The last days of Marilyn Monroe

The last days of Marilyn Monroe

Hier soir, nous étions conviés par le Musée Maillol à la "dernière séance" de Marilyn Monroe, une soixantaine de tirages extraits d’un ensemble de plus de 2500 photographies, prises lors de deux séances de pose accordées par Marilyn Monroe en 1962, pour Vogue, et confiées au célèbre photographe américain Bert Stern.






Une salle entièrement épurée, couverte de clichés de la star. De grands, voire très grands formats, enveloppés de cadres noirs. Rien de plus n’est nécessaire. Et l’on assiste à cette ultime séance, dernières poses de Marilyn, arrosées au vin et au champagne.

Les photographies aux tons orangés, pourpres, roses, ou simplement grisés, laissent deviner ces instants particuliers, où Stern et Marilyn donnèrent chacun libre cours au temps, enfermés pendant des heures dans cette chambre. La star ne peut cacher sa fragilité, physique et morale, les clichés, peu à peu, transpirent les bulles de champagne et la moiteur du lieu, jusqu’à épuisement... la jeune femme finit par s’endormir, sous la focale.

Il est d’autant plus troublant et émouvant de se retrouver devant ces dizaines de portraits, quand on connaît la fin imminente, tragique et mystérieuse qui attendait Marilyn Monroe peu de temps après.

Plutôt que de la photographier en studio, Bern Stern préféra s’installer dans une suite de l’hôtel Bel-Air à Los Angeles. Le photographe privilégia un éclairage minimal, tout comme la "préparation" du modèle, qu’il souhaite mis à nu, sans apparats.

Pas de maquillage, ou si peu ; un légère touche rosée sur les lèvres, de la poudre et la fameuse ombre à paupières blanche rehaussée d’un trait d’eyeliner noir.

Monroe tombe le haut, puis le bas... avec pour seuls accessoires quelques foulards transparents, des colliers, des roses poitrinaires...



Certainement le travail le plus intéressant de Stern, et les images les plus vraies, révélatrices, et fortes de cette star hollywoodienne, femme blessée et trop tourmentée.

On ne peut que remercier Leon Constantiner, collectionneur newyorkais, qui acquît les clichés dans les années 80, ainsi que le musée Maillol, de nous offrir ici l’occasion de [re]découvrir une des stars les plus adulées du XXèm siècle, dans toute sa fragilité...

La blonde platine meurt un jour avant la sortie de ce reportage dans la célèbre revue...


Exposition du 29 juin au 30 octobre 2006
Fondation Dina Vierny - Musée Maillol
61, rue de Grenelle, Paris 7
M°12 - Rue du Bac - Tél. : 01 42 22 59 58

Le site du musée Maillol
Le site de Bern Stern

Exposition du 29 juin au 30 octobre 2006
Fondation Dina Vierny - Musée Maillol
61, rue de Grenelle, Paris 7
M°12 - Rue du Bac - Tél. : 01 42 22 59 58

Le site du musée Maillol
Le site de Bern Stern