En effet, deux artistes moins connus mais qui eux aussi ont marqué leurs domaines de prédilections respectifs, mettent en scène ou en image notre ami Michel Drucker qui regrettait encore chez Ruquier aujourd’hui le pouvoir de nuisance de l’Internet qu’il a osé comparer à la Gestapo, dans un curieux raccourci. Il est vrai que Michel Drucker a sans doute moins de contrôle sur le cyber-monde que sur ces amis de l’Audiovisuel.

Ces deux auteurs, ce sont Calixte Belaya et Eduardo Pisani, l’écrivaine re-noire, comme disent les jeunes, publie un livre où son héros est un double du présentateur de "Vivement Dimanche", et le chanteur ringard italien à qui l’ont doit le tube "Je t’aime le lundi" qui pose sur la couverture de son roman à côté de Drucker en hommage à cette période de sa vie où la télévision l’invitait dans toutes les grandes émissions.

Michel Drucker est donc partout en cette rentrée des livres et nous prouve que la littérature se meure au profit des livres de personnalités qui vendent mieux dans les librairies et les salons.

Pourtant les deux autres livres "L’Homme qui m’offrait le ciel" et "Signe particulier : Edouardo" méritent aussi qu’on y prête attention, car ils parlent aussi très bien des médias, de la notoriété perdue ou retrouvée, des méandres du show business, de la gloire éphémère, de la société du spectacle et des illusions qui s’envolent dans le ciel en un vol d’hélicopère ou dans un bouquet de fausses fleurs en plastique.

Si vous aimez Drucker ou s’il vous intéresse, allez jusqu’au bout de votre curiosité, achetez donc ces trois livres et vous aurez une belle réponse à toutes vos interrogations sur ce personnage.. en toute subjectivité certes... mais qui vous mènera, sans doute, vers une Vérité plus juste !

"Mais que va t’on faire de toi" de Jean-François Kervéan et Michel Drucker (Robert Laffont), "Signe particulier : Edouardo", Eduardo Pisani (Editions Le Bord de L’eau), Calixthe Beyala, "L’Homme qui m’offrait le ciel", Albin Michel.