Tout est faux dans le Bové

Tout est faux dans le Bové

Tout est faux dans le Bové ! Comme le poulet ou la mauvaise viande qu’il condamne avec virulence, le nouveau Jean-Pierre Coffe moustachu de la politique anti-mondialiste est un trompe l’œil !
Notre maître es « male bouffe » est une des plus grosses manipulations médiatiques de ces dernières années. José Bové n’est pas ce qu’il voudrait faire paraître à la télévision et dans la presse. Cet homme-là triche et derrière son œil sournois, il calcule, dissimule et intrigue à foison au lieu de se préoccuper de ses moissons.

Celui qu’on surnomme « l’Astérix du Larzac » est un faux français franchouillard qui a fait ses études aux Etats-Unis et n’a que très rarement touché à une fourche ou trait une vache folle dans son quotidien paysan. Il fallait une mascotte à l’Extrême gauche, elle a fabriqué de toute pièce cet agriculteur d’opérette, ce clown bourru prêt à balancer son fumier dans les rues de Seattle. Toute le monde suit, c’est la pensée unique une fois de plus. Bové c’est le client idéal, il criera toujours plus fort que son voisin, donnera ses bonnes leçons de moral avec passion et panache. Bové c’est un kit de l’anarchisme de gauche à lui toute seul, le « Tout en un » de la révolte qui gronde, c’est un peu le Gérard Miller populaire, en aussi énervé mais en moins intello. (ça passe mieux)

José Bové est partout à la télé, il ne manquerait plus qu’il fasse un disque avec Loana Petrucianni pour asseoir définitivement sa popularité auprès des adolescents qui lui en veulent un peu depuis le coup du « Macdo » détruit. Depuis quelques mois son staff de communication prépare sa canonisation, le pauvre Saint José, que tout le monde aime, a des ennuis car il n’est pas encore au dessus de la Justice. Tout est réuni pour faire de notre petit bonhomme un martyr. « C’est tout de même inadmissible, on ne peut même plus détruire les restaurants sans être convoqué par des juges vicieux ! Allez José on est avec toi, tous des réactionnaires, tous des pourris ceux qui t’en veulent ! »

Le phénomène Bové permet à ceux qui n’étaient pas nés pendant la Révolution française ou qui n’ont pas connu mai 68 de pouvoir dire « j’ai connu le nouveau Gavroche ou le nouveau Mesrine ou Dany le Rouge ! ! ». Bové c’est un héros à portée de la main, un héros accessible que l’on peut tutoyer ou un inviter chez soi ou à un séminaire pour une somme dérisoire négociée avec son agent artistique.

José Bové c’est un show man, il a une gueule, il est presque aussi marketing que les idées qu’il combat. Bové est devenu une marque qui compte et tout le monde s’en réjoui à part la FNSEA qui, à cause de lui et de ses coups d’éclat, a perdu bon nombre de subventions européennes. Car tout le monde a oublié les autres acteurs de la lutte paysanne depuis que Bové est devenu un VIP incontournable. Le pays du fromage a choisi de mettre l’étiquette sur le produit Bové, labellisé cent pour cent authentique d’origine contrôlée. Il faudrait bien qu’un jour, on gratte un peu la croûte de la tête de gondole et que l’on s’aperçoive du pouvoir « dangereux et pervers » de ce contestataire-là !