vous, je n’hésiterai pas un seul instant à adopter la « Michelle Obama attitude and way of life » Et sans modération, please !