Auto-réclame : L’équipe féminine du Mague passée en revue

Auto-réclame : L'équipe féminine du Mague passée en revue

Maintenant que je fais partie de la team Viniale, ma superbe façade agrémentant leurs têtes de repris de justice (je parle des hommes) dans la rubrique « Equipe », il ne me reste plus qu’à rencontrer celles qui m’ont longtemps paru inaccessibles et énigmatiques : Stéphanie d’Orglandes et Séverine Capeille.

Avidement, j’ai scruté dans mes longues soirées d’hiver internetienne, ce qu’elles utilisent pour décrire le mieux leur image dans le photomaton des collaborateurs du site, en me demandant si l’une avait copié sur l’autre, si l’autre avait voulu lancer un message secret ou bien tout simplement si la femme aime à montrer :
Ses pieds !

Bien sûr l’une va plus loin et dévoile le bas en cachant justement ses panards dans des mules léopard (coquine) alors que sa collègue préfère se la jouer nue...pieds.

Intéressant.... Envoûtant. Rarement il me fut donné de contempler pareille tarse, métatarse et phalanges. Que cette anatomie si souvent décrites comme érotique puisse correspondre à un style de travail, j’en doute. Qu’elles s’amusent à penser que l’homme n’est attiré que par un physique et en matière de répression se décident à boycotter leurs minois sur le web ? peut être... mais à coup sur ces femmes ont des pieds beaux.

Bien sur l’idée que certains collaborateurs utilisent de faux « pas-pieds » pour pouvoir flinguer à tout va les féministes en se faisant passer pour « Elles » m’a effleuré l’esprit. Je vois bien le Patrick Font en jeune fille en fleur déversant sa verve machiste sur ces chiennes baveuses.

Mais non. J’ai bien compris que ma paranoïa aigu essayait de me faire marcher sur des pentes sablonneuses : Ces pieds sont de vrais pieds de femmes. Je reconnais au premier coup d’œil un pied qui se cache derrière un autre. Une question de démarche.

Alors pourquoi ce mystère mesdemoiselles ? Je brûle d’impatience de vous percevoir de visu et de plein-pieds.

Le style d’écriture, la faconde méridionale ou l’embonpoint joyeux n’ont jamais éveillés chez moi de questionnement métaphysique. Jamais au grand jamais mon traitement de texte n’a crépité de pages sulfureuses au profit d’un évènement simple et naturel. Même lorsque je découvre Brian Ferry jouant au dandy rock entre Marie Christine Barrault et Pierre Mondy dans la série « Petit Déjeuner Compris », sur un scénario de Danièle Thompson, tout droit sortie de l’air primaire de la télévision française, je me contente de vous dire de regarder plus souvent Cuisine TV sur le canal 14 de Canalsatellite.

Loin de moi l’idée de me la jouer élitiste mais effectivement j’aime l’ombre à la lumière, l’artiste bourré de talent dans un anonymat injuste (ce qui me le rend plus attachant encore), et je préfère la femme intelligente et spirituelle à celle facile des bordels modernes (boite de nuit, agence matrimoniale, grands musées nationaux, etc...).

Grâce à votre stratagème visuel je suis en émois devant vos orteils bleus (pour l’une) ou tachés (pour l’autre). Vous plaçant aussitôt sur un pieds d’estrade (car je viens d’un milieu populaire ou la statue est remplacé par la vedette de Karaoké) j’aimerais faire votre rencontre en toute amie pieds.

Donnons nous donc rendez-vous rapidement. Moi je serais celui aux lunettes noires, vous, et vous serez priées de venir déchaussées.