1982, Souvenirs en musique...

1982, Souvenirs en musique...

En écoutant ce morceau écrit par les Black Fart je n’ai pu m’empêcher de me l’approprier et je n’ai pas été le seul dans ce cas après sa sortie. Pour faire simple, ce groupe est un duo qui chante ses envies, ses pensées du moment mais surtout chante ses vérités et ses convictions sans tricher. Notre journal leur a déjà accordé deux interviews dont une au tout début de leur création, et une après que celui ci ai une set list conséquente et des envies de scène. Depuis leur évolution n’a cessé d’accroître et à ce jour ils peuvent se venter d’avoir fait de très beaux concerts avec des retours extrêmement flatteurs. Un événement en Suisse récemment en première partie des très bons Rocco Glavio leur a permis de faire les kilomètres du retour la tête pleine de compliments émanant d’une majorité du public présent ce soir là.


Quelques lignes pour décrire ou se remémoriser qui sont ses deux affamés de création. Yan Nemoz et Patrice Mercier écrivent et composent tous leurs morceaux, qui sont souvent il est vrai des coups de gueule. Qui n’a jamais eu envie de hurler ou crier ses déboires, ses mauvaises rencontres ? Eux ont pris le parti de les chanter. Pour le coup je vais outrepasser tous leurs coups de gueule pour ne parler que d’un coup de coeur qui après écoute m’a donné un vrai coup de blues. Mais accompagné d’un rayon de soleil nostalgique bien entendu, ce qui peut se résumer par une digestion parfaite après dégustation.

Leur morceau « 1982 » est tout simplement surprenant, envoûtant, et sincère. Il suffit de lire les commentaires côté public « Ça change, mais punaise c’est bien. Vous avez bien bossé encore une fois » ou « Bravo ça change des hurlements du rock » voir « J’adore, magnifique, bravo les BLACK FART nos 12ans .....belle époque » et même « Sublime, magnifique, nostalgique mais tellement magique les gars » La recette miracle de cette composition se trouve peut être dans le fait que tout ce qui y est dit est tiré de moments vécus et de souvenirs jamais oubliés. Nous avons tous eu 12 ans, vous, eux, moi. Nous avons tous eu des amis dont la vie a fait que nos chemins se sont séparés au fil du temps ou des fois très rapidement même. Mais nos 12 ans ne s’oublient pas, ils sont même une référence entre la fin d’une enfance et une entrée dans la pré adolescence. À 12 ans on se sent tous fort, on tombe tous amoureux, très souvent de la fille de la bande et presque à chaque fois en secret. Ce morceau au titre qui ne cache en rien l’âge de Patrice, évoque son année 1982, année d’insouciance où les amusements de cette époque étaient à des années lumières de ceux de nos jours. Avoir 12 ans en 1982 ne peut se comparer à avoir 12 ans en 2021 même si dans la nostalgie tout y est identique. L’époque n’est pas la même mais l’âge, les partages, les souvenirs, ces moments sont vécus par tous peu importe l’époque. Les années passent, les contacts se perdent, des faits de vie tragiques arrivent malheureusement, des retrouvailles joyeuses arrivent certaines fois, mais dans tous les cas rien ne s’oublient. Ce morceau est un condensé de tout ce qui a pu être vécu par lui, par nous, par vous, et nous rappelle que les années qui passent n’effacent rien. Faire ressurgir ses souvenirs nous redonne une énergie folle. Un retour en arrière est très souvent un arrêt sur image et ce morceau le fait de la plus belle des manières et très simplement « en musique »
Alors si cette chanson nous rappelle très justement que « À douze ans la vie est belle, on sentait tous les jours nous pousser des ailes » efforçons nous de continuer à tout faire pour que la vie soit belle peu importe l’âge.

Paroles 1982.

On était toujours à vélo, on était tous des minots
Y avait Hervé, Fabrice et Lionel, avec eux, la vie était belle.
On était toujours en cavale, des petits chevaliers sans cheval.
On allait à l’étang carré, pour y fumer des lianes et pêcher.
On aimait pêcher des poissons chats, on se baignait dans l’eau pleine de vase.
On prenait la vie comme elle vient, sans jamais penser au lendemain.
On passait toutes nos journées dehors, à faire les cons et à rigoler.
On vivait la vie d’aventurier d’un jour, et même lorsque le ciel était vraiment lourd.       
A douze ans la vie est belle, on sentait tous les jours nous pousser des ailes.
C’était l’été 1982, je n’oublierai jamais ces moments si joyeux.
A douze ans la vie est belle, on sentait tous les jours nous pousser de ailes.
Rien ne nous arrêtait, on rêvait, on jouait, on grandissait.
Hervé était le plus balaise, avec les filles il était à l’aise.
Nous on n’osait que les regarder, on n’arrivait pas à leur parler.
Et un jour Sandrine est arrivée, au milieu des potes qu’on était.
On était tous amoureux d’elle, on se sentait pousser des ailes.
 
On partait alors à l’aventure, tous les 5 à travers la campagne.
On allait piquer des pommes pas mûres, dans le jardin du vieux d’à côté.
Le soir on rentrait presque à la nuit, repus et le ventre défoncé.
Jamais nos parents n’étaient stressés, tout ça les faisait bien rigoler
 
 Refrain
A douze ans la vie est belle, on sentait tous les jours nous pousser des ailes.
C’était l’été 1982, je n’oublierai jamais ces moments si joyeux.
A douze ans la vie est belle, on sentait tous les jours nous pousser des ailes.
Rien ne nous arrêtait on rêvait, on jouait, on grandissait !!!!!
 
 Y avait notre cabane dans un arbre, le sapin du voisin était notre QG.
On faisait des batailles de pommes de pins, on avait des échardes plein les mains.
On saignait souvent de nos conneries, Fabrice pleurait c’était le plus petit.
Mais jamais on ne s’en voulait, l’amitié entre nous était vraie.
 
 Refrain
A douze ans la vie est belle, on sentait tous les jours nous pousser des ailes.
C’était l’été 1982, je n’oublierai jamais ces moments si joyeux.
A douze ans la vie est belle, on sentait tous les jours nous pousser des ailes.
Rien ne nous arrêtait on rêvait, on jouait, on grandissait !!!!!
 

1982 lien d’écoute
https://fb.watch/8uF-YbFYqV/

Lien de la page du groupe
https://www.facebook.com/BLACK-FART-106343117740859/