Le XIX^ème sommet franco-espagnol a donné lieu à l’annonce d’une initiative commune pour la paix au Proche-Orient, qui a immédiatement été rejetée par Jérusalem. Nous ne pouvons demeurer impassibles face aux horreurs qui continuent de se dérouler sous nos yeux a dit Jose Luis Rodriguez Zapatero, qui a indiqué l’implication des partenaires italiens et français. Si l’Autorité palestinienne a réagi favorablement à cette idée, il n’en a pas été de même de la part des officiels israéliens, qui ont mis le doigt sur l’aspect précipité de l’initiative, dont ils ont souligné la vacuité. Tout du moins a-t-elle permis au président français de renforcer les liens avec le voisin ibérique, dans le cadre de l’Union européenne qui a du mal à repartir. Il a déclaré qu’il est évident depuis longtemps qu’une Europe, qui de plus s’élargit, ne peut fonctionner de façon efficace que si on renforce également les forces centripètes, et au cœur de ces forces centripètes de l’Europe, qui assurent le bon fonctionnement de l’Europe, il y a l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Italie. Si la proposition de conférence sur la paix a fait long feu, il ne s’agit peut-être que d’un premier pas vers un processus de règlement de la question palestinienne, dont les autorités ne parviennent plus à subvenir aux besoin de l’administration et aux salaires de leurs fonctionnaires, et dont le territoire est actuellement l’objet de représailles de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.