La production animale contribue à la famine !

La production animale contribue à la famine !

En 1996, la Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire réaffirmait le « droit de chaque être humain d’avoir accès à une nourriture saine et nutritive », les signataires engageaient alors leur volonté politique à « éradiquer la faim dans tous les pays ».

En 2008, non seulement la malnutrition et la famine croissent dans plusieurs parties du monde, mais elles devraient atteindre de nouveaux sommets de souffrances. Des récoltes qui diminuent, des prix qui grimpent en flèche et des pratiques agricoles insoutenables ne sont que quelques-uns des facteurs qui mettent la vie en danger des personnes vulnérables.

Alors que la faim et la malnutrition tuent près de six millions d’enfants chaque année, il est inacceptable que d’énormes pourcentages de récoltes disponibles servent à nourrir des animaux de ferme (élevés, qui plus est, dans des conditions inacceptables).

Dans une lettre qu’elle vient d’adresser au secrétaire général des Nations Unies, Brigitte Bardot précise : « une collectivité mondiale responsable ne peut plus se permettre de consacrer de 7 à 16 kilos de grains ou de fèves de soja, jusqu’à 15 500 litres d’eau et 323 m² de pâturages à la production d’un seul kilo de bœuf pour ceux qui ont les moyens d’en acheter. Nous avons désespérément besoin de méthodes plus accessibles et plus durables afin de produire des aliments pour tous. »

Dans un rapport de 2006, la FAO (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) affirme que l’élevage est l’une des causes principales des problèmes d’environnement les plus pressants, à savoir le réchauffement de la planète, la dégradation des terres, la pollution de l’atmosphère et des eaux et la perte de biodiversité. A l’aide d’une méthodologie appliquée à l’ensemble de la filière, le rapport estime que l’élevage est responsable de 18 pour cent des émissions des gaz à effet de serre, soit plus que les transports !

Par son intervention auprès des Nations Unies, Brigitte Bardot s’associe au lancement d’une pétition internationale demandant l’étude des avantages du végétarisme afin de les incorporer aux futures stratégies pour un monde sans faim.

Pour signer la pétition en français : http://un.evana.org/index.php?lang=fr