Les handicapés persécutés à l’école ?

Les handicapés persécutés à l'école ?

Les handicapés neurologiques sont persécutés par des services sociaux qui les privent des informations cruciales et qui prennent leurs difficultés médicales pour les manquements sociaux éducatifs qu’ils étudient pendant leurs formation sanitaire et sociale. Par l’école, qui se met à faire de la psychiatrie comme s’ils en avaient la mission et la formation, mais ils ne l’ont pas, et qui privent ce faisant les enfants d’enseignement à force de passer leur temps à couper les cheveux en quatre, alors qu’on ne leur demande surtout pas ça. Et oui, "instits" ou pas, ils ont un travail d’enseignement à faire, point !

Les parents sont menacés, et ce climat brise leurs projets de guérison et de famille, on les questionne on leur demande de se rendre au lieu de faire leur travail dans des tribunaux, dans des bureaux d’enquêtes sociales qui leur reprochent leur maladie et devant des psy comme si le problème était de cette ordre. Les handicapés neurologiques sont d’intelligence normale, très sensibles et peuvent suivre l’école en se reposant de temps en temps. Ils ont des capacités intellectuelles très importantes, mais comme ils n’ont pas d’appareillage, et ils n’ont pas l’air d’être handicapés.

Beaucoup ne vont pas se faire reconnaître, car il leur faut "rattraper" tout le temps, le temps perdu à se justifier d’être handicapé neurologique et le temps de prendre les renseignements qu’on leur refuse, et le temps de faire la maille, pour être bien raccord, ensuite la journée est finie. Ça se traduit par un genre d’autisme de haut niveau, de la dyspraxie, des vertiges, on est mal coordonné, il faut qu’on réfléchisse plus à la présentation qui ne coule pas de source et il faut se renseigner tout le temps, pour comprendre que les maladies qu’on nous invente sont "orphelines". Le traitement serait que chacun fasse son travail et ne cherche pas midi à quatorze heures.

Mais en attendant et en conséquence, ces gens qui remontent le courant de toutes leurs forces sont attaqués dans leur intégrité, Les couples qu’ils ont tant de mal à former parce que la vie ordinaire est déjà féroce, se séparent ou continuent à se vivre en pointillés, pour pouvoir garder un peu de fraîcheur. Les enfants n’ont pas d’aide spécialisée sur le temps scolaire attribuée par la MDPH, parce que les crédits alloués sont partis en questions idiotes qui ne respectent pas l’intégrité des parents et les missions scolaires. Celles-ci sont d’enseigner, mais non d’éduquer les parents… À la fin, tout le monde s’épuise.

Après le martyre des autistes dans les hôpitaux psy, le parcours de ceux qui arrivent à échapper à ce labyrinthe est digne des jeux olympiques, je crois, en version "la France intolérante contre la France de la biodiversité". N’oublions pas de dire que les médecins ne font pas de diagnostics facilement : c’est très impopulaire de diagnostiquer une maladie ignorée de ses confrères, surtout quand elle mord sur des spécialisations différentes : neurologie, allergologie, stomatologie — parce qu’on a beaucoup de problèmes de dents, ophtalmologie…

Mais aucun n’est d’accord sur le type de correction à apporter, plus paramédical avec des orthophonistes quand elles ont le mérite de ne pas se lancer dans la psychologie de supermarché, et qui s’en tiennent à relancer des capacités cognitives sans chercher à combler le vide laissé par les médecins… Face à un "lobby" comme celui-là, il a peu de chances qu’on leur laisse la parole. La maltraitance reservée aux handicapés neurologiques, qui ne demandent rien à personne et qu’on persécute, c’est une réalité avec des kilos de dossiers et pas un document de complaisance. Il y a un vide au niveau de la pratique enseignante et il y a un vide au niveau de l’étiologie, la maladie est un problème. Or elle ne devrait qu’être un choix de solutions.

On dit que la qualité d’une société se distingue à la condition d’existence de ses éléments les plus défavorisé. Et dans ce cas, plus de conjoncture économique à blâmer, car les dyslexiques, par exemple, sont tous capables de faire plein de choses, mais encore faut-il qu’on les accepte, et qu’on les laisse aménager leurs tâches en fonction de leurs difficultés neurologiques. si on les accepte au lieu de les culpabiliser d’être né malade. La France vit-elle à ce point en négatif qu’elle ne se reconnaît pas dans sa diversité ?