PROSTITUTION DE JEUNES FILLES ROUMAINES A PARIS

PROSTITUTION DE JEUNES FILLES ROUMAINES A PARIS

Un des thèmes abordés, dans le magazine "66 minutes" de Aïda Touihri sur M6 le 7 janvier 2009, était consacré à la prostitution de jeunes filles mineures venues de Roumanie et dont l’âge est le plus souvent compris entre 15 et 17 ans, voire moins quelques fois. Ces gamines sont recrutées, dans les campagnes roumaines, par d’immondes prédateurs qui viennent leur proposer un travail en ville. Devant l’extrême pauvreté des parents, l’adolescente hésite à peine à partir. On lui promet un salaire mensuel de quelques dizaines d’euros pour faire la cuisine, le ménage, la lessive et le repassage chez des hommes d’affaires aisés.

Amenées à la Capitale Bucarest ou dans d’autres grandes villes de Roumanie comme Timichoara, elles sont vendues pour quelques centaines d’euros à de sinistres maquereaux qui se chargent de les revendre à prix d’or et de les faire acheminer vers les grandes métropoles européennes où elles vont intégrer, de gré ou de force, des réseaux spécialisés dans la prostitution de mineurs. Un de ses salopards de maq a même été condamné à plusieurs années de prison, en Italie, et s’étonne de sa peine en disant qu’il ne faisait rien de mal à amener des filles dans des clubs... ajoutant qu’il n’avait tué personne et qu’en Roumanie il aurait pu s’en tirer pour une petite amende.

On sait que ces toutes jeunes prostituées sont présentes en France et principalement à Paris aux alentours des Gares, en lisière des bois de Boulogne et de Vincennes... et surtout sur les Boulevards des Maréchaux qui dessinent les contours d’un Paris intra muros, à quelques enjambées de nos banlieues où elles résident dans des logements ou campements pourris et même dans des squats.

Ces ordures d’adultes, pour s’en foutre plein les fouilles, n’hésitent pas une seule seconde à proposer la location de ces jeunes filles qui deviennent des esclaves du sexe après avoir été de petites voleuses de sac à main ou des détrousseuses de parcomètres. Visiblement la prostitution rapporte plus que le vol ou le pillage. Si ces jeunes filles ne gagnent pas tous les jours entre 200 et 300 euros, elles se font tabasser et menacer de mort. On les invite à reprendre leurs emplacements, à la périphérie de Paris puis à se montrer plus convaincantes et surtout dociles.

C’est d’ailleurs sur ces fameux Boulevards des Maréchaux, à l’angle du Boulevard Pereire vers 2h30 du matin il y a quelques années en arrière, qu’une patrouille de Police de la Brigade Anti Criminalité a pu choper un gros poisson... tellement énorme qu’il s’est mis à gueuler sur les flics, comme tout criminel qui est pris la main dans le sac. Le gros bonnet était un pote de Raffarin, alors Premier Ministre, et aussi un de ses fameux Conseillers issu de la Prod de "Koh Lanta"... il devait être en plein recrutement pour offrir toujours de nouvelles émissions plus perverses que ce qu’on nous sert. C’est au volant de sa voiture et avec la petite Daniela, une belle jeune fille Roumaine de 17 printemps, qu’il se fit arrêter. Prétextant qu’il était venu en aide à la môme qui se faisait agresser, le ton monta et il essaya de mettre les poulets incrédules au garde à vous... avant d’être mis en garde-à-vue pour insultes à Agents de la Force Publique et participation active à la prostitution d’une mineure, en ajoutant : "N’oubliez pas que vous êtes sous mes ordres et que vous dépendez de moi"... ben voyons ! Il va nous dire qu’il oeuvrait dans le social pour protéger cette enfant et que son âme était charitable. Que faisait-il à cette heure tardive de la nuit et dans ce quartier, aurait dit le Commissaire Maigret. Et c’est ce genre de mec qui prétendent diriger la France !

La prostitution infantile roumaine semble très lucrative pour celles et ceux qui l’organisent. Au lieu de distribuer à ces toutes jeunes filles, des lingettes et des capotes, comme certains organismes le font dans le reportage... il serait préférable de tout mettre en oeuvre pour les extraire définitivement de ces réseaux mafieux et de les confier à des Associations qui se chargeraient de les protéger et de les réinsérer.