Brigitte Bardot ne fera plus la couv de « ELLE » !

Brigitte Bardot ne fera plus la couv de « ELLE » !

Ca sonne comme la fin d’une longue histoire d’amour -je t’aime… moi non plus- entre la star française et le célèbre magazine. Si BB est attachée à ELLE (elle reste au sommet du nombre de couvertures), c’est en mémoire de sa créatrice et amie, Hélène Lazareff, et parce que leurs destins sont intimement liés « nous avons grandi ensemble dans un monde en pleine révolution sociale et culturelle ».

Pourtant, Brigitte Bardot se dit aujourd’hui « écœurée et attristée » de voir ce journal faire une promotion de la fourrure. Elle l’a écrit à la directrice de la rédaction en martelant : « Chaque page est un charnier animalier, qui met en scène sous la lumière des projecteurs et le maquillage des mannequins la mort et la souffrance de milliers d’animaux. »

Comme à son habitude, BB ne mâche pas ses mots : « Votre magazine est ensanglanté par les fourrures de dizaines de renards et de visons traitées « façon dalmatien » ou autres peaux de poulains tachetées « panthère »… Plutôt que promouvoir ce commerce, vous devriez montrer la réalité des élevages ou du piégeage, la souffrance quotidienne d’animaux vivants, d’être sensibles, à qui l’on arrache le pelage pour en faire des manteaux, des vestes, des cols ou des accessoires… Chaque fourrure est une souffrance, qui peut aujourd’hui décemment l’ignorer ? »

Sa Fondation dénonce également l’achat de publicités pleines pages pour vanter la fourrure « éthique » qui provient de pays appliquant les normes de « bien-être » des animaux. Dans sa lettre à Valérie Toranian, Brigitte Bardot s’interroge sur le sens de cette propagande : « Ca veut dire quoi ? Un peu de caoutchouc sur le piège à mâchoires qui brisera la patte de la malheureuse victime ? Une ventilation aux normes dans les élevages intensifs qui ne répondent jamais aux besoins des animaux sauvages emprisonnés dans de petites cages grillagées où ils deviennent fous d’angoisse ? »

Pour BB « la fourrure est un luxe cruel et totalement inutile », en porter est une « provocation », dès lors il lui semble légitime que les défenseurs des animaux réagissent avec force contre le port de la fourrure, le port de toutes ces peaux qui ne devraient jamais être arrachées aux animaux.