Défense de Thierry Ardisson contre Alain Finkielkraut

Défense de Thierry Ardisson contre Alain Finkielkraut

Une polémique entre Ardisson et Finkielkraut a éclaté ces jours-ci dans les médias. Je tiens à dire qu’évidemment je soutiens Thierry Ardisson à deux mille pour cent dans cette affaire et que l’esprit du Mague.net est en totale phase avec ce que Thierry nomme "Le droit au blasphème". Se moquer de la Mort et d’autres choses épouvantables, atroces est, devrait être un droit élémentaire, absolu, une manière de signifier aux autres qu’on est vivant et libre....
Il est tout à fait effrayant de donner du crédit à des vrais faux philosphes à la solde des idées les plus rétrogrades qui se posent en donneurs de leçons, en gardiens du temps en pudibonds d’un autre âge.
Pour ma part je ne me sens pas de la même planète que Finkie, et j’en suis fier.

Le philosophe Alain Finkielkraut a dénoncé, jeudi 10 janvier sur l’antenne de France Inter, un "processus de dé-civilisation" qui serait à l’œuvre en France et dont l’un des signes serait l’émission "Salut les terriens" de Thierry Ardisson, qualifiée d’"invitation constante à la bassesse".

Alain Finikielkraut a été particulièrement choqué par un petit jeu mis en place par Thierry Ardisson et dans lequel l’animateur a demandé à ses invités d’élire le mort le moins important de l’année.

Il y avait "Pavaroti, Serrault, Noiret je crois", raconte le philosophe." Et il y avait le cardinal Lustiger. Et on leur demande : "quelle est la mort qui vous a le moins touchés ?". Et, en se marrant, en ricanant, ils disent tous "Lustiger"."

Pour Alain Finkielkraut, "on est dans un processus de dé-civilisation au moment où au rire de l’humour succède l’hilarité comme convulsion en quelque sorte, irruption convulsive des passions basses, affirmation du droit à l’abjection, invitation constante à la bassesse."

Selon lui, Thierry Ardisson est d’autant plus coupable que son émission "concerne les classes dominantes d’aujourd’hui, les modèles, le showbiz si vous voulez, la jet-set"

Source Nouvel Obs.



Ecoutez la réponse de Thierry Ardisson chez Morandini sur Europe 1 :