Adieu Pony de Constance Verluca

Adieu Pony de Constance Verluca

Remisez au placard Anaïs et fermez-le à double tour, voici qu’arrive Constance Verluca. Cette jeune femme qui se réclame française depuis cinq générations (on s’en fout) va éliminer toutes ses consœurs (normal, dans consœurs, on entend sœur et dans ce métier, on ne fait pas de cadeau) sans avoir à jouer un match de tennis (on dit aussi qu’elle ressemble à Amélie Mauresmo. Mais alors, faut vraiment être miraud. Miraud m-i-r-a-u-d, parce que Miro, c’est aussi le peintre. Et vous risqueriez de tout confondre.) Constance Verluca nous offre l’album Adieu Pony.

Petites explications : cet album ne raconte pas l’enterrement du poney roux qui tournait dans le feuilleton avec Mehdi El Glaoui, le fils de Cécile Aubry. Et pour cause, ce poney s’appelait Poly.

L’album s’appelle Adieu Pony parce que tous les animaux ont une place dans le cœur de Constance. Mais le poney est quand même son petit préféré. Si elle lui rend hommage dans le titre de son album, c’est également pour rendre un ultime salut à « The band formerly unknown as Pony », le groupe culte et vraiment maudit dont elle est issue. En même temps, il ne faut pas trop chercher à comprendre pourquoi ce titre car Constance semble avoir un certain penchant pour le chocolat, l’héroïne et la vodka. Ou tout du moins c’est ce qu’elle chante dans Trois copains. Et tout le monde sait les dégâts que cause le chocolat.

Toutes les paroles ont été écrites conjointement par Constance Verluca et Julien Hirsinger. Entre nous, il est dit qu’ils ne couchent pas ensemble et que la jolie fille n’a pas couché avec Noah Georgeson (le producteur/ réalisateur) ni avec un monsieur de la Warner. Pourtant, ce n’est pas faute de leur avoir dit « N’ayez pas peur, je suis majeure » (Majeure). Sauf qu’auparavant, elle avait chanté « Il paraît que je suis seule et que c’est bien fait pour ma gueule » (C’est faux). Tsssssss Constance, ça ne fait pas sérieux tout cela ! Surtout qu’elle insiste « On dit que plus personne ne veut de moi et pire que ça : que je regarde bizarrement mon chat » (C’est faux)

Sur des rythmes folk, la chanteuse n’hésite pas à aborder des thèmes que d’autres laisseraient au placard (le même que celui d’Anaïs. Ou un autre. Il faut lui laisser de la place pour ses prochaines créations) Ainsi « Tu es laide » s’en prend à une camarade de classe moche, « Je simule » raconte les faits et gestes d’une jeune fille qui drague les vieux obèses dans les casinos, « Blues » évoque la vie de merde que mène un looser, « Le clown et le soldat » rappelle que si t’as pas d’argent, t’es mort.

Adieu Pony est un premier disque réussi. Des propos matraques sur des musiques un rien américaines, du rire même jaune et la voix charmante d’une jeune fille qui n’a pas froid aux yeux. Tout pour plaire.

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*Crédits photos DR

Adieu Pony, Constance Verluca, Warner Music France

Le Myspace de l’artiste