Francis Cabrel au Galaxie : « Je chantais, je chante, je chanterai »…

Francis Cabrel au Galaxie : « Je chantais, je chante, je chanterai »…

Galaxie d’Amnéville, mardi 07 octobre 2008, 20h30. La soirée commence mal : malgré mon accréditation photo, je suis contraint de me positionner à plus d’une dizaine de mètres de la scène. Ayant malheureusement oublié mon « super-méga-trop puissant » zoom de paparazzi dans les toilettes des locaux de Voici lors d’un récent entretien d’embauche, je ne peux faire le moindre cliché de Francis Cabrel, qui commence son show tranquillement, indifférent au drame que je suis en train de vivre…

Donc je ne ferai qu’un article, à l’aide de l’imposant répertoire de l’artiste aux trente ans de carrière. C’est écrit…

Dans la salle, impossible de Dormir debout puisque tous les spectateurs sont installés sur des sièges. Je me dis que la meilleure solution pour assister au concert dans des conditions optimales est d’être Assis sur le rebord du monde ; la vue doit y être imprenable ! Mais malgré de longues recherches, je ne trouve pas l’endroit…Tant pis, je me résous à prendre Ma place dans le trafic afin d’apprécier les standards de M. Cabrel, superbement secondé par de talentueux musiciens.

A mes côtés, La fille qui m’accompagne est au comble de l’émotion lorsque retentissent les notes de L’encre de tes yeux et de Petite Marie. Je décide alors de rejoindre le bar histoire de lui prendre un petit remontant, n’omettant pas d’emprunter Les chemins de traverse pour ne pas gêner les spectateurs. Pendant ce temps, le chanteur made in Astaffort amuse son public entre les chansons en lui signifiant qu’il aimerait bien le faire rire entre ses chansons…Chapeau bas Francis : avec quasiment Presque rien, le succès est total ! Des gens formidables, ces spectateurs lorrains. D’ailleurs, à mon retour dans la salle, je constate qu’ils ont quitté leur siège afin de migrer vers la scène et d’être au plus près de leur idole, à une portée de Sarbacane.

Mais je réalise surtout que j’ai perdu Rosie, celle pour qui j’étais allé au ravitaillement et que j’avais rencontrée près de l’entrée du Galaxie, elle qui « était déjà là bien avant que les camions ne viennent ». Quelqu’un l’a vue ? S’il vous plaît, Répondez-moi ! Mais Le monde est sourd à mon malheur et j’ai beau arpenter les gradins Encore et encore, je ne retrouve pas cette fille. J’avais pourtant prévu de lui offrir Des roses et des orties et de lui avouer que Je l’aime à mourir…

Francis Cabrel en termine avec sa prestation amnévilloise, devant un public enchanté et comblé. Ce monstre de la chanson française vient de démontrer encore une fois, en cette soirée d’Octobre, que les « vieux » chanteurs ne sont pas près d’être remplacés par la nouvelle génération, où le talent est trop souvent aux abonnés absents.
Cette conclusion, je suis persuadé que Tout le monde y pense ce soir, autour de moi…