Liban : Les retours du 15 août

Liban : Les retours du 15 août

Les armes se sont tues au Liban, permettant un retour massif de réfugiés, mais la trêve semble fragile en raison du refus d’un désarmement immédiat par le Hezbollah chiite et de la volonté affichée par Israël de ne pas baisser la garde.
Au Liban, des milliers de familles qui avaient fui sous les bombes ont commencé à rentrer chez elles. Aux abords de la ville de Saïda, porte d’entrée au Liban sud, de gigantesques bouchons se sont formés dès le matin, paralysant la route du sud.
À Tyr, la ville portuaire à 40 kilomètres plus au sud, ravagée, coupée du reste du pays depuis une semaine, bombardée encore aux dernières heures du conflit, les réfugiés sortaient de leurs abris, sales, épuisés, pour rentrer chez eux.
Dans l’est du pays aussi, des colonnes de voitures venues de Syrie franchissaient la frontière avec le Liban, s’engageant sur la route trouée de cratères.
En Israël, les habitants de la zone frontalière avaient, pour leur part, pour consigne de rester dans leurs abris.