LIBERATION SEXUELLE

LIBERATION SEXUELLE

Depuis mai 1968 on emploie, dans le langage courant, le terme : "libération sexuelle" ce qui suppose qu’avant nous n’étions pas libérés et donc enchaînés à des conventions qui participèrent à fabriquer des générations d’insatisfaits et de frustrés.

Certaines femmes n’avaient jamais pu imaginer ce que pouvait être une vraie jouissance féminine, enfermées, par leurs lapins de maris, dans un carcan de non désir.

Un débat, plutôt bon enfant, s’est tenu mercredi 7 mars sur France 2 à 22h30 dans l’émission de Stéphane Bern « L’Arène de France » et cet échange m’a invité à vous livrer un petit poème que j’ai écrit, il y a quelques années, à une femme dont je suis toujours raide dingue et qui m’a inspiré tant de songes érotiques.

Je vais essayer de le faire à la manière de mon excellent confrère chroniqueur Philippe Gras, espérons toutefois que je puisse avoir une once de son talent pour vous convaincre que le « cul » n’est pas que vulgarité lorsqu’il est décrit avec amour, envie et passion.

Soyez libres de dire et de faire ce que vous voulez, éclatez-vous partout, mais comme dit Dechavanne : « Sortez couverts ! ».

« SONGES EROTIQUES »

Cathy, présence fantomatique,
De mes rêves fantastiques,
Toutes les nuits tu m’appartiens
Et je te caresse sans fin.

Lorsque je vois Ma Câline,
Aux formes parfaites et si fines,
Je me demande soudainement,
Si les Anges n’existent pas vraiment.

Lorsque tu m’offres ta nudité,
Avec cette générosité,
Je peux rester à t’admirer,
Pendant des heures sans me soucier.

Lorsque tes jambes repliées,
Me donnent envie de te lécher,
Je me sens être un naufragé,
Aussi fragile qu’un nouveau-né.

Lorsqu’apparaît ton sexe humide,
Je deviens soudain livide,
A cause de l’envie qui me prend,
Fiévreux de ce désir montant.

Ta fleur imprégnée de rosée,
M’invitant à te caresser,
Est pour moi une île inconnue,
Où se trouve le fruit défendu.

Ma langue devient alors velours,
Pour ne pas blesser Mon Amour,
Soudain mon doigt prend le relais,
Pour trouver le plaisir parfait.

M’apparaît la perle cachée,
Par tes lèvres tendues et gorgées,
Tel le joyau dans son écrin,
Bijou créé par le Divin.

Je bois à la source du plaisir,
D’où coule le liquide du désir,
Aux fines saveurs exotiques,
De ta beauté bucolique.

Je suis au pays de ton corps,
Plus riche que le chercheur d’or,
Je suis au pays du plaisir,
Dont tu es la Reine du désir.

Ta jouissance circule en moi,
Et me plonge dans un grand émoi,
Elle pénètre mes cellules,
Jusque dans ma péninsule.

Tes seins commencent à se gonfler,
Tu sens ton coeur te dévorer,
Soudain ton ventre s’agite,
Puis tout ton être palpite.

A présent tes yeux se retournent,
Dans l’oreiller, ta tête s’enfourne,
Vers la recherche de ton plaisir,
Qui va bientôt, en toi, venir.

Tu exploses, tel un grand volcan,
Ton corps tendu s’arc-boutant,
Libérant le grand orgasme,
Dans un grand et immense spasme.

Tu halètes en fermant les yeux,
Transportée dans le monde des dieux,
Ta peau est humide de sueur,
Ton antre s’emplit d’une chaleur.

Le feu du plaisir est en toi,
Tu t’abandonnes enfin à moi,
Belle, humide et profonde,
Comme l’océan, comme l’onde.

Cathy, mon amour raffiné,
Pleine de sensibilité,
Et d’une extrême subtilité,
Je suis très heureux de t’aimer.