Interview : Alina Reyes l’initiatrice...
Alina Reyes est une initiatrice de l’Art et de l’Amour. Elle sait si bien y faire qu’on a envie de la suivre dans toutes ses aventures et folies livresques, même les plus farfelues, même les plus défendues. Ecrivain prolixe, il y a toujours X bonnes raisons de faire confiance à sa plume généreuse, impertinente, ludique et tentatrice. Ses mots vous titillent jusqu’au plus profond du Cortex ou corps+texte et c’est pour cela qu’on l’aime Alina ReyeX. Sacrée Nana Alina n’est-il pas ?
1. Bonjour Alina Reyes, cette e-terview n’est qu’un odieux stratégème pour vous séduire et
que nous vivions une folle passion au-delà du temps internautique, elle n’a aucun but
artistique, littéraire ou journalistique, sachez-le. Bon, on commence... comment ça va ?
Labès ? Labès. Labès ? Labès. Labès ? (j’ai vécu un peu au Maroc, mais bon, je vous la
fais plus courte que là-bas...)
2. Vous avez fait un livre nue avec Stéphane Zagdanski (nu lui aussi). Est-ce mieux que
d’avoir fait un livre avec Michel Houellebecq habillé ?
Euh... J’ai fait une photo nue avec Zag nu... En trente secondes, un mois de décembre,
dehors sur une terrasse (je tiens à préciser que j’ai minci depuis). Pour le livre, ça nous a pris
quelques heures de conversation, on était habillés... tout le temps... Houellebecq un jour je lui
ai envoyé un trèfle à quatre feuilles, j’ai toujours un peu envie de consoler les enfants
malheureux, c’est mon côté maman...
3. J’adore voir des photos de vous avec votre frange. Ca vous donne un côté Coco Chanel,
Marie Trintignant, Brenda de Beverly Hills..., un style intemporel que j’aime beaucoup. Dites-moi si vous ne voulez pas
parler de coiffure avec moi ?
Vous n’aurez peut-être plus envie de parler coiffure avec moi quand je vous aurai dit que je
n’ai plus de frange ! Eh oui, tout passe, et les cheveux poussent...
4. C’est drôle quand on parle de vous on ne cesse de commenter votre liberté avec le corps
et le sexe, tout simplement parce que vous êtes une femme. En fait vous donnez envie de
voter féministe c’est assez bizarre non ?
Voter féministe, dois-je le prendre comme un compliment, ou bien...? En tout cas j’en
connais, des féministes, qui ne voteraient vraiment pas pour moi. La plupart des femmes sont
comme la plupart des hommes, elles et ils n’aiment pas beaucoup les gens libres. Mais c’est
vrai que si je m’appelais Alain Machin, on me rangerait moins dans la catégorie fille de joie de
l’écriture. Parce que c’est bien ça, hein, plutôt que ma liberté qu’on voit...
5. Votre journal intime sur votre site est une mine d’or, comptez-vous en faire un best of
papier... ça m’arrangerait parce que je suis cité le 12 janvier 2005.
Si un éditeur le veut, oui... On verra ça dans mille pages... En essayant de garder votre nom en bleu, pour qu’il se voit bien !
6. Pourquoi y’a autant de vedettes qui viennent de Bordeaux ? (Vous, Cantat, Ariane
Massenet et surtout Bernard Montiel) avez-vous une explication logique à cela ?
Ah, si j’étais aussi célèbre que Bernard Montiel, je n’irais plus m’habiller chez Jennyfer !
Bertrand Cantat dans ma jeunesse je suis allée à la plage avec lui, et vous savez, à Bordeaux,
on a coutume de devenir des vedettes mais aussi d’aller se plonger tous à poil dans l’océan
tous les week-end !
7. Est-ce qu’écrire c’est faire l’amour avec les mots ?
La question qui mériterait une thèse en réponse ! Pour faire plus vite : oui oui absolument,
magnifiquement, et dans tous les sens du terme ! Malheureusement il y a même des
écrivains qui oublient qu’on peut aussi le faire en vrai... Attention à l’internet, internautes !
8. Quel est votre livre le plus raté ?
Oh, je ne sais pas, j’en ai écrit trop pour me souvenir. Ils sont tous à la fois réussis et ratés,
sinon je ne recommencerais pas.
9. Si vous aviez un empire qu’en feriez-vous ?
L’empire des sens, ou bien un parachute interstellaire, ou bien un baobab pour moi toute seule, avec des balançoires accrochées aux branches, un hamac et plein de cachettes...
10. Par quoi on termine cette e-terview ? Par un bisou ?
Alors maintenant tu me dis vous ? Je suis trop timide pour le bisou.