Emeutes dans les Banlieues : les fachos et les racistes désavoués

Emeutes dans les Banlieues : les fachos et les racistes désavoués

Quelques semaines après les émeutes en banlieues, les RG ont fait leur rapport, les sociologues aussi, et leur constat est sans appel. La plus grande responsable de l’embrasement de plusieurs quartiers est la « Misère ».
N’en déplaise aux fachos en tous genres, aux conservateurs, aux intégristes catho aigris et aux petits trous du cul qui se cachent derrière des « intellos » moralisateurs qui jurent sur la Bible et commencent à avoir le même discours que les prédicateurs américains.

Emeutes dans les banlieues : Le Mague avait raison !!

La Misère, le malaise social, la précarité, le chômage, la discrimination, les humiliations quotidiennes... voilà tout ce que cache cette révolte, qui même si elle est inexcusable, doit être comprise par tous.

Je me suis déjà exprimé ici dans ce sens en plein milieu des « émeutes », et les dangereux manipulateurs d’opinions, les racistes, les intolérants, les écrivains déjantés exilés au Canada, les faux philosophes réactionnaires trouvent ainsi leurs thèses ridiculisées.

Bien entendu, ils vont crier au complot, continuer d’éructer leur haine, leurs thèses d’extrême droite et de trouver dans des faits divers des cas particuliers pour accréditer leurs discours violent et nauséeux. Ils vont dire qu’on manipule les chiffres et l’opinion publique.

Qu’ils continuent donc de baver dans leur solitude mentale pleine de violence contre l’autre, l’étranger, le différent, sans se remettre en questions ces « Bons » français délateurs et gouailleurs sur tout et n’importe quoi.

Le communautarisme, le « racisme anti-blanc » (devenu un marronnier médiatique fantasmatique), les guerres ethniques ou la vision paranoïaque d’une islamisation globale ne sont en aucun cas à l’origine de ces guérillas urbaines du mal être.

Par contre la flambée des prix des loyers, le chômage, l’injustice, la course à l’argent et le mépris pour les pauvres, dans cette société du paraître et de la consommation, sont responsables des drames de ces derniers mois.

Si les émeutiers avaient été commandités par une force extérieure ou une idéologie politique, ces jeunes désabusés auraient été brûler les symboles de la République et les voitures des bourgeois plutôt que de mettre le feu à leur décor.

Tout cela n’est que la conséquence d’une politique sociale innommable qui depuis trente ans a réinventé l’exclusion et programmé les révoltes. Finie l’idée des banlieues pluri culturelles où même les gens avec des petits budgets vivaient bien avec des voisins de toutes les couleurs.

Bienvenu au quart monde en France, où les petits cons sont ceux qui vibrent lorsqu’ils voient une politique sécuritaire et non pas ceux qui appellent au secours.