Marc Blondel a encore une fois raté l’occasion de se taire

Evoquez, ne serait ce qu’au stade de l’hypothèse de travail, la simple idée de modifier un petit quelque chose dans le monde clos du fonctionnariat, et vous aurez droit à une volée de bons mots de la part du monde syndical.
Mais n’est-ce pas le monde à l’envers ?

Comment voulez-vous faire en sorte que les français soient solidaires et unis si, à chaque fois que l’on propose quelque direction, la gauche ultra se braque et freine des quatre fers ?
Comment se fait-il que la gauche, si présente sur le combat pour les libertés, l’égalité, la justice sociale, etc., soit toujours contre les réformes qui visent à plus d’égalité entre les corps de métiers ?
Comment expliquer que les fonctionnaires doivent, encore et toujours, demeurer des privilégiés ?
Pourquoi un fonctionnaire aurait-il une retraite calculée sur les 6 derniers mois alors que l’ouvrier, le salarié lambda, voit la sienne indexée sur les 40 dernières années ?
Pourquoi le fonctionnaire ne pourrait-il pas se voir promu, récompensé en fonction de son travail (comme l’ouvrier, le salarié lambda) et non pas selon son âge, son ancienneté ? - ce qui veut dire en réalité qu’il est promu, qu’il soit bon ou mauvais -
Pourquoi Marc Blondel bondit une nouvelle fois hors du cadre pour dire des bêtises ? N’a-t-il jamais mis les pieds dans une administration ? A la poste, à la mairie, à la CPAM … ? N’a-t-il jamais vu le manque d’entrain des fonctionnaires ? N’a-t-il jamais entendu les remarques désobligeantes, les vexations infligées aux démunis, aux étrangers qui parlent mal le français … ?

Tous les fonctionnaires ne sont pas des planqués, des feignants, mais tous les planqués et les feignants sont dans les administrations … Il convient donc de modifier ce qui ne fonctionne pas, ou mal. N’oublions pas que ces « chers » fonctionnaires sont AVANT TOUT au service du citoyen, et non l’inverse.

Marc Blondel est un HOMME NUISIBLE, il faut le savoir.
En sus d’être borné et cynique, de se braquer sur toute proposition que n’irait pas dans sa direction personnelle, de ne voir pas plus loin que le bout de son petit nez gras, c’est un homme malhonnête et un esclavagiste ; car, lectrice, lecteur, si vous lisiez un peu les entrefilets dans vos journaux papiers - et c’est là que se trouve le plus interessant - vous y trouveriez des perles rares ; du genre de celles qui vous narrent par le détail comment FO s’est fait payer pour plus d’un million, de nos anciens nouveaux francs, de salaires par la Mairie de Paris (sous Chirac, un comble !) pour des employés FO ! ! Mais comme la nouvelle équipe est socialiste, pas de vague, le nouveau maire a juste demandé le remboursement, sans plainte, sans tambour ni trompette …
MAIS IL Y A PLUS GRAVE : Marc Blondel, ce donneur de leçons, qui, outre ses repas à 150 euro par personne et ses cigares cubains qui le font de plus en plus ressembler aux gros et gras imbus du MEDEF, s’est payé le luxe de perdre un procès aux Prud’hommes face à … son ancien chauffeur, pour nos respects des règles du Code du Travail (un comble derechef pour un syndicaliste, non ?).
Le malheureux chauffeur exploité était payé 7000 francs bruts pour plus de 75 heures la semaine, des horaires de dingues (7 heures du matin / 2 heures du matin non stop, pour le cas le plus flagrant), et pas un franc d’heure supplémentaire, pas le moindre dédomagement, pas la moindre heure de récupération … Blondel a payé … et a engagé un nouveau chauffeur, au même tarif et aux mêmes horaires.

Blondel, celui qui se prend pour un Pdg, mais qui n’en a point l’étoffe ; ou plutôt qui n’en a point le vernis, car côté pourriture, malfaisance et cynisme, ce gros-là n’a rien a envier au baron de service.

Depuis le temps que je vous le dis. Droite, gauche, gauche, droite, même combat : les privilèges, la démagogie pour être réélu, les embrouilles pour s’en mettre plein les fouilles … et la société, la justice, le peule, la France ? Rien, nada, aux abonnés absents …

Tiens, c’est sans doute pour cela que je ne vote plus. On ne vote pas pour le « moins mauvais » des candidats, le « moins escroc », le « moins pourri » ; on vote pour un idéal, pour des idées, pour un modèle de société.
Et là, quel modèle avons-nous sous les yeux ?
Le chaos.