"LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS"

"LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS"

Pour cette seule phrase, à l’heure actuelle Ponce
Pilate tiendrait un prétexte tout trouvé pour clouer
Jésus sur sa croix : la pédophilie ! Car en cette
matière le soupçon suffit...

Le pédophile est lenouveau loup-garou de nos modernes sociétés, embusqué derrière chaque buisson et prêt à sauter sur nos petits chaperons rouges.

Il m’en souvient d’un temps... où jeune instituteur
stagiaire (promotion Mitterand) l’administration nous
encourageait - nous, les mâles - à nous intéresser
davantage aux classes maternelles : mai 68 venait de
passer par là et il était bienvenu de laisser notre
machisme institutionnel à la porte de l’Ecole
républicaine. Tout barbu prêt à condescendre à la
hauteur des morveux en bas-âge était applaudi à deux
mains par l’Education Nationale, loué comme un
progressiste et garanti des félicitations du jury.

Pourquoi pas, après tout, torcher un peu nous aussi...
 ? Nos virils collègues se gaussaient pour la plupart,
imbus de leur mission pédagogique élevée qu’ils
préféraient exercer dans les grandes classes supposées
plus gratifiantes, laissant aux diplomées femelles le
soin de jouer les nourrices pour légumineuses. Mais
voilà comment quelques uns se retrouvèrent pourtant
dans la cours de récré des tout petits, à jouer les
nounous, mouchant, peignant au merchurochrome les
garçonnets et remontant les jupes de fillettes...
qu’il fallait parfois consoler d’un bisou sur la joue
où faire rebondir sur les genoux. C’en est fini de ces
belles vocations, retour à la case départ car pour
l’instituteur qui se permettrait aujourd’hui de telles
privautés, c’est la corde !

Ne peut-on supposer qu’on aime simplement les
enfants, sans soupçonner d’autorité qu’en chaque homme
se dissimule un pervers Mister Hyde obsédé par l’idée
de leur tirer sur l’élastique... ? En une décade
l’abcès de la pédophilie a gonflé, gonflé... jusqu’à
éclater ! A son point culminant, qui sera peut-être
"l’affaire" Jackson.

Ne présageons de rien, mais si Peter Pan s’avérait
innocent - et l’on comprendra que cette dernière
iniquité finirait de lui donner toutes les raisons de
préférer la compagnie des enfants au monde des adultes
_c’est alors un nouveau procés qu’il faudrait tenir
 : celui du fantasme collectif et hystérique de la
pédophilie.

Pourquoi une telle promotion de la pédophilie ? me
direz-vous.

Rappelons-nous d’abord que nous évoluons sous l’oeil
et la tutelle de Big Brother, qui bien avant vous a
déjà lu cet article, grace à son puissant satellite
espion qui là-haut dans le ciel orbital repère tout ce
qui pourrait se passer de subversif sur internet - à
l’aide d’un répertoire exhaustif de "grots mots" comme
autant de mots clés et dans toutes les langues, style
 : drogue, fellation, terrorisme, cassoulet, Oussama
lider maximo, Bush gropédé, fuck a teckel, Roger
Hanin,etc.

Avant de continuer plus avant cet exposé, je tiens à
préciser à toutes fins utiles et aux agents des
différents services secrets concernés que je ne suis
en rien un idéaliste qu’il faille nécéssairement
éliminer : au cas où les renseignements généraux ne
fassent que moyennement leur boulôt, ce que j’ai pu
diversement constater, je précise que je suis en effet
un être lâche et parfaitement corruptible que l’on
peut définitivement acheter pour le prix d’une petite
maison de campagne où se retirer. Ceci étant dit et
fait pour valoir ce que de droit... voyons la suite.

Revenons d’abord quelques années en arrière, à
l’instant où Big Brother apprend avec satisfaction
qu’il lui est enfin possible de "pucer" la population
mondiale. Son rêve est enfin à portée de sa main
tentaculaire... mais comment convaincre la populace
démocratique de se laisser fliquer de la sorte ?
Autant prétendre d’un godemichet qu’il s’agisse d’un
suppositoire contre les hémorroïdes...

Imaginons que Big Brother réunisse alors son
fan-club pour un brain storming, afin de trouver une
solution entre gens intelligents. La première
illumination de l’oncle Sam est de faire imprimer le
frais minois des enfants disparus sur les pacs de
lait, ce qui suffit à terroriser la famille dès
l’heure du petit-déjeuner et contribue à donner, dès
le réveil, des idées au pédophile qui sommeille en
chacun de vous, le voisin, l’instit, le tonton, le
livreur de pizza qui viendrait à caresser gentiment
une petite tête blonde... Car la pédophilie existait,
mais on n’en parlait pas assez ! Les mass-médias à la
solde de Big Brother se chargent rapidement de la
mettre à la mode ! Elle sera le phénomène que l’on
connaît à présent !

Alarme mondiale ! Comment protéger nos enfants ! La
solution existe-t-elle ! Ah ! si la chair de ma chair
était pucée comme nos toutous chéris sur lesquels on
expérimente déjà ce progrès... nous ne craindrions
plus rien du pédophile ! Ce qui est bons pour les
chiens est-il trop bon pour nos enfants ? !... Comme
les clebs, on veut des puces ! Des puces ! Des puces
pour nos enfants ! Par pitié ! Donnez-nous des puces !
Des puces pour nous protéger du PEDOPHILE !

L’ennemi désigné... Le tour est joué. Aus Etats
Unis, le puçage est commencé, sur une population
volontaire soucieuse de sa progéniture. Mais gageons
que ce progrès ne tardera plus à s’imposer, pour le
bien de nos chers enfants, les adultes de demain qui
seront la première génération pucée. CQFD

Même si pour cela il convient de jeter une bonne
fois pour toute Peter Pan en prison.

Que ceci serve de leçon à Michael Jackson et qu’il se
souvienne dorénavant que seuls les morts ne portent
pas plainte. S’est-il pris pour Jésus pour se piquer
de ressusciter ce jeune garçon que la médecine
condamnait ? La prochaine fois... il fera mieux de
rester pépère à Neverland à jouer au Scrabble avec son
singe et son squelette d’éléphant man.

Mais en phase terminale, l’enfant avait exprimé
comme une dernière volonté de rencontrer l’idole, qui
aussitôt se prit de compassion pour lui. Nul doute que
tout l’amour du chanteur ne fut pas étranger à la
miraculeuse guérison... mais une fois leur enfant
rendu à la vie, il est normal que de bons parents se
soucient de son avenir et s’occupent de lui assurer
une retraite dont il peut dorénavant espérer jouir.
C’est donc tout à leur honneur de plumer leur
bienfaiteur ! Quand bien même serait-il coupable...

Quant à moi, je sais pourquoi je ne ferai pas
d’enfant en ce bas monde. Ils ne m’ont rien fait qui
mérite cela. Mais si un jour la folie m’en avait prise
et que je me retrouve affublé d’un marmot cancéreux,
peuchère, je m’estimerais bien heureux qu’un Bon Dieu
m’apparaisse pour me dire :" Je peux guérir votre
enfant... ", même s’il ajoute aussitôt : "mais je vous
préviens, c’est par apposition des mains ! "

Tiens ! ça me rappelle qu’i faut que je prenne
rendez-vous chez mon osthéopathe !