1. Bonjour Florian je suis ravi de t’accueillir sur le Journal Le Mague. Comment la musique est-elle arrivée dans ta vie ?
Très tôt, à quatre ans en fait. Ma sœur prenait des cours de musique et son professeur a eu la bonne idée de me mettre devant un piano. Ca m’a plu. Maintenant je sais jouer du piano et de la guitare. Je fais de la Musique parce qu’avant tout j’ai envie de partager des émotions fortes avec les gens. Tout cela est un formidable exorcisme.
2. Quelles sont tes influences ?
Le Rock français a mes préférences. J’aime Dolly, Noir Désir, Saez, Raphaël, La Mano Negra mais aussi Les Sheriff, Crybabies, Muse, Placebo...
Noir Désir a vraiment été un révélateur, dès le titre « sombres héros » j’ai été complètement séduit par la musique et surtout les textes de ce groupe.
3. Comment définir ta couleur musicale ?
Ce que je fais, c’est de la Pop Rock, je dirais que j’ai un regard mélancolique sur le monde, un peu désabusé. Ce que je mets dans mes chansons est très intime, en puisant dans mon vécu, c’est comme une autobiographie codifiée.
4. Avec ton air propret et physique avantageux qui doit plaire aux filles et tes vingt ans, tu pourrais être un valeureux candidat à la « Star Academy », cela boosterait ta jeune carrière ?
Quelqu’un a dit quelque chose de très juste à propos de la Star Ac, ce n’est plus de l’artistique c’est du sport, de la compétition. Cela ne m’intéresse pas, je préfère avancer à mon rythme. Par contre je trouve que certains candidats issus de ce système ont réussi de belles choses en étant un peu rebelle, comme Olivia Ruis. De plus que ce soit sur la pochette de l’album ou sur mon site Internet, j’essaye de mettre en avant ma musique et pas mon physique si tu as bien remarqué !
5. Tu es très précoce. A vingt ans, tu es auteur-compositeur-interprète et plein de projets dans les cartons. Tu fais cela pour tout gérer toi-même ?
Oui et non, après des expériences de groupe, je voulais simplement exister par moi-même et bien signer mon existence solo mais à l’avenir je n’exclue pas de travailler avec d’autres, de faire des duo etc... je prépare une formule acoustique pour mes prochains concerts à Paris, Metz et en Belgique. J’adore être sur scène, je m’y sens bien. L’émotion est là. Cela fait finalement déjà 10 ans que je chante.
6. Comment as-tu réussi à autoproduire ton Album 5 titres ?
Grâce à la rencontre et à l’aide très importante de l’Association L’Elément. Ils m’ont vraiment soutenu sur ce projet et m’ont aidé à réaliser cette première. Le titre du disque « Le chemin de la dérive » est un mix entre toutes les chansons, cela parle des blessures du passé et des espoirs pour des lendemains meilleurs.
7. Si tu pouvais jouer en première partie de l’artiste de tes rêves, ce serait avec qui ?
Ce serait bien évidemment Raphaël. On me compare parfois à lui et c’est un beau compliment. J’aime vraiment tout ce que fait ce garçon, sa sensibilité. Je l’avais découvert dès son premier album qui est resté assez confidentiel.
8. Par quoi désires-tu terminer cette interview cher Florian ?
Je sais que pas mal de personnes ont entendu parlé de moi et attendent de me voir sur scène. Je peux leur dire que ce sera possible à Paris et ailleurs vers la fin de l’année. Rendez-vous est pris, suivez mes actualités sur mon site Internet où l’on peut commander mon disque sans problème.
