Airbus : Mission Impossible

Airbus : Mission Impossible

Engagé dans un bras de fer avec sa maison mère EADS pour obtenir l’autonomie de son plan de redressement d’Airbus, Christian Streiff a remis pour la troisième fois sa démission en moins de cent jours à la tête de l’entreprise. Celle-ci a été acceptée ce soir par le conseil d’administration du cartel européen, contre toute attente. En effet, ses mesures de restructuration proposées avaient été validées, et jusqu’à ce week-end, il pouvait compter sur le soutien du gouvernement français pour conduire le redressement de l’avionneur qui accumule les retards pour livrer le gros porteur A380, ainsi que la mise au point de sa version militaire. On lui reproche un manque de diplomatie et de méconnaître les règles de subordination au sein du groupe, il est remplacé par Louis Gallois qui cumulera les fonctions de présidence des deux entreprises.




Quand tout va de travers, le trouble est maximal :
En fait, on court partout pour remonter la pente,
L’agitation de tout le monde est très frappante
Jusqu’à ce qu’on revienne à un niveau normal.

Le réflexe à la longue en devient animal,
Il faut coller quelqu’un tout nu sur la charpente
Lui mettre aux mains des clous, et l’ambiance est pimpante !
On n’a plus de problème : on a détruit le mal.

Sortez toujours le boss qui n’est pas diplomate,
Il crie et gesticule, un peu comme un primate :
C’est qu’il n’a rien compris à nos façons de voir.

On n’aura plus ce type à tous coups sur le râble,
Si son plan lui succède, un autre est au pouvoir
Pour vérifier tout seul si la boîte est gérable.