Rions un peu avec George W. Bush.

Rions un peu avec George W. Bush.

Alors qu’en France notre tradition républicaine et un brin conservatrice se félicite depuis des années de mettre à la tête de sa nation conquérante des hommes plutôt intelligents, cultivés, érudits et fins lettrés, aux Etats-Unis c’est sensiblement l’inverse. La preuve en est l’examen attentif des derniers grands présidents, certes plutôt athlétiques et bien faits de leur personne, mais souffrant de syndromes inquiétants ; stigmates et rires gras de l’adolescent attardé, interventions orales pathétiques ou piteuses, scandales du slip et du cigare au bord des lèvres, gaffes et bévues en cascades.. etc.

Plus ça va et plus c’est pire. Lorsqu’on lit Bush junior le dégénéré on se rend compte que sa marionnette des guignols brille plus que son clone réel sans latex. Dans ce petit livre à 5 euros intitulé fort judicieusement « Amuse-Bush » on oublie vite le président de la World Compagny, l’homme le plus puissant du monde, on est dans un « One man show » livresque et l’on rit à "George" déployé des formules pour la bonne bush de cet inventeur de la langue, de ce chantre mou de la drôlerie, de ce clown blanc dans sa maison de la même couleur.

Oui George a raté sa vocation, il est l’homme le plus rigolo du monde, sauf que c’est à ses dépends. Ce n’est pas rien, ce n’est pas sûr qu’il en souffre car il ne se rend pas compte, il est crétin et fier de ce qu’il est. Un lou ravi. Un abruti en costard bien propre sur lui.

Ce petit livre rouge sera le compagnon idéal de vos dîners entre amis, je l’ai testé cet après-midi et je vous assure que cela fonctionne, George est bien plus fédérateur qu’on ne le croit, il y a une sorte d’internationale de la moquerie contre lui. Il fait jubiler à distance par la puissance de ses mots crus.

Les interventions publiques du président US sont des amuse-gueules idéaux pour les rendez-vous conviviaux, pour soigner par le rire, c’est un livre qui donne très nettement l’impression qu’à côté de George on se trouve génial. Un bouquin qui nous propose donc le meilleur du pire de ce pauvre garçon qui semble avoir dix ans d’âge mental dans un corps de Ken (le mec de Barbie).

J’ai fait un rêve, celui d’une Amérique nouvelle avec à sa tête quelqu’un qui représente véritablement le peuple américain, un gars travailleur, militant à la peau noire…

Traduit de l’anglais Etats-Unis) par Diniz Galhos.

"Les Amuse Bush" Cherche Midi, 2003, 5 euros

Extraits :

- Ce serait une erreur, pour les sénateurs des États-Unis, de laisser n’importe quel type de clone humain sortir de leur chambre.
(Washington, 10 avril 2002)

• Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à la solution.
(4 octobre 2001)

• La raison pour laquelle je crois en une baisse des impôts, c’est avant tout parce que j’y crois.
(Washington, 18 décembre 2000)

• Cette femme qui prétend que je suis dyslexique, jamais je ne l’ai interviewée !
(Orange, 15 septembre 2000)

• De plus en plus, nos importations viennent de l’étranger.
(NPR, 25 septembre 2000)

• J’ai une politique étrangère axée sur l’étranger.
(NPR, 25 septembre 2000)

• Depuis plus d’un siècle et demi maintenant, l’Amérique et le Japon forment l’une des alliances les plus parfaites et les plus sûres des temps modernes.
(Tokyo, 18 février 2002)

• Un excédant, cela signifie, qu’il y aura de l’argent en trop. Sans quoi on n’appellerait pas ça un excédent.
(Kalamazoo, 27 octobre 2000)

• Je veillerai à respecter le pouvoir exécutif, non seulement pour moi-même, mais aussi pour mes prédécesseurs.
(Washington, 29 janvier 2001)

• À propos de Linda Chavez :
J’ai entièrement confiance en elle. Elle fera une parfaite secrétaire d’État au travail. D’après ce que j’en ai lu dans les revues de presse, elle est parfaitement compétente.
(Austin, 8 janvier 2001)

• La chose qui est importante pour moi, c’est de toujours me souvenir qu’elle est la chose la plus importante.
(St-Louis, 20 février 2001)

• Surprise des téléspectateurs qui, lors d’un gala présidentiel retransmis sur ABC le 6 mars 2002, ont vu le président Bush faire des grands saluts de la main à Stevie Wonder lorsque le légendaire chanteur aveugle est arrivé sur scène.

Extraits :

- Ce serait une erreur, pour les sénateurs des États-Unis, de laisser n’importe quel type de clone humain sortir de leur chambre.
(Washington, 10 avril 2002)

• Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mettre fin à la solution.
(4 octobre 2001)

• La raison pour laquelle je crois en une baisse des impôts, c’est avant tout parce que j’y crois.
(Washington, 18 décembre 2000)

• Cette femme qui prétend que je suis dyslexique, jamais je ne l’ai interviewée !
(Orange, 15 septembre 2000)

• De plus en plus, nos importations viennent de l’étranger.
(NPR, 25 septembre 2000)

• J’ai une politique étrangère axée sur l’étranger.
(NPR, 25 septembre 2000)

• Depuis plus d’un siècle et demi maintenant, l’Amérique et le Japon forment l’une des alliances les plus parfaites et les plus sûres des temps modernes.
(Tokyo, 18 février 2002)

• Un excédant, cela signifie, qu’il y aura de l’argent en trop. Sans quoi on n’appellerait pas ça un excédent.
(Kalamazoo, 27 octobre 2000)

• Je veillerai à respecter le pouvoir exécutif, non seulement pour moi-même, mais aussi pour mes prédécesseurs.
(Washington, 29 janvier 2001)

• À propos de Linda Chavez :
J’ai entièrement confiance en elle. Elle fera une parfaite secrétaire d’État au travail. D’après ce que j’en ai lu dans les revues de presse, elle est parfaitement compétente.
(Austin, 8 janvier 2001)

• La chose qui est importante pour moi, c’est de toujours me souvenir qu’elle est la chose la plus importante.
(St-Louis, 20 février 2001)

• Surprise des téléspectateurs qui, lors d’un gala présidentiel retransmis sur ABC le 6 mars 2002, ont vu le président Bush faire des grands saluts de la main à Stevie Wonder lorsque le légendaire chanteur aveugle est arrivé sur scène.