Fourrure : une campagne qui fait du bruit !

Fourrure : une campagne qui fait du bruit !

Depuis quelques jours, à Paris et dans plusieurs villes de province, s’affiche la nouvelle campagne de la Fondation Brigitte Bardot destinée à sensibiliser le public sur le sort des animaux à fourrure.

Trois visuels mettant en scène des acheteurs (jeune fille avec gilet et sac en lapin, jeune homme portant une veste avec capuche en fourrure et femme au long manteau) face aux animaux mis à mort.

L’association « la fourrure française », créée en septembre 2008, vient de réagir en portant plainte auprès de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (anciennement BVP) pour dénoncer la « violence » de cette campagne.

Pourtant, la violence est ailleurs, elle est présente au quotidien dans les élevages intensifs où des millions de renards, visons, chinchillas et autres animaux sont détenus dans des cages grillagées, prisonniers d’un espace vide où leurs besoins physiologiques et comportementaux ne peuvent pas s’exprimer. Ces animaux, incapables de creuser, de nager, deviennent fous au point de se mutiler.

L’industrie de la fourrure est une industrie polluante, à l’image de tous les élevages intensifs, où après une vie de misère les animaux sont gazés, électrocutés, voire écorchés vivants comme cela a été constaté, à maintes reprises, sur les marchés chinois.

Certains fourreurs mettent désormais en avant la « traçabilité » de leurs produits… Traçabilité qui vient d’être sérieusement mise en défaut par la saisie, il y a quelques jours à Paris, de plus de 4 000 vestes avec cols et capuches en fourrures de chats et de chiens vendues avec une étiquette « fourrure synthétique ». Si on peut faire passer de la vraie fourrure pour de la fausse, on peut facilement faire passer n’importe quelle peau pour une autre. Dans le doute, mieux vaut donc n’acheter aucune fourrure, pas même une fourrure étiquetée « synthétique » puisque certaines sont véritables.

Rappelons que 50 millions animaux (hors lapins) sont tués chaque année pour alimenter le marché de la fourrure.

Pour en savoir plus : http://jeneportepasdefourrure.com