La Star Academy : une entreprise de conditionnement prospère ?

La Star Academy est en train de s’inscrire dans nos mémoires collectives comme cette académie séculaire et réactionnaire gouvernée par une caste prospère qui produirait de la merde en tubes à raison d’une fois l’an. La voilà clairement identifiée historiquement.

Chaque millésime a sa cargaison de mièvrerie, de sentiments de déjà vu ou de camaïeux de « pire qu’avant ». Programmer ce type de concept de manière récurrente à la télévision française sur la chaîne la plus regardée est une sorte d’aberration du genre qui fait recette, qui réjouit tout le monde ou presque.

On pourrait même dire que la manœuvre s’apparente à une sorte « d’accaparation » nonchalante des masses, de conditionnement de groupe à des fins bassement mercantiles.
Mais pourquoi alors les responsables de ce programme tirent-ils ainsi le niveau vers le bas ? Pourquoi les meilleurs et les meilleures n’ont le droit de faire que de la figuration et se font si vite écartés ?

Tout simplement car la logique est financière, commerciale et que l’intérêt artistique n’est pas la donnée principale, le moteur effectif du succès.
Mais pas seulement.

Le héros de la « Star Ac » doit être accessible, pas trop bon, branleur ou malhonnête si un garçon, gentille, mignonne et pas compliquée si c’est une fille. C’est ainsi que la sauce prend et que l’on pleure dans les chaumières de France et de Navarre.

Le cirque moderne, vous dis-je, à la fois pathétique, touchant et terriblement représentatif du drame médiatique qui se joue chaque jour dans le poste à couleurs !

Un peu de nous, de vous en caricature honteuse pour que l’on puisse se dire qu’on est bien supérieur à n’importe quelle bête à concours de cette foire de dupe du Dieu cathode !!