Le stupre est partout...

Le stupre est partout...

Rassemblant des photographes comme Virginie Notte (publiée chez Ragage), des dessinateurs comme Jul (qui intervient aussi à Charlie Hebdo), ou des écrivains comme Pierre Mikaïloff (auteur multiface s’il en est), Olivia et Maixent ont réussi leur pari : réaliser une revue érotique chic. Leur bébé s’appelle STUPRE et il vient de naître.

L’ouvrage est beau, varié, on se plonge dans le stupre sous toutes ses formes en image ou en poésie, et on en ressort le sourire (ou d’autres choses mais cela ne regarde que vous) aux lèvres.

Rencontre avec les créateurs de cette revue originale qui nous manquait.

1) Vous êtes amateurs de littérature érotique depuis longtemps ? Qu’est-ce qui
séduit les libraires que vous êtes dans ce genre souvent considéré comme mineur ?

Nous ne sommes pas pour une classification par genre dans la littérature. C’est d’ailleurs ce qui nous a motivé pour la création de Stupre, réunir des auteurs d’univers variés, pas forcément catalogués comme érotiques, au sein d’un même projet. Nous sommes amateurs de littérature, et la littérature sans érotisme, cela n’existe pas, ou du moins est tellement anecdotique qu’elle ne nous intéresse que peu.

2) Quelles furent vos motivations à créer la revue "STUPRE" ?

C’est de créer un objet érotique qui nous convienne. Nous voulions une revue de qualité, qui aborde l’érotisme avec finesse. Nous voulions nous défaire des clichés pornographiques et surtout rassembler aussi bien des auteurs, que des dessinateurs ou des photographes autour d’un thème universel qu’ils avaient, pour la plupart, souvent évoqués sans s’y consacrer pleinement.

3) Je crois savoir que vous avez eu de nombreuses propositions de contributions,
comment s’est fait votre choix ?

Notre choix est totalement subjectif. Nous publions ce que nous aimons. Nous recherchons la qualité bien sûr, mais aussi l’originalité et la pertinence.

4) Pourquoi le thème du "Palace" pour ce premier numéro ?

Nous voulions d’emblée nous inscrire dans une ligne éditoriale chic et glamour. Le thème du palace évoque ces aspects et permet également de laisser libre cours aux fantasmes. C’est toujours dans l’imaginaire un lieu quasi mythique, où tout est possible. Qui plus est, à partir d’un thème aussi vaste, les auteurs pouvaient laisser entièrement libre court à leur imaginaire.

5) La couverture, avec son trou, laisse au lecteur une impression d’être un
voyeur... c’est l’image que vous voulez renvoyer ? ou c’est une forme de teasing
terrible pour que les passants tournent les pages et se laissent entrainer dans
le monde du palace ?

Oui. Evidemment, le choix de la couverture fût difficile et après de longues discussions nous avons parié pour le trou. Il y a là un côté voyeur qui nous intéresse, c’est certain, mais aussi un côté ludique qui nous séduit tout autant. Nous ne voulons pas être trop sérieux mais sans sombrer dans le rire gras.
Il y a aussi un aspect teasing mais ce n’était au départ qu’une intuition, nous n’étions pas sûrs du tout que cela fonctionnerait.

6) Vous faites des appels à contributeurs et des appels à publicitaires ? Il y a
une ligne à suivre dans les deux cas ?

Dans ce cas, il faut nous joindre sur revuestupre@gmail.com.
Pour les appels à contribution, il y a quelques contraintes techniques et des délais à respecter (pour le numéro 2 qui a pour thème « sur la table », c’est avant le 1er juin).
Pour les publicités nous proposons une formule que nous voulons originale, c’est à dire que nos auteurs illustreront la publicité de l’annonceur.
Dans les deux cas nous étudions attentivement chaque proposition et nous prenons le temps de répondre constructivement.

7) Veuillez compléter les phrases suivantes :

- le réveil sonna et apprit ensuite à voler.
- Le stupre me comble puis m’achève.
- Jamais deux fois toujours cinq.
- Elle était maquillée ce qui est bien dommage, elle est tellement belle au réveil…
- J’aime beaucoup de choses mais préfère les garder pour moi.

8) Où peut-on se procurer cette subversive revue ?

Selon la formule consacrée, dans toutes les bonnes librairies. Mais aussi sur fnac.com ou amazon.fr. Mais c’est tout de même mieux en librairie.

9) Que pensez-vous des narcissiques et des mégalos ?

On t’aime bien quand même… :-)

10) Je vous laisse, Chère Olivia et Cher Maixent, le mot de la fin

Stuprez vous bien et à très bientôt…

Merci

J’M.

Retrouvez le site de la revue.