Pour combattre l’infamie télévisuelle de TF1

Je m’adresse à tous les détracteurs de TF1 pour leur faire partager mes opinions et éventuellement m’allier à eux dans le but de combattre l’entreprise TF1 (par tous les moyens pourvu qu’ils ne soient pas illégaux) qui répand impunément dans la société française le venin d’une culture basée sur les jeux du cirque et la consommation insatiable de biens temporels. Et qui par des méthodes dignes des mouvements sectaires les plus ineptes tente d’introduire dans notre société traditionnellement lettrée le culte impie des lessives.

Je suis sorti mercredi 26 août 2004 à 16 heures d’une garde à vue qui aura duré six heures de temps. La Police Judiciaire de ma ville (le Mans) est venue mercredi 26 août 2004 à 10 heures perquisitionner chez moi au sujet d’un coup de fil que j’ai passé chez TF1 le 14 août 2004 et où mes propos ont été déformés (volontairement ou pas, je l’ignore) par la standardiste.

Détail d’importance : entre 12 h 45 et 14 heures j’ai eu droit à la cellule provisoire ainsi qu’au tirage de mon portrait de face et de profil avec prise de mes empreintes digitales. Cela satisfera certainement la curiosité de ceux qui s’interrogent sur la destination d’une partie de l’argent public.

Le 14 août 2004 j’avais effectivement appelé TF1 depuis mon téléphone fixe et sous ma véritable identité (n’ayant rien à dissimuler de mes desseins hautement revendiqués) pour menacer l’entreprise d’une manifestation certes outrancière mais toute symbolique au pied de sa tour. Manifestation informelle, précisons la chose.

On m’a accusé d’avoir émis des menaces plus matérielles. J’ai dû m’expliquer lors de deux auditions éprouvantes que je n’étais pas du genre à menacer de la sorte les gens, que je ne m’adonnais pas à ces pratiques immorales et illégales, moi qui ne prône ordinairement que la poésie, le rêve et l’amour... La standardiste en question soutient que j’ai prononcé les termes "BOMBE A LA GUEULE" lors de ce coup de fil, ce qui est évidemment aussi infamant que mensonger. Je n’ai pas pour habitude, en effet, de baisser mon niveau de langage pour m’adresser à des inconnues, fussent-elles simples standardistes.

L’audition prit un tour franchement clownesque lorsque l’on m’interrogea sur mes prétendues alliances avec des organisations basques terroristes ou avec d’autres groupuscules politiques extrêmes et dangereux. J’ai pu constater que la république des zélés dûment diplômés n’était pas à une arlequinade près...

Les pontifes de TF1, en retrouvant l’enregistrement de ce coup de fil qui était (prétendument) recherché toute la durée de ma garde à vue auront souhaité éviter le ridicule, on le comprend. Dés lors, mieux valait pour ces bandits manipulateurs de foules ne pas déclarer officiellement avoir retrouvé cet enregistrement qui me disculpait superbement, et enfonçait lamentablement TF1 dans la fange du mensonge. Il faut savoir qu’en cas de "perte inopinée" de l’enregistrement de cette conversation téléphonique, c’était ma parole contre celle de la standardiste, avec présomption d’innocence en ma faveur en l’absence de preuve.

La première chaîne de télévision française ne peut tout de même pas faire illusion en permanence... Je soupçonne tout naturellement TF1 d’avoir eu intérêt à ne pas retrouver ce fameux enregistrement tournant en ridicule les hôtes de la tour du premier au dernier étage...

La farce policière a cessé assez tôt pour que j’en rie, et non que je m’en afflige.

Je n’en veux pas à la pauvre standardiste, victime j’en suis persuadé d’une excessive émotivité. Pas plus aux responsables de TF1 qui n’ont pas porté plainte contre moi. Reconnaissons au moins la magnanimité inattendue de ces proxénètes de l’esprit qui dans un autre ordre d’idée n’hésitent pas à exercer un terrorisme culturel outrancier à l’échelle nationale, et ce au nom des grandes marques de lessive.

A moins qu’ils n’aient craint plus prosaïquement de ternir leur image avec cette affaire grotesque.

Raphaël Zacharie de Izarra

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Ci-joint mon compte-rendu ironique du coup de fil passé chez TF1, que j’avais envoyé à l’époque à mes amis sur le NET :

Je viens de prévenir par téléphone les responsables de TF1 d’une action symbolique contre leur entreprise d’abrutissement des foules (action imaginaire pour faire frémir la ruche, aussi peu que ce soit) aujourd’hui au siège de Boulogne-Billancourt, revendiquée sous ma véritable identité. Ma prétendue action : pourrir leur image par des moyens tenus secrets au pied même de la tour TF1, avec le soutien et la couverture de journalistes qui ne sont pas à la botte des marchands de lessive.

Espérons que cette annonce téléphonique anodine prendra des proportions affolantes.

Raphaël Zacharie de Izarra

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( Textes envoyés chez TF1 et à divers quotidiens nationaux )

- TF1, petit père du peuple -

J’ai regardé avec hargne une émission populacière sur TF1. J’ai consciencieusement passé la tête à travers la lucarne donnant sur l’étable à vaches humaines pour mieux entendre meugler le troupeau hilare que sont mes semblables "TFunisés".

Qu’ai-je vu, entendu ? Des animateurs prostitués à la cause AUDIMAT caquetant à n’en plus finir. Emissions au concept simple, efficace, parfaitement aliénant : de la lessive et des jeux. Un format soigneusement conçu par les patrons-proxénètes de TF1 pour rassembler un maximum d’abrutis moyens.

Le bavardage bouche-trous est la spécialité des émissions de TF1 : des femelles stéréotypées au sourire perpétuel blatèrent infatigablement sur des sujets ineptes entre deux interminables séquences de réclames. Plus c’est vulgaire, lourd, saturé de couleurs (remarquons la richesse de coloris des chemises portées sur TF1), plus la lessive se vend.

Dans ces émissions la pauvreté cérébrale, l’insignifiance du propos, l’indigence de l’esprit sont chaudement applaudies par un public complice qui ne demande qu’à être bêtifié. Les têtes vides des animateurs, des invités, du public résonnent dans la nuit jusque dans les chaumières les plus reculées. Et la lessive n’en finit pas de se vendre. De Paris aux confins du pays, ça rumine, beugle, chie en cadence dans les familles : TF1 pacifie les masses.

Raphaël Zacharie de Izarra

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- Télédégénérée -

Penchons-nous sur la cérémonie des 7 d’or à la télévision. Dans ce royaume de la futilité la plus achevée, de vieilles morues de journalistes disputent le titre suprême à d’épais présentateurs porcins en mal de reconnaissance populaire.

De foutues femelles de présentatrices hilares et mielleuses comme des gâteaux d’anniversaire dégoisent inepties sur inepties, applaudies par des célébrités de paillettes à la cervelle déchue.

Nommons-les, ces professionnelles décaties du caquetage pénétrées de leur minuscule importance (Claire Chazal, Béatrice Schönberg)... Nommons-les, ces petits crétins prétentieux sans plume qui se donnent des allures d’écrivains mais qui ne sont finalement que de minables, de vulgaires présentateurs d’émissions de télévision (Patrick Poivre d’Arvor, Michel Field)... Nommons-les, ces arrivistes plébéiens, petits journalistes et autres oiseaux sans envergure, sans talent, sans intérêt, sans consistance (Jean-Pierre Pernaud, Laurence Ferrari, Benjamin Castaldi, ces derniers sévissant sur M6, une autre chaîne d’abrutissement)...

Tous de pauvres "ramollisseurs" patentés de cerveaux, héros des masses populacières, égéries de tous les minus habens que compte notre pays d’abrutis passant leurs soirées devant la télévision.

Raphaël Zacharie de Izarra

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- Écran plat -

Si la télévision de TF1 est le reflet fidèle d’un des nombreux aspects de notre société contemporaine, je peux en déduire que nous vivons dans un monde d’abrutis finis où les journalistes qui nous montrent régulièrement leur belle dentition ne sont que des pauvres types, des ratés, des minables en cravate aux mains pleines de sucre à gaver les masses et de mélasse "ketchupisée" destinée à oindre le front plastifié de nos nouveaux-nés, où règnent partout des mangeurs insatiables aux ventres pleins et aux esprits vides dont les âmes sont depuis longtemps corrompues par le beurre de cacahouète et les jeux du cirque.

Dans ce monde l’ignorance, la vulgarité, l’excrément liquéfié, l’urine issue des asperges, le toc, la bêtise et l’avilissement sont des valeurs sûres.

Dans ce monde les femmes sont devenues des pondeuses de germes humains dûment "markrétinisés", les mères de petits singes sans poil d’une nouvelle humanité qui se résume de plus en plus à de la chair à canon tendre, imperturbablement hilare, pour les marchands de lessives, de sièges de WC, de boîtes de conserve.

Dans cet univers tragique et irresponsable ces femmes sont toutes invariablement heureuses et se laissent volontiers décerveler, "désovairiser", désodoriser jusqu’au dernier degré par des hommes non moins idiots, dûment écouillés quant à eux. Dans ce monde que me montre la télévision de TF1, l’humanité est certes déchue mais elle garde un sourire à toute épreuve.

A travers l’écran de télévision la société n’est qu’un énorme, monstrueux, insatiable conduit digestif, les écoles, les médias, les publicités, les productions artistiques ne sont qu’un interminable écoulement anal. Au bout de cette ouverture infâme, pestilentielle, épouvantable, une bouche géante s’ouvre, prête à recevoir sa fange quotidienne.

Cette gueule ouverte grande comme le monde, c’est celle des millions de petits vers de terre humains qui avalent avec délectation et dans des applaudissements assourdissants les fruits odieux de leurs propres digestions. Ainsi la boucle est bouclée. On ne sort pas ainsi d’un tel cercle d’initiés.

Bienvenue chez TF1, Disneyland merveilleux pour castrés de l’esprit.

Raphaël Zacharie de Izarra

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- Un monde d’abrutis -

L’Amérique hollywoodienne est la plus fameuse productrice d’inepties filmiques calibrées à l’image près pour plaire au maximum d’abrutis moyens que compte la planète. Des films à énormes budgets et à minuscule envergure (exemple type : "Le Titanic") sortent des studios de Hollywood pour "arroser" les salles de cinéma du monde entier, et ce afin de mieux aliéner les esprits aux standards de la pensée américaine.

Ces films sont des produits de consommation rapide dont les ressorts essentiels sont basés sur la vulgarité, la violence, la laideur : le parfait reflet de l’Amérique moyenne contemporaine.

Vulgarité, violence, laideur : voilà exactement ce qui plaît à la racaille. Les fabricants de films jetables l’ont bien compris. Bruce Willis, ce héros de celluloïd au charme épais et vulgaire rapporte des millions de dollars à son pays (le plus sous-développé sur le plan culturel). Rapporter de l’argent à brève échéance est le but premier et avoué de ces films américains. Accoutumer, puis gaver les foules avec les glucides mentaux que constituent ces productions est également important, sans être avoué. Pour mieux les assujettir à longue échéance.

Ces marchands de coca-cola psychique inoculent aux foules le goût du film américain afin de les ramener régulièrement devant les écrans de cinéma et ainsi mieux asseoir l’hégémonie culturelle et économique de leur pays, les modèles de la vie américaine étant habilement inculqués à travers les images. Les stars standards fabriquées à Hollywood sont les ultimes maillons de l’usine à abrutir les masses, les derniers rouages de l’énorme machine à décérébrer les peuples, les plus flatteurs et indolores colporteurs de la religion hollywoodienne.

Dans cette société de veaux avides de granulés cinématographiques, les apôtres de la vulgarité sont récompensés, tandis que les adeptes de la Beauté sont méprisés. Dans ce monde peuplé de ruminants capables de payer au prix fort des billets de cinéma pour brouter placidement des productions filmiques américaines à caractère commercial, la place des artistes n’est plus que sous les ors des beaux esprits dont je me réclame.

A l’heure où la rue est envahie par les archétypes américains, à présent qu’elle est devenue le déversoir des déjections pestilentielles pondues par les studios de Hollywood, les salons sont devenus les derniers asiles des gens distingués.

L’on s’y entretient encore de madeleines et d’art roman, de chastes amours et de songes olympiens. Le salon est le toit du poète, le gîte de l’inspiré, le refuge de l’esprit.