Sur l’insistance du Bartos complètement ravagé la tête comme une enclume depuis la mort prématurée de son ami Eric Holder.
https://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9685
M’enfin, comme aurait dit l’autre hurluberlu belge en espadrilles, je m’étais pour ainsi dire jurée de ne plus chroniquer pour le Mague et sa rubrique « Gens du Médoc ».

Avec le temps va tout s’en va comme le chantait le poète, il faut regarder de l’avant et se ressaisir. Et puis quelques évènements récents m’ont redonné du baume au cœur. A commencer par l’éviction de la fournaise de la haine, lors des dernières élections législatives 2024. Dans un savant manège des chaises musicales, on reprend les anciens et on recommence la danse. Je ne suis pas rance au point de porter ma naïveté à croire que le changement dans la continuité va œuvrer vers le sursaut citoyen tant demandé et approuvé par les urnes, pas funéraires, j’espère !

Autrefois à la Bouquinerie de Queyrac, des évènements culturels de la génération spontanée qu’affectionnait tant Eric et Delphine ravivaient les sens du partage et de la générosité entre tous les arts, lors de la période estivale.
Ces moments de convivialité me manquent tellement et je ne pensais vraiment pas que dans le trou du monde qu’est le Médoc, la culture en berne puisse relever le gant pour attiser l’intelligence futée, la réflexion et le bien être de partager une toile et se la raconter entre nous.
Sans compter les petits villages qui se bougent au cœur de la Communauté de Communes Médoc Cœur de Presqu’île, pour offrir aux petits comme aux grands, des expos, des livres, des spectacles de qualité à moindre frais par sa programmation éclectique.

Mais le sujet qui nous intéresse aujourd’hui concerne une toute jeune association fondée par 5 personnes très différentes mais au potentiel de travailler ensemble pour rassembler ce qui est épars, sur le territoire autour de Lesparre. Ils ont unis leurs savoir-faire dans différents domaines pour nous concocter une ouverture au monde sans pareil. « Et C’Terra », c’est son blase.
Le Bartos, pince sans rire et du fait de son âge vermoulu, me souffle, que ça lui rappelle « Le club des cinq » en plus grand et sans le chien. Je ferme la parenthèse navrante.

Le but de l’association, je la cite est « de susciter une réflexion sur le lien entre l’homme et son environnement ». Elle annonce la couleur et bien difficile sera pour vous de la cataloguer ou d’exprimer le moindre cri de préjugés à son égard, puisque : « elle se veut en dehors de tout parti politique, association, ONG ». De plus « elle est indépendante et soucieuse, dans un esprit de tolérance, de créer une émulation sur les domaines de sa compétence : la relation entre l’Environnement et l’Humain ».

A lire à l’écran ou sur son site bien foutu et lisible, ça peut paraitre charmant.
Concrètement, une fois par an aura lieu un festival de cinéma « La Terre du milieu », à travers le visionnage de différents films traitant des thématiques autour de l’environnement et l’humain, avec à la clé un nouveau thème par an.
Roulement de tambour…..D’ores et déjà, en 2025. Ce ne sera pas « Super Dupont » en hommage à Gotlib, mais plutôt « Super Humain ». Ou si vous préférez, tout vous saurez tout ou presque sur l’impact que l’homme fait subir à son environnement et quelles métamorphoses, cela implique dans sa vie de tous les jours. A travers encore les nouveaux défis tant au plan local que planétaire. Afin de susciter nos réflexions et nos actes pour se projeter et s’épanouir dans un environnement le plus viable possible.
Demandez le programme ! Patience, patience, patience ! Il est en cours d’élaboration. Je peux en revanche vous indiquer ses dates sur 4 jours. Notez dans vos agendas, du 13 au 19 septembre 2025. Avec toujours le même processus, autour des films, un débat avec le réalisateur ou la réalisatrice et une ou un scientifique spécialiste du sujet environnemental traité.
Il est à noter, chic chic alors, un pôle d’excellence en destination des jeunes est prévu. Encore heureux puisqu’ils sont la future proche génération des citoyennes et des citoyens de demain.

https://www.festivaldelaterredumilieu.com/gnral-2-1
Présentement et en amont du festival, des ciné débats des 4 saisons et de façon trimestrielle seront proposés. A commencer très bientôt par celui d’automne, le vendredi 29 novembre à 20 h 30 2024, au cinéma Jean Dujardin de Lesparre, la projection du film « Ce qui nous lie » (2017) de Cédric Klapisch, avec au moins trois intervenants pour débattre avec le public.
L’histoire : Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.

Cerise sur le gâteau sans OGM, au printemps 2025, cette fois, vous aurez droit à un documentaire de Marc Dozier et Luc Marescot : « Frères des arbres » Un récit par le chef papou Mundiya Kepanga. Vous sera dévoilé sans fard l’ampleur de la déforestation en Papouasie-Nouvelle-Guinée et les conséquences pour les populations locales.

Désormais pas de quoi s’ennuyer les méninges dans le Médoc et toc !
En 2025, je souhaite interviewer la bande des 5 de l’association Et C’Terra pardi. Qu’on se le dise…

Et pour finir en musique !

François Béranger - En public 1998 – « Dure mère »

Pour vous informer, c’est ici :
https://www.festivaldelaterredumilieu.com/about

A suivre…..