Il y a de gros risques pour que le Tour de France 2007 n’ait pas le même éclat que les éditions précédentes, après les scandales successifs de dopage bien sûr, mais le dopage n’est pas seul en cause : déjà Paris-Nice, qui démarre dimanche, a failli ne pas avoir lieu, parce qu’une équipe dont le dossard est celui d’un bookmaker en ligne n’a pas été sélectionnée, contre l’avis de l’Union cycliste internationale. L’argent, sous toutes ses formes, a instillé le poison dans le spectacle et ceux qui en vivent ont fort à faire pour définir des règles viables afin d’assurer la pérennité de leur activité. Il faut accepter de se conformer aux lois en vigueur dans chacun des pays où sont organisées les courses, et trouver un moyen d’éradiquer le dopage. C’est pourquoi l’UCI présente aujourd’hui un plan d’action intitulé 100% contre le dopage qui coûtera 1 million d’euros, financé par les équipes et avec l’agrément des coureurs, qui auront à subir des tests plus nombreux et avec un meilleur suivi dans le but de détecter l’EPO et les transfusions sanguines.